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jeudi 27 janvier 2022

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Nette reprise du trafic autoroutier : Atlantia jubile

Atlantia : 6,3 milliards d'euros de recettes en 2021  25/01/2022

Le groupe autoroutier et aéroportuaire italien Atlantia a vu ses recettes grimper de 19 % à 6,3 milliards d'euros en 2021, dépassant les prévisions, grâce à la nette reprise du trafic autoroutier. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a bondi de 29 % à quelque 4 milliards d'euros. Le trafic sur les autoroutes gérées par le groupe s'est accru de 26,7 % en Espagne, 18,8 % en France, 38,6 % au Chili, 8,6 % au Brésil et 17 % au Mexique, comparé à 2020. 

Le trafic passagers des Aéroports de la Côte d'Azur, gérés par Atlantia, a, lui, augmenté de 42,8 %. Pour les Aéroports de Rome, la progression a été de 22,2 %. L'activité aéroportuaire est cependant loin d'avoir renoué avec les niveaux d'avant la pandémie, restant en nette baisse (- 68 %) par rapport à 2019.

 

ça roule pour APRR

La société d'autoroutes APRR, filiale d'Eiffage, a fait part mercredi d'un bond de 28,8% de son chiffre d'affaires hors construction au quatrième trimestre par rapport à la même période un an plus tôt lorsque le trafic autoroutier avait été fortement affecté par les restrictions sanitaires.

Le chiffre d'affaires hors construction d'APRR a atteint 658,9 millions d'euros au cours des trois derniers mois de l'année, a indiqué le groupe, contre 511,7 millions d'euros au quatrième trimestre 2020.

Le trafic autoroutier a crû de 36,1% par rapport au dernier trimestre de 2020, à la faveur d'une hausse de 44,8% du trafic de véhicules légers. Il a également dépassé de 2,3% son niveau du quatrième trimestre 2019, avant le début de la pandémie de coronavirus.

Le trafic d'APRR n'a toutefois pas encore retrouvé l'an dernier son niveau de 2019, affichant un recul de 5,6% par rapport à cette période qui n'avait pas été affectée par les restrictions sanitaires.

Sur l'ensemble de l'année dernière, APRR a dégagé un chiffre d'affaires hors construction de 2,57 milliards d'euros, en hausse de 18,4% par rapport à 2020.

Eiffage publiera ses résultats pour le quatrième trimestre le 23 février.

 

 

mercredi 26 janvier 2022

du côté de chez Vinci

Fini de vendre du rêve, chez Vinci aussi les NAO c'est du sport avec, comme par hasard, les mêmes éléments de langage que dans les autres sociétés d'autoroutes!

Moyenne d'inflation .... bla bla bla ... effet covid ... la bla bla ... conjoncture incertaine ... bla bla bla

Pendant ce temps, nos dirigeants se rincent sans mesure des objectifs rémunérés et les actionnaires se frottent le portefeuille.

 




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calendrier paie 2022

 


mercredi 19 janvier 2022

Non, l’État ne les récupérera pas gratuitement en fin de contrats !

Autoroutes : re-nationalisation piège à cons ?

 

Septembre 2021, rappelez-vous : deux candidats à la présidentielle, Marine Le Pen et Arnaud Montebourg formulent le souhait de « nationaliser » les sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA).

Ce à quoi le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, répond très vite qu’en procédant ainsi, « c’est 40 milliards d’euros qui vont devoir être déboursés, pour financer une telle nationalisation, alors que si on attend dix ou quinze ans [la fin des premiers contrats de concession passés avec les SCA], on peut récupérer ces autoroutes pour zéro euro ».

Même son de cloche du côté de Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué chargé des Transports : « Les sociétés d’autoroutes ont été privatisées en 2005 [ils parlent des SCA dites historiques, appartenant à Vinci, Eiffage et Abertis]. Entre 2031 et 2036, les privatisations arrivent à échéance. En 2031, les plus grosses concessions reviendront donc à l’État. Gratuitement. Pour 0 euro. Si on les renationalise aujourd’hui, on devrait payer pour indemniser les sociétés concessionnaires d’autoroutes. Et payer cher : entre 45 et 50 milliards d’euros », revendique-t-il sur son fil Twitter.

On pourra noter qu’entre ces deux déclarations de Le Maire et Djebbari, livrées à moins de 10 jours d’intervalle, on est passé de 40 à… 55 milliards d’euros, la nationalisation des SCA. Une paille ! On y reviendra plus loin…

1 – À la fin des contrats, l’État n’aura-t-il vraiment rien à débourser ?

Faux !

Comme nous l’explique le professeur de droit public Jean-Baptiste Vila, la règle générale dans un contrat de concession, c’est que « tout nouvel investissement, non prévu au contrat initial, doit être compensé. Cette compensation, cela peut être par exemple une hausse additionnelle aux péages et/ou un nouveau rallongement de la durée des contrats ». Et en cas de rallongement, il reste à préciser que depuis 2015 le Parlement doit le voter.

Si, malgré tout, ces nouveaux investissements n’ont pas le temps d’être amortis d’ici la fin du contrat, « ils peuvent également donner lieu au versement, à l’échéance de celui-ci, d’une indemnité compensatoire aux SCA par l’État », précise l’universitaire bordelais.

Or, c’est bel est bien ce qui est d’ores et déjà prévu ! C’est écrit noir sur blanc dans le dernier avenant au contrat signé avec la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN), l’une des filiales d’Abertis, appelée à supprimer, d’ici 2024, les péages physiques sur les autoroutes A13, entre Orgeval et Caen (201 km), et A14, entre La Défense et Orgeval (23 km).

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sources : francenewslive