Sanef adopte une bien drôle de
stratégie …
Première audience ce vendredi
6 novembre. Face aux avocats de Fat Unsa et CFDT, qui nous a rejoint dans la
contestation car impactée aussi par le semblant de professionnalisme des
opérations de dépouillement, Sanef mandate un avocat qui adoptera une défense
pour le moins surprenante.
Plutôt que de reconnaitre
l’amateurisme qui a entrainé cette contestation et de sortir un peu plus digne
de ce fiasco, Sanef préfère prétendre que nous sommes des menteurs, que tout s’est
bien passé (tu m’étonnes !), que l’huissier mandaté n’a pas outrepassé ses
droits en restant dans la salle de dépouillement, que les responsables n’ont
fait que leur travail.
Bref, nous affabulons. Bien
sûr, un cadre ne ment jamais, tout juste arrange-t-il la vérité …
Sanef remet aussi en doute la
parole de ceux qui ont assisté, impuissants, aux décisions arbitraires des
cadres mandatés qui ont entrainé la nullité des bulletins, l’occasion était
trop belle pour enfin nous écarter. Bien sûr, un cadre ne fait jamais de
pression, tout juste tente-t-il d’influencer ses subalternes…
Pire, Sanef estime qu’elle ne
peut être tenue pour responsable des salariés, considérant ainsi que, s’ils se
sont trompés en ne détachant pas le morceau de papier incriminé, c’est parce
qu’ils n’ont pas assez réfléchi.
Nous ne pouvons tolérer une
telle défense qui montre, s’il en était encore besoin, le peu d’estime qu’a
notre entreprise, la Sanef, envers ses salariés.
Plutôt que d'avouer son erreur et de sortir correctement de ce bourbier, aveuglée par son nombrilisme et son orgueil, notre Direction préfère rejeter sa faute sur son personnel, les cadres se couvrant mutuellement. Bien sûr, un cadre de la Direction ne se trompe jamais, tout juste évolue-t-il….
Malheureusement, personne ne sortira indemne de cet épisode judiciaire, et on s’amusera quand leur solidarité de façade disparaitra au moment de désigner le responsable de ce cirque. On s’apercevra alors qu’ils ne seront plus aussi solidaires entre eux.
On fera ici l’impasse sur les mauvaises excuses de Sanef, les justifications improbables sur ses largesses d’interprétation du Code Électoral et du protocole d’accord préélectoral de la Région Nord.
Le jour où Sanef comprendra ce qu’elle signe et surtout l’appliquera en toute bonne foi…
Il va y avoir du sport, prochaine audience le 1er décembre.
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