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dimanche 30 avril 2017

Le projet sur Abertis pas à l'ordre du jour d'Atlantia-sources

Le conseil d'administration de l'opérateur italien d'autoroutes Atlantia ne discutera pas ce jeudi, lors de sa réunion, d'une éventuelle offre d'achat sur son concurrent espagnol Abertis, a-t-on appris de plusieurs sources proches du dossier.

Le conseil examinera plutôt la vente d'une participation minoritaire dans la filiale autoroutière Autostrade per l'Italia, ont précisé les sources.

La société d'investissement dans les infrastructures de l'assureur Allianz et trois autres prétendants cherchent à acquérir une participation de 15% dans Autostrade per l'Italia, ont indiqué des sources.

Atlantia, qui cherche à financer son développement à l'international, pourrait recevoir plus de deux milliards d'euros en cédant Autostrade, selon des analystes.

Une source proche du dossier avait dit à Reuters le 18 avril qu'Atlantia envisageait de nouveau un mariage avec Abertis afin de donner naissance à un groupe pesant plus de 35 milliards d'euros en Bourse.
 
sources : lesechos.fr/ Reuters 
 

Atlantia: le rapprochement avec Abertis doit se faire de manière "amicale"

Le rapprochement entre les groupes autoroutiers Abertis et Atlantia doit se faire de manière "totalement amicale", a souligné vendredi le patron du concessionnaire italien, Giovanni Castellucci.

S'exprimant à l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires à Rome, il a expliqué qu'un tel rapprochement entrait dans la stratégie d'Atlantia car il lui permettrait d'"accélérer tant (sa) diversification internationale que l'optimisation du coût du capital".
Mais une telle opération "doit être totalement amicale, nous voulons être une solution et non un problème", a-t-il noté.

"Sans l'implication (de CaixaBank, le principal actionnaire d'Abertis), la chose ne nous intéresse pas", a encore dit M. Castellucci, en soulignant qu'avec Abertis "il y a une estime réciproque".

Il a souligné qu'il était pour le moment nécessaire d'"utiliser le conditionnel": "tout est au conditionnel", a-t-il dit, en expliquant que "les fuites avaient nécessairement conduit à une accélération du processus".

Mais "nous ne resterons pas longtemps dans l'incertitude", a-t-il ajouté.
Abertis, gestionnaire des autoroutes françaises Sanef, a annoncé mardi avoir reçu une offre de rapprochement d'Atlantia, opération qui, si elle se concrétisait, donnerait naissance à un mastodonte du secteur, gérant 13.600 kilomètres avec un chiffre d'affaires cumulé de plus de 10 milliards d'euros.

Les deux groupes avaient déjà failli fusionner en 2006, mais l'opération avait échoué à cause de l'opposition du gouvernement italien.

Autoroutes : vers la création d'un géant italo-espagnol pesant plus que Vinci ?

Le groupe autoroutier espagnol Albertis, gestionnaire des autoroutes françaises Sanef, a annoncé mardi avoir reçu une offre de rapprochement de la part de l'italien Atlantia. Les deux entreprises ignorent encore pour l'heure la forme que pourrait prendre ce rapprochement. 
 
Réunies, ces entreprises pèseraient plusieurs milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le rapprochement entre l'espagnol Abertis et l'italien Atlantia pour créer un géant mondial des autouroutes pourrait prendre la forme d'une offre publique d'achat (OPA) amicale, mais ni la date ni le prix de l'opération ne sont encore fixés, selon Abertis.
Les dirigeants des deux groupes ont évoqué au cours d'une réunion "la possibilité de structurer l'opération comme une offre publique d'achat d'actions sur Abertis [...] sans parvenir à une proposition concrète" pour l'instant, explique Abertis dans un communiqué publié dans la nuit de mardi à mercredi.

"A ce jour, les valorisations possibles de Abertis et/ou Atlantia n'ont pas été fixées, ni les prix d'une éventuelle opération, ni aucune autre condition", précise le communiqué. Abertis précise que son conseil d'administration ne s'est pas réuni pour débattre du projet, et souligne ne pas savoir "si une éventuelle opération se concrétisera".

Mardi, le groupe autoroutier espagnol, gestionnaire des autoroutes françaises Sanef, avait annoncé avoir reçu une offre de rapprochement de la part d'Atlantia.

Une fusion échouée en 2006 

Les deux groupes avaient déjà failli fusionner en 2006, mais l'opération avait échoué à cause de l'opposition du gouvernement italien. Le chiffre d'affaires cumulé des deux groupes dépasserait celui de la branche concessions du français Vinci, leur grand concurrent, qui a facturé environ 6,3 milliards d'euros en 2016.
Atlantia a publié un chiffre d'affaires de près de 5,5 milliards d'euros en 2016. La société italienne, cotée en Bourse, exploite 5.000 kilomètres d'autoroutes en Italie, au Brésil, au Chili, en Inde et en Pologne. Elle gère également les aéroports de Fiumicino et Ciampino à Rome, ainsi que ceux de Nice, Cannes-Mandelieu et Saint-Tropez en France. Son premier actionnaire est la famille Benetton via le groupe Edizione, qui détient 30,25% du capital.

