Unsa Autoroutes

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lundi 2 octobre 2017

Sanef : un fourgon patrouilleur percuté sur A29

29 septembre : Encore une fois un collègue percuté par un semi remorque sur le secteur de Poix de Picardie. Notre ami est choqué. Nos sociétés d'autoroutes se doivent de réagir efficacement pour garantir notre sécurité.





 
Vers 12 h 40, vendredi 29 septembre, alors qu’il intervenait sur l’A 29, un patrouilleur de la société d’autoroutes SANEF a eu la peur de sa vie. Un camion est venu violemment percuter son véhicule, qui a été presque entièrement détruit. Miraculeusement, il s’en sort légèrement blessé, «  mais très choqué psychologiquement  », précisent les services de la Sanef.
Lorsque l’accident s’est produit, la victime venait de stationner son véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence, entre les sorties 11 et 12 (Aumale et Mortemer), direction Neufchâtel. Il voulait aller ramasser un objet en plastique tombé sur la chaussée. Il n’en a pas eu le temps.
Suite à cet accident, la Sanef rappelle que depuis le début de l’année, elle observe «  une recrudescence dramatique  » du nombre d’accidents impliquant son personnel. Plus 30 % par rapport à 2016. «  Notre agent s’en sort miraculeusement, mais nous déplorons le décès d’un de nos collaborateurs en mars sur l’A1. »
Pour inciter les automobilistes à plus de vigilance, la Sanef et la Direction interdépartementale des routes (DIR), ont prévu une action nationale les 20 et 21 octobre prochains. Pour le secteur Nord, cette manifestation aura lieu à Arras, sous forme d’ateliers ludiques. «  Le but est de sensibiliser les automobilistes et non de les culpabiliser », soulignent les services de la Sanef. Ils doivent réaliser que nos agents n’ont que leurs gilets jaunes et leur vigilance pour se protéger. » Ils rappellent que dans la plupart des cas, ce genre d’accidents est dû à des fautes d’attention, à la vitesse excessive et à la somnolence au volant.

sources : Courrier Picard
 


lundi 21 août 2017

L'espagnol Abertis attire les prétendants



Le gestionnaire d'autoroutes sous le coup d'une OPA de l'Italien Atlantia voit fleurir les contre-propositions. 

Qui prendra le contrôle d' Abertis ? Les prétendants se multiplient autour du gestionnaire d'autoroutes espagnol. La compagnie, notamment propriétaire en France de Sanef, voit enfler les rumeurs de rachat, destinées à contrer l'OPA annoncée depuis avril par le groupe italien Atlantia. Celui-ci, contrôlé par la famille Benetton, ambitionne de constituer le leader mondial du secteur qui aurait en portefeuille la gestion de plus 14.000 kilomètres de voies entre Europe, sur le continent américain et en Australie. 

Les mouvements se sont accélérés ces jours-ci avec l'arrivée de nouveaux prétendants. Dernier en date, le géant des travaux publics ACS, dirigé par Florentino Perez, le très puissant président du club de football du Real Madrid, qui annonçait vendredi étudier la possibilité d'une contre-OPA. Quelques jours plus tôt, c'est le gestionnaire d'aéroports Aena, contrôlé à 51 % par l'Etat espagnol, qui avait fait savoir qu'il était sur les rangs, avant de finalement décider de jeter l'éponge, stoppé net par le gouvernement qui craignait de voir diluées ses participations dans la très rentable compagnie aéroportuaire. 

Autoroutes: bras de fer italo-espagnol pour s'emparer d'Abertis



Madrid - Les appétits s'aiguisent autour du concessionnaire espagnol d'autoroutes Abertis: son compatriote ACS, géant de la construction, a annoncé vendredi étudier une contre-OPA pour s'emparer du groupe, déjà visé par une offre publique de l'italien Atlantia. 

