Unsa Autoroutes

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dimanche 11 décembre 2016

Autoroutes : hausse des accidents mortels liés à l'inattention, campagne de l'ASFA contre le téléphone au volant








Si l'inattention était impliquée dans 4% des accidents mortels avant 2010, elle représente aujourd'hui 17% des cas. Un forte croissance que l'on peut notamment imputer à l'explosion de l'utilisation du téléphone au volant. Face à cette importante évolution, l'ASFA, l'association, lance une campagne de sensibilisation pour rappeler aux conducteurs de rester concentrés sur la route.

Sécurité routière : le portable, fléau mortel à 130 km/h



Les accidents liés à l'inattention sur autoroute sont quatre fois plus nombreux qu'en 2010. Principal coupable ? Le téléphone, cible d'une campagne d'information.

Une nuit sur autoroute. La chaussée est sèche. Pierre se penche pour changer la musique diffusée par son portable. Sa voiture fait une embardée, part en tonneaux puis s'immobilise sur le toit sur la voie du milieu. Il parvient à s'extraire du véhicule. Mais, derrière lui, un autre conducteur, qui circule à vive allure sur la voie médiane, voit au dernier moment la voiture accidentée, sur le toit tous feux éteints. L'automobiliste la percute puis finit sa course sur la file de droite. Pierre est tué. Sur les 174 personnes décédées l'an dernier sur autoroute, 17 % ont perdu la vie, comme Pierre, à cause d'un moment d'inattention.

C'est ce que révèle une étude réalisée par l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa). Si la somnolence, l'alcool et la vitesse restent les trois principales causes de mortalité sur le réseau autoroutier, l'Asfa constate qu'il y a eu 2016 quatre fois plus d'accidents mortels liés à l'inattention qu'en 2010. Et qui dit inattention dit essentiellement usage du téléphone en conduisant.

Lire la suite sur le site du parisien.fr : lien

Autoroutes : le marché de dupes dévoilé sur le « gel » des péages



Un rapport indique que le prétendu « gel » des tarifs des autoroutes décidé par l’Etat en 2015 rapportera en fait 500 millions d’euros de plus aux grandes sociétés privées qui les exploitent.
Et un scandale de plus dans le dossier déjà épais de la privatisation des autoroutes.  Selon un rapport rédigé par l’Autorité de la régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), le « gel »  des tarifs des péages autoroutiers, décidé en 2015 entre l’Etat et les concessionnaires autoroutiers en plein scandale de la rente constituée sur le dos des usagers, devrait au final gonfler les poches des seconds. Car les hausses des tarifs qui suivront le « dégel » des tarifs, entre 2019 et 2023, permettra aux grandes sociétés de se « refaire » rapidement et abondamment. Au total, calcule l’Arafer, les augmentations devraient en effet rapporter plus d’argent que ce que leur coûte le gel des tarifs, avec une plus-value estimée à un demi-milliard d’euros.

Les rois du bitume font la loi



Pour le porte-monnaie des Français, les années électorales ont parfois du bon. Les hausses des prix réglementés par le gouvernement sont le plus souvent modérées. En vertu de cet adage, les automobilistes devraient se réjouir de la hausse des tarifs autoroutiers de février 2017. Avec +0,76 % en moyenne sur l’ensemble des 8 000 km du réseau exploité par trois groupes internationaux (Vinci avec ASF, Cofiroute et Escota, Eiffage avec APRR et Area, Abertis avec Sanef et SAPN), c’est la deuxième plus faible augmentation depuis une dizaine d’années, après le gel imposé par Ségolène Royal en 2015, et sans doute pour longtemps.



En effet, dès 2018, et pour trois ans, les tarifs autoroutiers auront droit à un nouveau coup d’accélérateur. Le plan de relance autoroutier version 2016, troisième du nom et deuxième de la mandature de François Hollande, prévoit un petit supplément de 0,3 % à la formule ordinairement appliquée pour calculer la hausse des tarifs. Ce choix s’explique par le pragmatisme : toucher à la durée des concessions nécessite une loi, et le risque de voir un débat parlementaire en remettre une couche sur le scandale des autoroutes, comme ce fut le cas en 2014-2015. Avec la modification tarifaire, c’est plus simple, car elle relève d’un simple petit décret.

mercredi 7 décembre 2016

Tarifs des autoroutes : l’autorité de régulation estime que les automobilistes seront pénalisés



Pour l’autorité indépendante, l’accord que les concessions ont signé avec l’Etat en 2015 coûtera 500 millions d’euros de plus aux automobilistes.

