Négociations Annuelle Obligatoires Sanef 2019
réunion du mercredi 23 janvier
Propositions de la Direction :
·
Augmentation de la valeur du
point de 0.8% en début de séance, puis de 1%
·
Avancement conventionnel (point
annuel) pour une valeur de 0.365
·
Mesures Catégorielles (accords
avancement et bonification) pour 0.085%
·
Mesure performance (prime à la
gueule) pour 0.14%
Puis
Enveloppe individuelle supplémentaire
de 0.30% distribuée comme suit :
·
0.15 en nouvelle prime à la
gueule
· 0.15 pour les mesures visant les
salariés n’ayant pas bénéficié d’avancement individuel depuis plus de 5 ans
0.15 %, ça représente environ une valeur de 10000
points d’indice sur la masse salariale, MAIS, parce qu’il ne faut pas s’exciter
trop vite, chargée et annuelle. En gros, avec une formule de 3, ça reviendrait
en moyenne à 5/6 points mensuels pour la catégorie visée. A ce tarif-là, tous
les ans il faudra une mesure complémentaire pour les personnes n’ayant pas
d’avancement depuis 5 ans, tellement la masse consacrée est faible.
·
En plus, panier +1%,
·
Indemnité d’Eloignement +2,5%
avec peut être un plus pour la tranche la plus élevée.
Pour les
forfaitaires, Maitrises et Cadres, une augmentation en moyenne globale de 1.89, sans talon minimum.
Enfin :
·
Versement du demi 13ème
mois en novembre à la place de décembre.
En ce qui concerne l’UNSA :
Pas de
commentaire sur l’augmentation de la valeur du point, si ce n’est sa faiblesse.
On n’a pas pour habitude d’avancer aussi vite des chiffres qui sont soit
incohérents et loufoques, soit nous bloqueraient dans les revendications. On
n’est pas des marchands de tapis. Demander 5 pour ensuite descendre au fur et à
mesure des discussions, c’est du marchandage de souk.
Concernant
les mesures complémentaires pour les « bloqués de l’avancement »,
nous en étions demandeurs dès l’année dernière (accord NAO 2018). Mais il faudrait davantage d’augmentation à
distribuer si on veut résoudre ce problème de discrimination à l’avancement au
plus vite.
Concernant
les mesures d’avancement à la gueule, on ne veut pas le cautionner sur accord.
La Direction nous a déjà prouvé, en cas d’accord collectif ne prévoyant pas ces
mesures, qu’elle était tout de même capable de distribuer ce genre de
bonification sans pour autant l’écrire et le signer par accord. Elle distribue
ce qu’elle veut, on n’est pas complice de ses critère d’appréciation.
Concernant
le paiement anticipé du demi 13ème mois, on rappellera à la
Direction et aux signataires concernés, que l’acompte de l’Intéressement était
par habitude versé en novembre, qu’ils ont accepté par accord de ne plus le
faire et de verser l’intéressement en une seule fois. Ceux qui l’ont docilement
accepté le regrettent maintenant, trop
facile.
De plus, ça
ne fait que déplacer un problème, ce qui sera dépensé fin novembre ne sera pas
sur la fiche de paie en décembre.
Enfin 2ème
point et non des moindres, il faudrait modifier par avenant ou accord la
Convention Collective qui prévoit ces versements de demi 13ème mois
en décembre et en juin. Avec les tentatives connues de dénonciation de cette
convention bleue, l’occasion serait trop belle d’ouvrir la porte à ce genre de
modification.
Si la
Direction veut régler ce problème de pouvoir d’achat, ou plutôt de pouvoir de
dépenser, l’Unsa demande un demi 13ème mois supplémentaire ou la
pérennisation du versement des primes de fin d’année (début d’infarctus du côté
de la Direction).
L’Unsa
rappellera aussi ses revendications envoyées par courrier, en insistant sur le
problème de tassement des pieds d’échelle du fait du relèvement de la 6 pour
respecter le smic, qui entraine un tassement général des rémunérations, on
semble les seuls à s’en inquiéter.
On proposera
donc une mesure dégressive en distribution de points d’indice de l’indice 230
vers le 300 selon des paliers à définir. Ces mesures devront aussi concerner le
personnel forfaitaire en transposant les points à distribuer et les valeurs de
paliers en valeur euro.
Encore une
fois, la Direction et quelques signataires potentiels semblent vouloir résumer cette
négociation annuelle obligatoire à une simple, mais compliquée, augmentation de
salaire. On se chamaille sur la valeur du point, on oublie l’essentiel.
Nous
rappellerons donc que nos revendications concernent aussi bien, certes,
l’augmentation des rémunérations, mais aussi des principes d’amélioration des
conditions de travail tels que généralisation des journées de repos
supplémentaires des plus de 50 ans, de mesures de gratification pour les
longues carrières ainsi que des mises à disposition de congés supplémentaires
pour les salariés les plus âgés.
Prochain
round le 30 janvier à Reims.
Quelques
données sur l’inflation au mois de janvier 2019:
Évolution
mensuelle : 0,0 % en décembre ; Variation sur un an :
+1,6 %
En décembre
2018, l’indice des prix à la consommation (IPC) est stable sur un mois, après
un repli de 0,2 % en novembre. La nette baisse des prix de l’énergie
(−2,4 % après −0,7 %) et le repli de ceux des produits manufacturés
(−0,2 % après +0,1 %) sont en effet compensés par un rebond des prix
des services (+0,4 % après −0,3 %) et de l’alimentation (+0,6 %
après −0,2 %).
Corrigés des
variations saisonnières, les prix à la consommation baissent de 0,2 % sur
un mois, après un repli de 0,1 % en novembre.
Sur un an,
les prix à la consommation ralentissent pour le deuxième mois consécutif :
+1,6 % en décembre après +1,9 % en novembre et +2,2 % en
octobre. La baisse de l'inflation résulte d’un ralentissement des prix de
l’énergie, des services et du tabac et d’un recul plus prononcé de ceux des
produits manufacturés. En revanche, les prix de l’alimentation accélèrent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire