Unsa Autoroutes

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samedi 25 septembre 2021

ce monde merveilleux de la surperformance

"Mon client, qui réalisait à l’époque un chiffre d’affaires 3 fois plus important que la moyenne, a été licencié parce que son employeur lui reprochait d’avoir omis d’appliquer une procédure dans son travail. Et alors même qu’il avait accepté de remplacer un de ses collègues absents.

… « Ne vous laissez pas déborder », car le jour où vous négligerez une tâche parce que votre employeur vous en aura rajouté et rajouté, vous pouvez être mis en porte-à-faux, voire licencié."

Combien de cas similaires dans nos entreprises ?

On vous promet de faire partie d’un monde béni, d’une belle confrérie, où tout le monde se tutoie et s’appelle par son prénom, voire par son petit surnom affectif.

On vous charge de travail, « pas grave c’est pour ton bien ».

Puis, un jour, vous faites ressentir que la surcharge de travail est difficilement gérable, normal vous faites votre travail et celui de votre supérieur (pour le plus grand bien de ses objectifs rémunérés). 

On vous répondra que vous ne savez donc pas gérer vos tâches de travail, que vous n’êtes tout compte fait pas à votre place dans cette confrérie.

Ce monde béni se transformera donc en monde hypocrite. Soit vous réussirez à vous en échapper, à renier toute forme d’évolution future dans cette boite (et même dans d’autres tant ils vous savonneront la planche), soit ils vous « aideront » à trouver rapidement la porte de sortie en se cachant derrière votre prétendue incompétence qu'ils ont eux-mêmes orchestrée.

Vous vous rendrez compte, mais beaucoup trop tard, que nous ne sommes pas fait pour évoluer dans ce monde de faux semblants. Il est réservé à une certaine « élite », ou qui se considère comme tel.

Et ces « élites » n’aiment pas en accueillir d’autres, surtout issues d’une caste qu’ils jugent inférieure.

On vous fera juste croire que vous êtes la bienvenue, mais vous ne serez qu’une sorte « d’équilibrage ».

Certains ont malheureusement eu des réveils douloureux...

Extrait Midi Libre 25/09/2021

« Je suis surchargé de travail »
Un argument "tarte à la crème" qu’il est difficile de prouver lorsqu’on est avocat.
C’est pourtant ce qu’est parvenu à faire Maître Eric Rocheblave, avocat montpelliérain spécialiste en droit du Travail et droit de la Sécurité Sociale


jeudi 16 septembre 2021

Des CRS placent un poids-lourd en travers de l'A1 pour intercepter un chauffard ivre qui roulait à contre-sens

Couillu mais efficace... 
Par contre, le manuel de balisage SETRA est en sueur !
 
C'est une histoire qui fait froid dans le dos. Dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12 septembre, les CRS du Nord-Pas-de-Calais ont intercepté un chauffard ivre qui roulait à contre-sens sur l'A1 à 150 km/h. Ils ont bloqué l'autoroute en plaçant un semi-remorque en travers.

Peu avant 5h du matin, ce dimanche 12 septembre, les CRS de la compagnie autoroutière du Nord-Pas-de-Calais sont appelés pour un chauffard qui roule à contre-sens sur l'A1 à hauteur de Biache-Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais. Il remonte vers Lille.

Deux patrouilles prennent l'autoroute dans le bon sens. L'une ralentit la circulation pour tenter de diminuer les risques, l'autre roule vers le chauffard pour essayer de le raisonner.

Mais ni le gyrophare, ni la sirène, ni les appels de phares ne suffisent à faire ralentir le conducteur. C'est un homme d'une trentaine d'années, qui a passé la soirée en discothèque à Tournai, et qui voulait rentrer chez lui, dans le Valenciennois. Il est alcoolisé. A plus de deux fois la limite autorisée.