"ACS confirme qu'il étudie une possible contre-OPA sur la société Abertis", a déclaré dans un bref communiqué l'entreprise de BTP, l'une des plus grandes au monde, concurrente du français Vinci. 
Le groupe, dirigé par le puissant Florentino Perez -également président du club de football du Real Madrid- envisagerait de mener l'opération via sa filiale allemande Hochtief, selon le quotidien économique Expansion, premier à révéler l'information. 

Abertis, propriétaire notamment des autoroutes françaises Sanef, semble susciter de plus en plus de convoitises: depuis la mi-mai, il fait l'objet d'une offre publique d'achat lancée par l'italien Atlantia, une union qui, si elle aboutissait, donnerait naissance au leader mondial de la gestion d'autoroutes, avec plus de 14.000 km. 

Atlantia, dont le premier actionnaire est la famille Benetton, offre 16,50 euros pour chaque action Abertis, le valorisant ainsi à 16,3 milliards d'euros. Le gendarme espagnol de la Bourse doit encore valider la proposition. 

A16, heurs et malheurs d’une autoroute pas comme les autres

À bientôt 25 ans, l’autoroute A16 fait régulièrement l’actualité. Migrants, accidents, suicides, intempéries, mouvements sociaux, son existence est loin d’être un long ruban d’asphalte tranquille... Maudite, l’A16 ?


Ouverte pour ses premiers kilomètres à partir de 1993 et achevée dans sa configuration actuelle en 1998, l’A16 reprend essentiellement l’itinéraire de l’ancienne route nationale 1 (RN1). Elle relie le littoral belge, la Grande-Bretagne et les grands ports français de la Mer du Nord et de la Manche (Dunkerque, Calais, Boulogne) à l’Ile-de-France. Un tronçon est d’ailleurs en cours pour un raccord avec la Francilienne, prévu pour 2019.

Avec son tracé stratégique et les flux de véhicules qu’elle draine (camions, cars et voitures), l’A16, payante sur les trois-quarts de sa longueur (212 km), a tout pour être une pépite. 

Concédée auprès de la Sanef depuis 1990 pour sa partie payante (du péage d’Herquelingue à celui d’Amblainville), sous la responsabilité de l’État pour sa partie gratuite, cette autoroute présente une histoire bien mouvementée et dans sa partie gratuite justement... Tour d’horizon

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sources : La Voix du Nord 
 

lundi 10 juillet 2017

L'InfAutonome Mai Juin 2017

3éme numéro de notre InfAutonome




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Cessation Anticipée d’Activité



Un avenant à l’accord GEPP a été signé ce vendredi 7 juillet, par l’UNSA, la CGT, la CFE-CGC et la CFDT, portant sur l’article 17-4, relatif à la Cessation Anticipée d’Activité.

Les salariés de 58 ans et plus ayant choisi la cessation d’activité continueront à bénéficier de la mutuelle pour les frais de soins de santé ainsi  que de la prévoyance.

Ils  continueront aussi de percevoir les primes d’intéressement et de participation aux bénéfices même  si leurs montants seront différents du fait de cette cessation d’activité.

 - L’intéressement étant calculé pour moitié sur la rémunération et pour l’autre moitié sur le temps de présence qui seront de fait plus faibles
 - La participation sera quant à elle toujours calculée sur la rémunération annuelle brute qui sera elle aussi moins élevée.

De nouvelles dispositions concernant les bénéficiaires et la durée de la cessation anticipée d’activité ont été revues à la hausse.

Les salariés ayant 10 ans minimum d’ancienneté dans le Groupe Sanef et ayant travaillé pendant 5 ans en tant que travailleur posté ou modulé, ou ayant réalisé des nuits ou des astreintes, dans les 15 ans précédant l’entrée en vigueur de l’accord GEPP et/ou les salariés dont l’emploi est positionné en décroissance pourront bénéficier d’une  cessation équivalente à 18 mois maximum avant la date de liquidation de leur retraite (contre 12 mois précédemment).