« Je ne suis pas un procureur, je ne cite que des chiffres. » Bernard Roman, le nouveau président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), ne veut pas raviver la polémique opposant des sociétés d’autoroutes à la santé florissante à des automobilistes piégés par des hausses des prix des péages.

C’est pourtant ce qui ressort de la première synthèse des comptes des concessionnaires publiée, mardi 6 décembre, par l’autorité indépendante depuis sa nomination, le 20 juillet. Avec d’un côté des dividendes qui font plus que doubler et de l’autre des tarifs grimpant plus que prévus, avec l’approbation du gouvernement.

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Prix des péages : les automobilistes se sont fait rouler


L'Etat a décidé un gel du prix des péages d'autoroutes en 2015. Un faux cadeau : selon un rapport paru hier, les Français vont payer 500 M€ de plus.


Heureux comme un concessionnaire d'autoroutes. Dans son premier rapport annuel sur le secteur publié hier matin, le gendarme du rail et de la route, l'Arafer, révèle que le gel des prix des péages, ordonné par l'Etat en 2015, va en réalité coûter environ 500 M€ de plus aux automobilistes sur les vingt années à venir.

Début 2015, en pleine polémique sur la rente des autoroutiers, dénoncée dans un rapport de l'Autorité de la concurrence, le gouvernement et la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, décident que la hausse des péages, pourtant mécanique chaque année, n'aura pas lieu. En avril de la même année, les ministères de l'Economie et de l'Environnement et les concessionnaires signent un protocole d'accord. Celui-ci entérine une prolongation de la durée des concessions en échange d'investissements supplémentaires sur le réseau.

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samedi 26 novembre 2016

Renault: un salarié meurt après un malaise lors d'un entretien disciplinaire avec la direction

Mais non Monsieur, je vous assure, ça va bien se passer ... ce n'est qu'un entretien préalable... rien de bien grave, ce n'est que pour recueillir vos éléments de défense ... rien n'est décidé! ... ça va bien se passer ...



lundi 10 octobre 2016

Face au privé, l’État pigeon consentant

Autoroutes, ligne Charles-de-Gaulle Express, privatisation des aéroports… L’argent public coule à flots au profit d’entreprises du privé. Incompétence de l’État ou, dans l’opacité la plus totale, stratégie de cadeaux aux copains ? L’intérêt général y perd, les usagers en font les frais, mais les sociétés autoroutières,les grosses entreprises du BTP, elles, y gagnent. Démonstration en trois exemples.

Ce n’est pas la peine de négocier avec les sociétés concessionnaires d’autoroutes, ça « prendrait trop de temps » ! C’est ainsi que le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, a justifié, le 18 septembre, le lancement de « 30 opérations » sur les autoroutes. Pour ces raccordements ou aménagements d’aires, Vinci et Eiffage, mastodontes du BTP, et l’espagnol Abertis, qui exploitent le réseau, ne mettront pas la main à la poche. La facture de 1 milliard sera à la charge des collectivités et usagers, qui verront encore les péages augmenter (de + 0,3 % à + 0,4 % entre 2018 et 2020).

Sur les autoroutes, les aéroports ou les partenariats public-privé (PPP), les gros du BTP font toujours plus de cash, au détriment des contribuables. Le cas des autoroutes est particulièrement caricatural (lire encadré). Ce système ne « permet pas de garantir que les intérêts des usagers et de l’État sont suffisamment pris en compte », assénait la Cour des comptes. L’ARAFER, la nouvelle autorité de transports, se plaignait en juillet de ne pas avoir accès à tous les documents, et donc de ne pouvoir exercer un réel contrôle.

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vendredi 30 septembre 2016

Les Sanctions Disciplinaires en Entreprise

De quoi s’agit-il ? :

Constitue une sanction toute mesure, autre que les observations verbales, prise par l'employeur à la suite d'un agissement du salarié considéré par l'employeur comme fautif.
Cette mesure peut être de nature à affecter immédiatement ou non la présence du salarié dans l'entreprise, sa fonction, sa carrière ou sa rémunération.

