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samedi 29 mai 2021

Travail: une "agression verbale" envers son supérieur n'est pas nécessairement une faute

Travail: une "agression verbale" envers son supérieur n'est pas nécessairement une faute

Il faut tenir compte de l'origine de cette attitude et elle peut être justifiée par le harcèlement moral qu'il a subi, indique la Cour de cassation dans une nouvelle décision.

 

L'accès d'énervement d'un salarié, qui commet une "agression verbale" envers son supérieur, n'est pas nécessairement une faute justifiant un licenciement, a observé la Cour de cassation.

Il faut tenir compte de l'origine de cette attitude et elle peut être justifiée par le harcèlement moral qu'il a subi, a admis la Cour.

Elle a jugé ainsi dans le cas d'un salarié qui avait manifesté une vive colère envers son supérieur et avait été aussitôt licencié pour "faute grave", c'est-à-dire sans préavis ni indemnité.

Le licenciement est au contraire dépourvu de cause réelle et sérieuse, a conclu la justice en accordant des dommages-intérêts à l'intéressé, en plus des indemnités de licenciement. La solution dépend des circonstances, mais en l'espèce, cette agression verbale résultait de l'état pathologique du salarié, lequel était la conséquence du harcèlement moral dont il était victime, ont observé les juges.

Le harcèlement se traduisait par une pression morale et une surcharge de travail ainsi que par une attitude rabaissante de la hiérarchie. Le salarié fournissait comme preuve une attestation du psychiatre qu'il consultait régulièrement depuis plusieurs mois pour le stress qui résultait de cette situation.

sources : AFP

 

 

mardi 25 mai 2021

Comment fonctionne le congé de paternité « allongé » à compter du 1er juillet 2021 ?

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant a été réformé en partie par la LFSS 2021, qui l’a porté à 25 jours. Les nouvelles dispositions entreront en vigueur le 1er juillet 2021. Un décret vient de préciser les règles relatives au délai de prise du congé, au délai de prévenance et aux modalités de fractionnement du congé. Il adapte également les dispositions du code de la sécurité sociale en conséquence et apporte diverses précisions concernant les modalités de prise du congé pour les travailleurs indépendants.

 

Rappel sur le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

Définition. - Le père d’un enfant et, le cas échéant, le conjoint, le partenaire pacsé ou la « personne vivant maritalement avec la mère » (le « concubin » à compter du 1er juillet 2021) peuvent bénéficier d’un congé de paternité et d'accueil de l'enfant, distinct du congé de naissance (c. trav. art. L. 1225-35).

Deux personnes peuvent donc bénéficier du congé : le père et, le cas échéant, la personne vivant avec la mère.

Ce congé est indemnisé par la sécurité sociale (via des IJSS calculées comme pour un congé de maternité), avec le cas échéant une indemnisation complémentaire « employeur » selon les accords collectifs applicables.

Juridiquement, aucun de ces congés n’est obligatoire, chaque salarié étant libre d’en bénéficier ou pas.

Allongement du congé à compter du 1er juillet 2021. - La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2021 a allongé le congé de paternité et d’accueil de l’enfant (loi 2020-1576 du 14 décembre 2020, JO du 15, texte 1).

Pour les naissances intervenant à compter du 1er juillet 2021 (ainsi que celles qui sont survenues avant le 1er juillet 2021, mais qui étaient censées intervenir à compter de cette date), le congé de paternité comportera une partie obligatoire, couvrant 4 jours de congé de paternité consécutifs adossés au congé de naissance (lequel s’élève à 3 jours, sauf durée plus élevée fixée par accord collectif) (c. trav. art. L. 1225-35, dans sa version au 1er juillet 2021). Au total, il y a donc 7 jours obligatoires de congé.

La deuxième période de congé de paternité, à savoir le solde de 21 jours (28 jours en cas de naissances multiples), pourra être prise à la suite ou plus tard, le cas échéant en la fractionnant (c. trav. art. L. 1225-35).

Restaient à connaître les règles relatives au délai de prise du congé, au délai de prévenance et aux modalités de fractionnement. C’est désormais chose faite via le décret du 10 mai 2021.

Le groupe APRR opère une virage numérique des métiers de l'autoroute

Avec ses près de 2 500 kilomètres d'autoroutes et ses 3 500 collaborateurs, le réseau APRR, filiale du groupe Eiffage, est soumis à de nombreux impératifs de délais et de qualité qui nécessitent une optimisation des processus et un partage de l'information harmonisé. C'est dans ce contexte que le groupe autoroutier fait appel à Bulldozair pour accompagner la transformation numérique de ses métiers.

Le programme "NumA" porté par le groupe APRR vise à « consolider un écosystème et améliorer les process terrain pour nos agents nomades » indique Marianne Michallet, chef de projets Organisation, en charge de la transformation digitale et du numérique chez APRR, à ZDNet. L'objectif pour 2020 était d'arriver à 80% des process terrain digitalisés, incluant des plus petits chantiers comme des plus conséquents, et la création à titre d'exemple d'un demi diffuseur au nord de Chalon-sur-Saône.

« On a commencé notre transition digitale par des processus très structurants pour nos métiers, comme le péage, la surveillance et la sécurité. Et puis, quand le moment s'est présenté, on a creusé le besoin sur tout ce qui était suivi de travaux, coordination dans les grandes opérations » détaille la responsable.