Les autres salariés volontaires peuvent bénéficier d’une cessation équivalente à 12 mois maximum avant la date de liquidation de leur retraite (contre 6 mois précédemment).

Enfin, il sera versé mensuellement au salarié volontaire pendant la période de cessation anticipée d’activité un revenu de cessation représentant 85% de la rémunération brute de référence (au lieu de 70% précédemment).

Cet avenant est conclu pour une durée déterminée et prendra fin le 30 avril 2019. 

Pour plus d’informations et une étude personnalisée chiffrée, n’hésitez pas à contacter vos représentants Unsa Autoroutes

vendredi 7 juillet 2017

De l’autoroute publique aux péages privés



Le Canard enchaîné révèle cette semaine combien l’accord passé en 2015 entre l’État et les sociétés concessionnaires d’autoroutes — pourtant qualifié à l’époque de « gagnant-gagnant » par le ministre de l’économie Emmanuel Macron —, s’est fait au détriment de la puissance publique et donc de la collectivité. Mais pourquoi avoir privatisé les autoroutes ? En 2012, Philippe Descamps racontait cette histoire, emblématique du capitalisme de connivence à la française.

Amorcée par le gouvernement de M. Lionel Jospin, puis généralisée par celui de M. Dominique de Villepin, la privatisation des autoroutes illustre le capitalisme de connivence à la française. L’Etat impose le système coûteux du péage, assume l’essentiel des risques, puis organise la captation de la rente par les grands groupes.

Lusage des autoroutes est en principe gratuit . » Enjolivée par cette belle proclamation, la loi de 1955 portant statut des autoroutes a instauré dans les faits la règle du péage. Ce texte restaurait l’un des droits féodaux abolis par la Révolution française, et fondait un système mêlant investissements publics et bénéfices privés. Le recours aux sociétés d’économie mixte concessionnaires d’autoroutes (Semca, dont le capital reste contrôlé majoritairement par l’Etat) financées par le péage n’était dans un premier temps prévu que « dans des cas exceptionnels » ; mais il devint rapidement la norme, au nom du « rattrapage ». En ce milieu des années 1950, l’Allemagne comptait déjà plus de trois mille kilomètres d’autoroutes et l’Italie, plus de cinq cents ; la France, à peine quatre-vingts.

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Auteur de l’article : Philippe Descamps
sources : le Monde-Diplomatique

mercredi 5 juillet 2017

Entre l'Etat et les sociétés d'autoroutes, un accord secret à plusieurs milliards



Un accord conclu par Bercy, lorsqu’Emmanuel Macron était ministre de l'Economie, offre plusieurs milliards d'euros aux sociétés d'autoroutes, révèle le "Canard enchaîné".

A l'heure des grands départs, ce sont des révélations qui risquent de ne pas passer... Le nouveau plan autoroutier d'un milliard d'euros annoncé par le gouvernement en septembre dernier s'accompagnait d'une hausse salée du tarif des péages, "comprise entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020", pour financer 30 opérations routières du type échangeurs, ainsi que la création d'aires de covoiturage et d'aménagements environnementaux (murs anti-bruits, écoponts).

"Si l'on veut à la fois que notre équipement autoroutier corresponde à la qualité de ce que doivent être aujourd'hui, notamment au niveau européen, les moyens de transport, et si on veut prévoir des investissements, ça me paraît normal que ce soient les utilisateurs qui paient et pas l'ensemble des ménages", justifiait alors le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone.

Mais ce que les usagers ne savent pas, c'est que ces dernières hausses tarifaires résultent en réalité d'un bras de fer disputé, au printemps 2015, entre l'Etat et les sociétés concessionnaires. D'un côté, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron et la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal réclamaient un vaste programme de travaux. De l'autre, les sociétés exigeaient des compensations financières. Le montant conclu entre les deux parties n'a jamais été publié... Mais, selon "Le Canard enchaîné", il s'élèverait à plusieurs milliards d'euros.

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sources : l'Obs