Unsa Autoroutes

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dimanche 27 janvier 2019

Négociations Annuelle Obligatoires Sanef 2019

Négociations Annuelle Obligatoires Sanef 2019


réunion du mercredi 23 janvier
 
Propositions de la Direction :

·         Augmentation de la valeur du point de 0.8% en début de séance, puis de 1%
·         Avancement conventionnel (point annuel) pour une valeur de 0.365
·         Mesures Catégorielles (accords avancement et bonification) pour 0.085%
·         Mesure performance (prime à la gueule) pour 0.14%

Puis

Enveloppe individuelle supplémentaire de 0.30% distribuée comme suit :
·         0.15 en nouvelle prime à la gueule
·       0.15 pour les mesures visant les salariés n’ayant pas bénéficié d’avancement individuel depuis plus de 5 ans

0.15 %, ça représente environ une valeur de 10000 points d’indice sur la masse salariale, MAIS, parce qu’il ne faut pas s’exciter trop vite, chargée et annuelle. En gros, avec une formule de 3, ça reviendrait en moyenne à 5/6 points mensuels pour la catégorie visée. A ce tarif-là, tous les ans il faudra une mesure complémentaire pour les personnes n’ayant pas d’avancement depuis 5 ans, tellement la masse consacrée est faible.

·         En plus, panier +1%,
·         Indemnité d’Eloignement +2,5% avec peut être un plus pour la tranche la plus élevée.

Pour les forfaitaires, Maitrises et Cadres, une augmentation en moyenne globale de 1.89, sans talon minimum.

Enfin :
·         Versement du demi 13ème mois en novembre à la place de décembre.

En ce qui concerne l’UNSA :

Pas de commentaire sur l’augmentation de la valeur du point, si ce n’est sa faiblesse. On n’a pas pour habitude d’avancer aussi vite des chiffres qui sont soit incohérents et loufoques, soit nous bloqueraient dans les revendications. On n’est pas des marchands de tapis. Demander 5 pour ensuite descendre au fur et à mesure des discussions, c’est du marchandage de souk.

Concernant les mesures complémentaires pour les « bloqués de l’avancement », nous en étions demandeurs dès l’année dernière (accord NAO 2018).  Mais il faudrait davantage d’augmentation à distribuer si on veut résoudre ce problème de discrimination à l’avancement au plus vite.

Concernant les mesures d’avancement à la gueule, on ne veut pas le cautionner sur accord. La Direction nous a déjà prouvé, en cas d’accord collectif ne prévoyant pas ces mesures, qu’elle était tout de même capable de distribuer ce genre de bonification sans pour autant l’écrire et le signer par accord. Elle distribue ce qu’elle veut, on n’est pas complice de ses critère d’appréciation.

Concernant le paiement anticipé du demi 13ème mois, on rappellera à la Direction et aux signataires concernés, que l’acompte de l’Intéressement était par habitude versé en novembre, qu’ils ont accepté par accord de ne plus le faire et de verser l’intéressement en une seule fois. Ceux qui l’ont docilement accepté le regrettent maintenant,  trop facile.

De plus, ça ne fait que déplacer un problème, ce qui sera dépensé fin novembre ne sera pas sur la fiche de paie en décembre.

Enfin 2ème point et non des moindres, il faudrait modifier par avenant ou accord la Convention Collective qui prévoit ces versements de demi 13ème mois en décembre et en juin. Avec les tentatives connues de dénonciation de cette convention bleue, l’occasion serait trop belle d’ouvrir la porte à ce genre de modification.

Si la Direction veut régler ce problème de pouvoir d’achat, ou plutôt de pouvoir de dépenser, l’Unsa demande un demi 13ème mois supplémentaire ou la pérennisation du versement des primes de fin d’année (début d’infarctus du côté de la Direction).

L’Unsa rappellera aussi ses revendications envoyées par courrier, en insistant sur le problème de tassement des pieds d’échelle du fait du relèvement de la 6 pour respecter le smic, qui entraine un tassement général des rémunérations, on semble les seuls à s’en inquiéter.

On proposera donc une mesure dégressive en distribution de points d’indice de l’indice 230 vers le 300 selon des paliers à définir. Ces mesures devront aussi concerner le personnel forfaitaire en transposant les points à distribuer et les valeurs de paliers en valeur euro.

Encore une fois, la Direction et quelques signataires potentiels semblent vouloir résumer cette négociation annuelle obligatoire à une simple, mais compliquée, augmentation de salaire. On se chamaille sur la valeur du point, on oublie l’essentiel.

Nous rappellerons donc que nos revendications concernent aussi bien, certes, l’augmentation des rémunérations, mais aussi des principes d’amélioration des conditions de travail tels que généralisation des journées de repos supplémentaires des plus de 50 ans, de mesures de gratification pour les longues carrières ainsi que des mises à disposition de congés supplémentaires pour les salariés les plus âgés.

Prochain round le 30 janvier à Reims.



Quelques données sur l’inflation au mois de janvier 2019:
Évolution mensuelle : 0,0 % en décembre ; Variation sur un an : +1,6 %
En décembre 2018, l’indice des prix à la consommation (IPC) est stable sur un mois, après un repli de 0,2 % en novembre. La nette baisse des prix de l’énergie (−2,4 % après −0,7 %) et le repli de ceux des produits manufacturés (−0,2 % après +0,1 %) sont en effet compensés par un rebond des prix des services (+0,4 % après −0,3 %) et de l’alimentation (+0,6 % après −0,2 %).
Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation baissent de 0,2 % sur un mois, après un repli de 0,1 % en novembre.
Sur un an, les prix à la consommation ralentissent pour le deuxième mois consécutif : +1,6 % en décembre après +1,9 % en novembre et +2,2 % en octobre. La baisse de l'inflation résulte d’un ralentissement des prix de l’énergie, des services et du tabac et d’un recul plus prononcé de ceux des produits manufacturés. En revanche, les prix de l’alimentation accélèrent.





lundi 21 janvier 2019

Revendications Unsa Négociations Annuelles Obligatoires


Objet : Revendications Unsa Négociations Annuelles Obligatoires

Clermont, le 21 janvier 2019

 Madame la Directrice des Ressources Humaines,


Dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires et en complément du courrier relatif aux pieds d’échelles précédemment envoyé, l’Unsa Autoroutes vous fait d’ores et déjà part de ses revendications non exhaustives :

  • Augmentation significative de la valeur du point et revalorisation des paniers et éloignements
  • Une augmentation générale égale pour toutes les catégories de personnel, forfaitaires ou non
  • Revalorisation de la prime d’intervention fort trafic
  • Généralisation de la journée de repos supplémentaire pour les plus de 50 ans hors condition d’astreinte ou de poste.
  • Mise en place de journées supplémentaires de repos à l’ancienneté
  • Mise en place de journées supplémentaires de congés pour les salariés de 60 ans et plus
  • Mise en place de gratifications pour 40 et 45 ans de carrière
  • Ouverture de négociations sur la prime structure
  • Revalorisation du taux des astreintes, des taux de majorations et mise en place d’une majoration de samedi jour
  • La mise en place d’un régime de retraite sur-surcomplémentaire pour l’ensemble des salariés, et non plus réservé aux seuls cadres
  • La mise en place d’un 4ème échelon dans les échelles favorisant l’ancienneté et la renégociation au sein de notre entreprise des pourcentages de salariés dans les échelons 1, 2 et 3.
  • Un engagement clair de la Direction sur la mise en place de mesures particulières pour les salariés de plus de 15 ans d’ancienneté au 1er échelon de leur échelle
  • Une étude transparente concernant le manque de bonifications et d’avancements de certains salariés et un engagement de mise en place de mesures correctives
  • L’engagement de transparence sur les projets de modernisation
  • Prise en compte de la forte responsabilité liée au métier de patrouilleur ainsi que de la notion de travail isolé et revalorisation en maitrise
  • Prise en compte des nouvelles technologies des véhicules et matériels, des nouvelles contraintes techniques ainsi que du transfert de certaines compétences de l’Atelier Central vers les ateliers des Centres pour revalorisation de l’activité liée à la mécanique et à l’entretien.
  • Prise en compte des notions nouvelles de management  des Chefs d’équipe et revalorisation en maitrise d’encadrement


D’autre part, dans l’éventualité où l’accord qui sera proposé contiendrait des clauses de bonifications et/ou d’avancements, nous souhaiterions une information transparente et honnête quant à leur distribution ainsi que les critères exhaustifs pris en compte.

Je vous prie de croire, Madame la Directrice des Ressources Humaines, en l’expression de nos sentiments distingués.



Pour l’Unsa Autoroutes

Le Délégué Syndical Central
Yannick Moné


dimanche 20 janvier 2019

Quand la gratuité n'en est finalement pas une ...

Article Le Canard Enchainé

Unsa - Courrier NAO 2019















Objet : négociations salariales, pieds d’échelle et respect SMIC

Clermont, le 17 janvier 2019


Madame la Directrice des Ressources Humaines,

Il est un fait non discutable que dans notre système de rémunération actuel, les pieds d’échelle, notamment pour les 6 et 7, sont rattrapés voir dépassés chaque année par le SMIC.