Abertis se présente comme le premier gestionnaire mondial d'autoroutes, avec plus de 8.600 kilomètres dans 14 pays en Europe, Amérique et Asie. Son chiffre d'affaires a atteint 4,9 milliards d'euros en 2016. Le premier marché d'Abertis est la France, via le concessionnaire Sanef, dont il détient près de 90% du capital après plusieurs rachats de participations depuis janvier.

sources : latribune.fr / AFP

mercredi 12 avril 2017

Des conducteurs de poids lourds " hommes en jaune " d'un jour



Vinci invite des conducteurs de poids lourds à exercer le métier de patrouilleur. Objectif : leur faire découvrir l’autoroute sous un autre visage et attirer leur attention sur la sécurité.




Sur la voie de gauche de l'autoroute A 83, au niveau du viaduc de l'Egray, le trente-huit tonnes passe à 90 km/h. « Attention, ça va secouer un peu », lance Pascal au volant de son fourgon aux couleurs de Vinci. Pascal est ce qu'on appelle un « homme en jaune » et il participe ce matin-là à un exercice un peu particulier.

Le concessionnaire autoroutier accueille trois conducteurs de poids lourds de l'entreprise Antoine de Cholet (200 camions, 300 conducteurs). Objectif de cette journée, leur faire découvrir le quotidien des employés et leur apprendre le mode de fonctionnement de l'autoroute.

" C'était très angoissant "
L'exercice est basique, mais peut-être l'un des plus impressionnants du métier : baliser un chantier, donc poser des cônes et ensuite les enlever. Raphaël Moreau, responsable relations humaines et chargé de la formation chez le transporteur choletais, ne regrette pas d'avoir accepté l'invitation de Vinci : « Hier, un chauffeur est venu en pensant perdre une journée, le soir il avait changé d'avis en nous disant que c'était très angoissant ».

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Sources : lanouvellerepublique.fr
crédits photo : NR Eric Pollet

L'espagnol Abertis prêt à investir en échange de concessions autoroutières




"Donnez, Donnez, Donnez Moi
Donnez, Donnez, Donnez moi encore
je ne vous le rendrai pas ..."

Abertis, une des principales entreprises de gestion d’infrastructure au monde, vient d’annoncer par l’intermédiaire de son directeur général Francisco Reynes être prêt à investir 4 milliards d’euros de travaux en France. En échange, le groupe, dont la participation dans la Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France est de 90%, espère obtenir de nouveaux prolongements de concessions.

Après avoir récemment augmenté sa participation dans la Sanef (Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France), passant de 72 à 90%, le groupe Abertis a mis en avant sa volonté d’investir encore plus dans l’hexagone.

Une initiative qui fait suite au débat engagé il y a un mois sur l’état du réseau autoroutier de l’hexagone, entre le Sénat qui juge la situation alarmante, et la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer, qui affirme que leur état est « satisfaisant ».

Dans une interview avec le journal Les Echos publiée ce lundi 10 avril, le directeur général d’Abertis, Francisco Reynes, s’est exprimé sur les intentions du groupe.

« Comme l’avait demandé François Hollande en juillet dernier, nous avons identifié les besoins d’investissements potentiels sur notre réseau où à proximité de celui-ci », a déclaré M.Reynes, avant d’affirmer que « les 150 millions qui viennent d’être annoncés pour le réseau Sanef n’en représentent qu’une petite partie ».

Des travaux ciblés
Il a ensuite expliqué que « nous travaillons sur un certain nombre de propositions, qui représentent au total près de 4 milliards d’euros de travaux », avant de préciser que ces même travaux seraient essentiellement en Île-de-France, où la Sanef exploite 5 des 7 autoroutes qui y mènent.

« Les automobilistes le constatent tous les jours, les portions d’autoroutes publiques qui relient le périphérique parisien à notre réseau sont de plus en plus congestionnées, certaines sections ont besoin d’être rénovées », a-t-il reconnu. Pour régler la situation et répondre à ces besoins de rénovation, il propose de reprendre ces sections dans son réseau.

Serait entre autre concerné la portion sur l’A1 entre Paris et l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, dont M. Reynes a vanté le potentiel d’amélioration de la circulation.

« Abertis est prêt à consentir les investissements nécessaires, en échange d’une contrepartie raisonnable », à savoir une extension de la durée des concessions. Une affaire qui lui semble juste et profitable, tant pour les salariés et les clients que les actionnaires, a-t-il justifié.
Le gouvernement à l’action
Cette demande d’extension de la durée des concessions n’arrive pas par hasard. Le plan de relance autoroutier prévu par l’état le 28 juillet dernier, pourvu de 800 millions d’euros financés par les collectivités locales et une « faible » augmentation des péages, ne prévoit pas un allongement de la durée des concessions.

C’était pourtant le cas lors du plan de relance autoroutier précédent signé en 2015 entre l’Etat et les concessionnaires des autoroutes françaises. À l’époque, le plan était alors doté de 3,2 milliards d’euros.

sources : AFP