Unsa Autoroutes

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lundi 10 juillet 2017

L'InfAutonome Mai Juin 2017

3éme numéro de notre InfAutonome




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Cessation Anticipée d’Activité



Un avenant à l’accord GEPP a été signé ce vendredi 7 juillet, par l’UNSA, la CGT, la CFE-CGC et la CFDT, portant sur l’article 17-4, relatif à la Cessation Anticipée d’Activité.

Les salariés de 58 ans et plus ayant choisi la cessation d’activité continueront à bénéficier de la mutuelle pour les frais de soins de santé ainsi  que de la prévoyance.

Ils  continueront aussi de percevoir les primes d’intéressement et de participation aux bénéfices même  si leurs montants seront différents du fait de cette cessation d’activité.

 - L’intéressement étant calculé pour moitié sur la rémunération et pour l’autre moitié sur le temps de présence qui seront de fait plus faibles
 - La participation sera quant à elle toujours calculée sur la rémunération annuelle brute qui sera elle aussi moins élevée.

De nouvelles dispositions concernant les bénéficiaires et la durée de la cessation anticipée d’activité ont été revues à la hausse.

Les salariés ayant 10 ans minimum d’ancienneté dans le Groupe Sanef et ayant travaillé pendant 5 ans en tant que travailleur posté ou modulé, ou ayant réalisé des nuits ou des astreintes, dans les 15 ans précédant l’entrée en vigueur de l’accord GEPP et/ou les salariés dont l’emploi est positionné en décroissance pourront bénéficier d’une  cessation équivalente à 18 mois maximum avant la date de liquidation de leur retraite (contre 12 mois précédemment).

Les autres salariés volontaires peuvent bénéficier d’une cessation équivalente à 12 mois maximum avant la date de liquidation de leur retraite (contre 6 mois précédemment).

Enfin, il sera versé mensuellement au salarié volontaire pendant la période de cessation anticipée d’activité un revenu de cessation représentant 85% de la rémunération brute de référence (au lieu de 70% précédemment).

Cet avenant est conclu pour une durée déterminée et prendra fin le 30 avril 2019. 

Pour plus d’informations et une étude personnalisée chiffrée, n’hésitez pas à contacter vos représentants Unsa Autoroutes

vendredi 7 juillet 2017

De l’autoroute publique aux péages privés



Le Canard enchaîné révèle cette semaine combien l’accord passé en 2015 entre l’État et les sociétés concessionnaires d’autoroutes — pourtant qualifié à l’époque de « gagnant-gagnant » par le ministre de l’économie Emmanuel Macron —, s’est fait au détriment de la puissance publique et donc de la collectivité. Mais pourquoi avoir privatisé les autoroutes ? En 2012, Philippe Descamps racontait cette histoire, emblématique du capitalisme de connivence à la française.

Amorcée par le gouvernement de M. Lionel Jospin, puis généralisée par celui de M. Dominique de Villepin, la privatisation des autoroutes illustre le capitalisme de connivence à la française. L’Etat impose le système coûteux du péage, assume l’essentiel des risques, puis organise la captation de la rente par les grands groupes.

Lusage des autoroutes est en principe gratuit . » Enjolivée par cette belle proclamation, la loi de 1955 portant statut des autoroutes a instauré dans les faits la règle du péage. Ce texte restaurait l’un des droits féodaux abolis par la Révolution française, et fondait un système mêlant investissements publics et bénéfices privés. Le recours aux sociétés d’économie mixte concessionnaires d’autoroutes (Semca, dont le capital reste contrôlé majoritairement par l’Etat) financées par le péage n’était dans un premier temps prévu que « dans des cas exceptionnels » ; mais il devint rapidement la norme, au nom du « rattrapage ». En ce milieu des années 1950, l’Allemagne comptait déjà plus de trois mille kilomètres d’autoroutes et l’Italie, plus de cinq cents ; la France, à peine quatre-vingts.

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Auteur de l’article : Philippe Descamps
sources : le Monde-Diplomatique

mercredi 5 juillet 2017

Entre l'Etat et les sociétés d'autoroutes, un accord secret à plusieurs milliards



Un accord conclu par Bercy, lorsqu’Emmanuel Macron était ministre de l'Economie, offre plusieurs milliards d'euros aux sociétés d'autoroutes, révèle le "Canard enchaîné".

A l'heure des grands départs, ce sont des révélations qui risquent de ne pas passer... Le nouveau plan autoroutier d'un milliard d'euros annoncé par le gouvernement en septembre dernier s'accompagnait d'une hausse salée du tarif des péages, "comprise entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020", pour financer 30 opérations routières du type échangeurs, ainsi que la création d'aires de covoiturage et d'aménagements environnementaux (murs anti-bruits, écoponts).