Afin de respecter cette rémunération minimum, Sanef a mis en place une mesure lors d’embauche de salariés à l’échelle 6 et dont le salaire de base était conventionnellement inférieur au Smic, en augmentant le pied d’échelle pour une valeur de 230,30 points d’indice au 1er janvier 2019, la valeur du point  étant de 6.6055 euros à ce jour.

Ce relèvement entraîne irrémédiablement un tassement des rémunérations et un rattrapage difficilement compréhensible avec le pied d’échelle 7 et avec les salariés ayant peu d’ancienneté. Cet effet de tassement doit aussi nous alerter pour les futures politiques salariales que l’entreprise compte mettre en place.

Avant que nous discutions entre partenaires sociaux des augmentations salariales collectives pour cette année 2019, l’UNSA demande d’ores et déjà une mesure globale afin de diminuer cet effet de tassement, notamment par un rattrapage dégressif en nombre de points selon l’échelle et l’indice des salariés. 

Je vous prie de croire, Madame la Directrice des Ressources Humaines, en l’expression de nos sentiments distingués.

 

Pour l’Unsa Autoroutes Sanef
Yannick Moné
Délégué Syndical Central

samedi 19 janvier 2019

Pour ne pas révéler le contenu de l’accord sur les autoroutes, il suffit à l’Etat de faire traîner la procédure



Depuis trois ans, Raymond Avrillier se bat pour obtenir une copie du document, signé par Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie.

A l’origine de la bataille, il y a ce citoyen pugnace, Raymond Avrillier, militant écologiste, qui a provoqué la mise en examen d’Alain Carignon, alors maire RPR de Grenoble, puis révélé l’affaire des sondages de l’Elysée, pour laquelle le Parquet national financier a demandé le renvoi en correctionnelle de plusieurs collaborateurs du président Nicolas Sarkozy. Depuis 2015, il se bat avec Bercy pour obtenir copie des accords sur les autoroutes, signés le 9 avril 2015 entre les sociétés concessionnaires d’autoroutes et le ministre de l’économie d’alors, Emmanuel Macron.

« J’estime qu’il y a une confusion entretenue par les élus, les énarques et l’administration sur la réalité de ce qu’est le débat politique, qui a un aspect réservé, et la clarté des décisions publiques, explique Raymond Avrillier. Lorsqu’on prend une décision publique, tous les documents qui ont aidé à la constituer devraient être publics. Je demande simplement à consulter les documents de cet accord. »

En juillet 2015, la CADA émet un avis favorable à la communication des documents. Le ministre de l’économie a alors quinze jours pour les transmettre

La procédure, il la connaît par cœur. Il dépose, le 4 juin 2015, une demande à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). Le 9 juillet, la CADA émet un avis favorable à la communication des documents. Le ministre de l’économie a alors quinze jours pour les transmettre. Ne voyant toujours rien venir, à la fin d’août, M. Avrillier saisit le tribunal administratif pour statuer sur le « rejet implicite » que lui oppose Bercy. Le ministère estime que « l’accord en cause est, dans les faits, un protocole transactionnel entre l’Etat et les sociétés concessionnaires d’autoroutes, qui met notamment fin aux recours qu’avaient formés ces sociétés contre l’Etat. Or un tel protocole ne peut être regardé comme un document administratif. »

En clair : l’accord sur les autoroutes est un document juridictionnel qui échappe à la loi de 1978 sur la communication de documents administratifs.

Les sociétés d’autoroutes accordent 30% de réduction à leurs clients réguliers


Les conducteurs empruntant régulièrement les autoroutes sur le même trajet vont pouvoir s'abonner pour bénéficier de 30% de réduction à partir de dix allers-retours par mois, a annoncé jeudi le ministère des Transports à l'issue d'une réunion avec les sociétés autoroutières. En Bourse, Eiffage et Vinci sont concernés.

Ces nouveaux abonnements seront disponibles sur l'ensemble du réseau autoroutier payant à partir du 1er février, date à laquelle les tarifs des péages doivent augmenter de 1,8% à 1,9% conformément aux contrats liant ces sociétés à l'État, a-t-il précisé.
Cette augmentation étant fort mal venue, en pleine contestation des «gilets jaunes», la ministre des Transports Elisabeth Borne avait demandé «un effort» aux sociétés autoroutières pour «prendre en compte les préoccupations des Français sur le pouvoir d'achat».

«Nous avons eu des discussions intenses ces derniers jours et nous sommes parvenus aujourd'hui à un effort très significatif de la part des sociétés concessionnaires», a indiqué Mme Borne à des journalistes.

Un million de Français concernés