Un camion en travers de la route comme barrage

mercredi 15 septembre 2021

Groupe Sanef : Gestion des Emplois et Parcours Professionnels

A l’approche de nouvelles négociations relatives aux Gestions des Emplois et Parcours Professionnels, cette réunion annuelle de suivi pose un « presque bilan » de l’application de cet accord depuis sa mise en place en 2019.

 


 

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Actualité de la branche

 




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La renationalisation des autoroutes rapporterait-elle des milliards d'euros à l'Etat, comme l'affirment Arnaud Montebourg et Marine Le Pen ?

Le coût de la reprise en main de la gestion du réseau autoroutier par une régie publique est estimé entre 20 et 40 milliards d'euros. Des incertitudes planent sur la capacité de l'Etat à être un bon gestionnaire.

Renationaliser les autoroutes. Arnaud Montebourg comme Marine Le Pen ont fait de cette promesse l'un de leurs premiers arguments au moment de lancer leur campagne pour l'élection présidentielle. La candidate du Rassemblement national a même chiffré, dans un entretien au Figaro le gain potentiel, pour les automobilistes comme pour l'Etat. La reprise en main par la puissance publique permettrait de "faire baisser de 10 à 15% le prix des péages" et de "livrer un milliard et demi d'euros par an au budget de l'Etat". La renationalisation est-elle possible ? La fin des concessions privées serait-elle si profitable ? Comme souvent, lorsque l'on regarde en détail les conséquences d'une telle proposition, les réponses ne sont pas si simples.

Pas de nationalisation sans indemnisation "juste"

lundi 13 septembre 2021

L’Espagne supprime les péages des principales autoroutes de Catalogne

Le gouvernement espagnol a décidé de ne pas prolonger les concessions détenues jusque-là par des filiales du groupe Abertis.

Plus de 500 kilomètres d’autoroutes sont devenues gratuites, en Catalogne, mercredi 1er septembre, le gouvernement espagnol ayant décidé de ne pas prolonger les concessions détenues jusque-là par des filiales du groupe Abertis. Fini, donc, les péages sur l’AP-7 entre La Jonquère, à la frontière française, et Tarragone, dans le sud de la région du nord-est de l’Espagne, ainsi que sur l’AP-2, entre El Vendrell, sur la côte, et la région de l’Aragon, à l’ouest.

Sur ces deux autoroutes, appartenant à l’Etat, plus de 100 000 véhicules par jour circulent, dont environ 20 000 camions. Le gouvernement catalan a, pour sa part, pris une décision semblable pour deux voies rapides de propriété régionale, dont l’autoroute du Maresme, la plus ancienne voie payante d’Espagne, en service depuis 1969.

Ne pas prolonger la durée des concessions autoroutières, qui devaient arriver à échéance durant son mandat, est un engagement pris par le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 2018. Depuis, près de 600 kilomètres d’autoroutes à péages, construits il y a quarante à cinquante ans, sont devenus gratuits, à commencer par l’AP-1, entre le Pays basque et la Castille, puis l’AP-4, qui relie Séville et Cadix, en Andalousie, et le tronçon de l’AP-7, entre Alicante et Tarragone, qui longe la côte méditerranéenne.

« Une spoliation »

Avec les tronçons catalans, ce sont plus de 1 000 km d’autoroutes qui voient disparaître leurs stations de péages. Cependant, la gratuité de la circulation devrait y être provisoire. Dans le plan espagnol de relance envoyé à Bruxelles fin avril, le gouvernement s’est engagé à « développer un système de paiement pour utilisation du réseau de voies de haute capacité qui permette de couvrir les coûts de maintenance et d’intégrer les effets négatifs du transport routier ». Il se donne un an pour élaborer un nouveau schéma de financement des autoroutes, sur le modèle des vignettes, comme en Suisse, ou du paiement au kilomètre, comme au Portugal, et jusqu’en 2024 pour l’appliquer. Au passage, tous les automobilistes devraient être logés à la même enseigne, où qu’ils vivent.