Agissements punissables :

Il n'existe pas de liste légale des fautes pouvant entraîner une sanction. En pratique, peuvent justifier une sanction les agissements suivants :

  • le non-respect des règles de discipline fixées par le règlement intérieur ou par note de service,
  • le refus de se conformer à un ordre de l’employeur,
  • le non-respect de l’obligation de discrétion et de loyauté,
  • les critiques, injures, menaces, violences,
  • les erreurs ou négligences commises dans le travail,
  • tout acte de harcèlement (sexuel ou moral).

Sanctions pouvant être prononcées :

 Il n'existe pas de liste légale des sanctions pouvant être prononcées par l'employeur. En pratique, un agissement fautif du salarié peut entraîner, selon la situation, l'une des sanctions suivantes :

  • avertissement verbal ou écrit,
  • blâme,
  • mise à pied,
  • mutation,
  • rétrogradation,
  • licenciement pour faute réelle et sérieuse,
  • licenciement pour faute grave (sans préavis ni indemnité) ou lourde (ni préavis, ni indemnité, ni congés payés).
Il est interdit d'infliger une amende ou toute autre sanction pécuniaire au salarié ayant commis une faute.

Une sanction disciplinaire doit être justifiée et proportionnée à la faute commise.

La simple observation verbale n'est pas considérée comme une sanction disciplinaire.

Dans les entreprises de 20 salariés et plus, les sanctions applicables sont uniquement celles qui sont prévues dans le règlement intérieur.

Attention :
L’employeur ne peut ni sanctionner 2 fois la même faute, ni invoquer une sanction différente antérieure de plus de 3 ans pour justifier une nouvelle sanction.

samedi 24 septembre 2016

Vinci Autoroutes : 38 véhicules d'intervention accidentés en 1 an !



 En un an, 38 véhicules d'intervention ont été heurtés par des voitures ou poids lourds sur les autoroutes du réseau Vinci. Trop, c'est trop!
Mardi 20 septembre, sur l'A7 vers Aix-en-Provence, c'est un poids lourd qui a heurté le rétroviseur d'un véhicule de patrouille.
Le même jour, un autre camion a violemment percuté un véhicule d'intervention sur l'A9, dans le secteur de Montpellier/Nice Ouest.
Mercredi 21, rebelote sur l'A11, vers Le Mans.


Manque d'attention et somnolence
Heureusement, aucun personnel -les fameux hommes "en jaune"- de Vinci Autoroutes n'a été blessé.
Mais pour le concessionnaire qui gère plusieurs autoroutes en France -dont l'A8, l'A50, l'A57 où ce genre d'accidents s'est déjà produit- trop c'est trop.
Après 38 accidents de ce type depuis un an sur son réseau (plus de 100 au niveau national), Vinci Autoroutes dit "Stop!".
Dans un communiqué, l'entreprise rappelle que ces accidents qui sont "le plus souvent la conséquence directe d’un manque d’attention ou d’épisodes de somnolence des conducteurs. Les comportements à risque ne diminuent pas, et sont même en progression concernant les distracteurs tels que téléphone, tablette ou lecteur de DVD..."
Suite à ces accidents, une nouvelle campagne de sensibilisation est déployée sur l’ensemble des panneaux lumineux du réseau Vinci Autoroutes et sur Radio Vinci Autoroutes (107.7).


Comportements à risque
En février 2016, la Fondation Vinci Autoroutes pour une conduite responsable a dressé un état des lieux des comportements des Français au volant, interrogés par Ipsos.
Il en ressort que: - 45% des Français considèrent l’inattention comme l’une des principales causes d’accidents mortels.
- 26% des conducteurs, et 1 sur 2 (51%) parmi les 25-34 ans, envoient ou lisent des SMS ou des mails en conduisant.
- 41% des conducteurs téléphonent avec un système de conversation Bluetooth et un haut-parleur intégré.
- 30% ont déjà eu l’impression de s’être assoupis durant quelques secondes au volant.
- 25% ont déjà empiété sur la bande d’arrêt d’urgence.
- 60% des conducteurs pensent pouvoir lutter contre l’endormissement en écoutant de la musique et 9% en téléphonant.