"Si l'on veut à la fois que notre équipement autoroutier corresponde à la qualité de ce que doivent être aujourd'hui, notamment au niveau européen, les moyens de transport, et si on veut prévoir des investissements, ça me paraît normal que ce soient les utilisateurs qui paient et pas l'ensemble des ménages", justifiait alors le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone.

Mais ce que les usagers ne savent pas, c'est que ces dernières hausses tarifaires résultent en réalité d'un bras de fer disputé, au printemps 2015, entre l'Etat et les sociétés concessionnaires. D'un côté, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron et la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal réclamaient un vaste programme de travaux. De l'autre, les sociétés exigeaient des compensations financières. Le montant conclu entre les deux parties n'a jamais été publié... Mais, selon "Le Canard enchaîné", il s'élèverait à plusieurs milliards d'euros.

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sources : l'Obs

dimanche 2 juillet 2017

Accidents : le danger permanent des patrouilleurs des autoroutes



Les "hommes en jaune" sont régulièrement percutés pendant qu'ils travaillent. A l'approche des vacances, un rappel de vigilance s'impose. 


Ils sont les anges gardiens de la route et pourtant, on ne fait pas attention à eux. Les autoroutes tirent le signal d'alarme. Selon l'Observatoire des comportements de la Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France), dévoilé jeudi matin, 75% des automobilistes ne ralentissent pas à l'approche des zones de travaux : 44% sont même à plus de 120 km/h et 14% à plus de 130 km/h.
124 camions jaunes percutés en 2016. En pratique, ces chiffres se traduisent par beaucoup de tôle froissée, notamment celle des fourgons jaunes des secours autoroutiers. L'an dernier, 124 d'entre eux ont été percutés sur tout le réseau français par des automobilistes distraits ou endormis. Pire, ce chiffre augmente sans cesse, mettant en péril la vie des salariés des autoroutes, les fameux "hommes en jaune".

"J'ai été projeté". Des hommes comme Laurent, patrouilleur pour Vinci Autoroutes. Un mardi de mai, en 2009, sur l'A8 dans le Var, il charge des panneaux sur une remorque avec son collègue. Il fait beau, grand soleil, mais Laurent ne voit pas le camion qui leur fonce dessus. "J'étais sur la bande d'arrêt d'urgence. Je rangeais un panneau, c'est mon collègue qui regardait la circulation. Il a crié, je n'ai pas entendu, c'est arrivé très vite." Un camion percute la remorque et le fourgon. "J'ai été projeté de l'autre côté de la glissière dans le talus. La première chose que je vois, c'est du sang coulant sur ma jambe. J'avais un petit trou, visuellement rien de grave. C'est le bruit de l'impact qui m'a traumatisé."

Accidents en hausse. Il faut trois mois à Laurent pour s'en remettre. Son collègue est gravement blessé au genou. Le fourgon, lui, est ouvert en deux, comme une boite de conserve. Le chauffeur du poids lourd s'est endormi au volant. Huit ans après, Laurent est hyper vigilant quand il travaille. Il y a trois jours encore, son fourgon a une nouvelle fois été frôlé par un camion. Le danger est permanent : depuis le 1er janvier, 43 véhicules de sécurité de Vinci autoroutes ont été percutés, soit une augmentation de 70% de ces accidents en seulement six mois.

Sources et crédits vidéo : Europe1

Autoroutes : le comportement des conducteurs français ne s’améliore pas



Selon une étude de l’observatoire Sanef des comportements sur autoroute, la vitesse moyenne a augmenté et le respect des distances de sécurité s’est dégradé en 2017.

À l’approche des départs en vacances, l’observatoire Sanef a livré les chiffres de son étude menée en mars 2017 et a rappelé les règles de conduite sur autoroute. Selon les résultats, le comportement des conducteurs sur autoroute, qui s’était dégradé en 2016, ne s’est pas amélioré en 2017.

L’étude Sanef a été réalisée par le centre d’études public Cerema sur une portion de 70 km de l‘autoroute A13, dans une zone neutre (linéaire et sans particularités pouvant influencer la conduite) représentative du réseau autoroutier français. Au total, la station de comptage a observé un échantillon de 158 277 véhicules sur une semaine, soit 22 000 véhicules par jour, dont 12 % de poids lourds : des chiffres proches de la moyenne nationale. Pour compléter les observations, le Cerema a également utilisé des moyens embarqués à bord d’un véhicule roulant à 110 km / h.

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