Jusqu’à ce mercredi, la Catalogne était, en effet, la région d’Espagne avec le plus de kilomètres d’autoroutes à péage : près de la moitié du réseau, contre environ 18 % dans le reste du pays. Une situation qui avait alimenté, ces dernières années, le discours victimiste des nationalistes catalans. « C’est une spoliation qui durait depuis trop longtemps », a encore déclaré le vice-président du gouvernement catalan, l’indépendantiste Jordi Puignero, le 26 août, avant de prévenir que « le modèle selon lequel les Catalans paient et les citoyens espagnols non, ne se répétera pas ».

En attendant, les écologistes s’inquiètent des conséquences de la fin des péages sur la fréquentation des trains de banlieue et craignent une forte augmentation du trafic routier.

sources : lemonde.fr 

 


lundi 6 septembre 2021

Environnement, souffrez-vous de « jettomanie » sur les routes ?

« J’aimerais dire aux gens qu’une bouteille en plastique jetée sur l’autoroute peut nous coûter la vie »

 


Plus d’un Français sur quatre jette ses déchets par la fenêtre de sa voiture, selon une étude de Vinci Autoroutes. Chaque année, en France, 9.125 tonnes de déchets sont ramassées sur les voies des autoroutes, dont 90 tonnes sur l’A10 et l’A11, en Eure-et-Loir. Nous avons suivi un patrouilleur qui, tous les jours, risque sa vie pour ramasser les déchets des “jettomanes”.

En France, d’après une étude réalisée par la fondation Vinci Autoroutes, sur les routes des vacances, 28 % des Français, soit plus d’un sur quatre, jette ses déchets par la fenêtre. Chaque année, 9.125 tonnes sont ramassées, soit 25 tonnes par jour. L’entreprise appelle ce phénomène la “jettomanie”.

Depuis 11 ans, Charly sillonne chaque jour les quelque 100 km d’autoroute A11 et A10, les six aires de repos, quatre aires de services ainsi que les deux péages, appartenant à l’entreprise Vinci, en Eure-et-Loir. Charly fait partie des quinze patrouilleurs du réseau Cofiroute, situé à Thivars.
 
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En juillet, le trafic autoroutier du réseau Vinci est repassé au-dessus de son niveau de 2019

Le groupe de construction et de concessions Vinci enregistre un beau mois de juillet, avec un trafic autoroutier en hausse de 6,3% sur deux ans. La situation est plus compliquée chez Vinci Airports. 

Après des mois de crise sanitaire, de confinement et de frustration, l’envie de vacances et de dépaysement était grande. Nombreux sont ceux à avoir profité de la levée des restrictions sanitaires pour s’évader…

Les chiffres du trafic autoroutier publiés par Vinci confirment cette tendance. En juillet, le trafic a dépassé de 6,3% son niveau de 2019 (la comparaison sur un an n’est pas pertinente). La performance est tirée par les véhicules légers, dont le trafic a été 7,6% supérieur à ce qu’il était il y a deux ans. Pour les poids lourds, à l’inverse, Vinci note une baisse de 3,5% par rapport au niveau de 2019, en raison d’un effet calendaire défavorable. Il y a eu « deux jours ouvrés de moins en juillet 2021 par rapport à juillet 2019 », explique le groupe.

 

 

Le trafic autoroutier est en progression

 

D’après le rapport du groupe Atlantia, le trafic sur les autoroutes SANEF a progressé de 14% (entre le 1er janvier et le 08 août 2021) par rapport à la même période en 2020.

En 2020, les restrictions de déplacements gouvernementales ont fortement impacté le trafic autoroutier. L’effet inverse est observé en 2021 : même avec les restrictions, les français se sont largement plus déplacés, particulièrement entre les semaines 13 & 23 avec une forte progression de 188% en moyenne sur les autoroutes SANEF.