Unsa Autoroutes

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jeudi 11 juillet 2019

Faut-il renationaliser les autoroutes? Le débat est relancé par un député de la majorité

Les concessions aux sociétés privées se terminent en 2032 ou 2036 et le député macroniste Jean-Baptiste Djebbari propose de reprendre le contrôle des autoroutes françaises. Une bonne idée ?

Le député La République en Marche Jean-Baptiste Djebarri relance l’idée d'une renationalisation des autoroutes. D’après lui, les Français "ont le sentiment que les sociétés d’autoroute se goinfrent sur leur dos". Et cette renationalisation permettrait de financer des travaux de rénovation des routes sur le réseau secondaire.

Invité de RMC, face à Jean-Jacques Bourdin, Jean-Baptiste Djebarri a proposer de créer une société 100% publique qui serait chargée d’exploiter les autoroutes pour le compte de l’Etat: "Si nous créons une société publique, l'État reviendra au centre de la régulation" précise-t-il. Depuis 2006, cette gestion est confiée à des sociétés privées sur 9.000 km d’autoroutes: Sanef, Vinci, Eiffage. 

"C'est déjà de toutes façons une meilleure idée que le statu quo qui ne peut perdurer"

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jeudi 4 juillet 2019

Destruction des 2 piliers du Pont de Gênes

 

4500 tonnes de béton et d'acier pulvérisées en 7 secondes



Concessions autoroutières: tempête sur Atlantia



Le titre du groupe italien est fortement chahuté en bourse. Les investisseurs craignent qu’Atlantia perde ses concessions autoroutières dans la Botte, suit à l’effondrement meurtrier du pont de Gênes.

Le titre du groupe Atlantia était de nouveau en net recul ce lundi 1er juillet 2019 à la Bourse de Milan, en raison de craintes liées à la possible perte de ses concessions autoroutières en Italie, après l'effondrement meurtrier du pont de Gênes l'été dernier.
En début d’après-midi, le titre décrochait de 3,49% à 22,11 euros, dans un marché en hausse de 0,30%. Pour rappel, le groupe italien, spécialiste des infrastructures (6,91 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2018), gère plus de 5000 kilomètres d'autoroutes dans le monde, dont plus de la moitié du réseau de la Botte, soit près de 3000 km, via sa société Autostrade per l'Italia (Aspi).

Un « grave manquement » dans le rapport d’experts ?

Cette chute en bourse était liée à la multiplication des déclarations de ministres issus du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), qui réclament depuis le drame d'août le retrait des concessions à Atlantia, société qui appartient majoritairement à la famille Benetton.
Le ministre des Transports, Danilo Toninelli, a déclaré avoir reçu vendredi soir le rapport technique d'une commission d'experts. "D'après ce qui émerge, nous pouvons commencer à dire qu'il y a eu un grave manquement" de la part d'Aspi (Autostrade per l'Italia), groupe contrôlé par Atlantia.

« Rapport de confiance rompu »

Il a précisé qu'une décision serait prise "dans les prochains jours ou prochaines semaines" au sujet des concessions. Mais, a-t-il dit, pour le M5S, "le rapport de confiance a été complètement rompu avec un concessionnaire s'étant montré incapable de gérer un bien public", ce qui "doit conduire à une révocation" du contrat.
Dans un communiqué, Aspi a contesté de nouveau "tout manquement grave aux obligations de maintenance", en soulignant être engagé à "garantir les meilleurs standards de sécurité" et en rappelant que les causes "internes ou externes" de la tragédie ayant fait 43 morts n'étaient pas encore connues.