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samedi 22 mai 2021

Atlantia enregistre une nouvelle perte avec la baisse du trafic

Le groupe autoroutier et aéroportuaire italien Atlantia, contrôlé par la famille Benetton, a annoncé jeudi avoir essuyé une perte de 67 millions d'euros au premier trimestre sous l'effet des restrictions à la mobilité imposées en raison de la pandémie de coronavirus.

Sur la même période de 2020, dans les premières semaines de l'épidémie, Atlantia avait accusé une perte de 10 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires sur la période janvier-mars a simultanément reculé de 8,7%, à 2,2 milliards d'euros, plombé notamment par la baisse des revenus des péages autoroutiers (-3%, à 1,7 milliard) et des taxes aériennes (divisées par quatre, à 32 millions).

Sanef Val-d’Oise : le «toboggan» dangereux de l’autoroute A16 à la Croix-Verte bientôt aplani ?

Attention au départ, attachez vos ceintures, la fête foraine et ses manèges, les chichis, les peluches gigantesques à gagner, ... Euh non, juste un tape-cul version Sanef

Quand il est urgent d'attendre ....

 
La Sanef va lancer des travaux pour araser un dos-d'âne dangereux au début de l'A16, après avoir été saisie par un usager

La Sanef va lancer des travaux après avoir été saisie par un usager !?!?

Quand les salariés alertent sur ce danger, quand des accidents ont probablement eu lieu à cause des ces problèmes de chaussée, quand il faut insister pour y abaisser la vitesse, quand il faut pleurer pour y mettre des panneaux plus explicites afin de prévenir correctement les usagers du danger (ce qui est quand même notre mission à l'origine ...) : RIEN !

Comme d'habitude, ce n'est pas vraiment la sécurité des usagers qui importe, mais le fait que ça se sache (enfin!) par la presse... Dorénavant, nous saurons quoi faire pour accélérer les travaux  😉

Les automobilistes sont de plus en plus nombreux à s’en plaindre. Mais la Sanef assure que des travaux vont être engagés pour supprimer le dos-d’âne qui s’est créé et s’accentue, au niveau de l’accès de l’autoroute A16, à la Croix-Verte.

Des conducteurs surpris, leur voiture qui danse dans les bosses, d’autres qui freinent brusquement au dernier moment… L’entrée sur l’A16 à la hauteur de la Croix-Verte dans le Val-d’Oise ressemble de plus en plus à un toboggan, au point de mettre en difficulté les usagers de l’A16 qui arrivent trop rapidement dans ce virage où la chaussée semble se plisser comme une crêpe. Pourtant, ce tronçon reliant l’A16 à l’échangeur de la Croix-Verte, à Montsoult, est flambant neuf. Il a été inauguré en novembre 2019. Ce qui laisse pantois Michel, un habitant de Bouffémont, qui a alerté la société d’autoroute.

« Il m’arrive de temps en temps d’aller à L’Isle-Adam par l’A16. Et j’ai vu la bosse devenir de plus en plus proéminente et dangereuse. Il y a des traces de coups de frein, il y aurait eu des accidents… Je suis déjà arrivé dessus à 70 km/h, la vitesse limitée, et j’ai été secoué dans tous les sens. Je suis par ailleurs motard et si quelqu’un à moto arrive sur le virage la poignée dans le coin, il chute à coup sûr. C’est d’autant plus risqué que la route est toute neuve et on est en confiance. »

Dans un blog, il a alerté avec humour les usagers sur le thème : « La Sanef vous offre un tour de manège, faites attention ! » Plus sérieusement, il a contacté le conseil départemental pour que des travaux soient engagés au plus vite, lequel l’a orienté vers la direction des routes d’Ile-de-France qui lui a indiqué que la situation était du ressort de… la société d’autoroute Sanef.

«Les accidents risquent d’arriver»

« J’ai pu échanger avec une responsable de la Sanef de Beauvais en charge de ce tronçon. Elle m’a répondu que des expertises allaient avoir lieu ainsi qu’une procédure judiciaire. Mais il faut lancer des travaux sans attendre vu la dangerosité de l’endroit et matérialiser la zone avec un feu orange clignotant, un panneau danger ou une limitation à 30 km/h… Je ne suis pas ingénieur en voirie mais pragmatique. Les procédures vont durer des mois et les accidents risquent de s’accumuler. »

La société d’autoroute vient déjà de baliser le secteur en limitant la vitesse à 70 km/h en amont du virage, puis à 50 km/h à l’approche du toboggan, « pour garantir la sécurité des usagers », confiait ce vendredi l’un de ses responsables. « L’entreprise qui va effectuer les travaux a été sollicitée. Tout est en route côté Sanef pour remédier à la situation », ajoute-t-on, sans toutefois pouvoir indiquer la date de début du chantier.

sources : leparisien.fr

APRR. Leur arnaque (quasi) parfaite pour frauder le péage coûte 12.000 euros à un homme et sa fille

Un homme de 54 ans et sa fille de 23 ans ont été condamnés pour avoir fraudé le péage 300 fois dans l'Ain, la Saône-et-Loire et le Rhône. Ils devront rembourser 12.000 euros.

Pendant trois ans, ils ont réussi à limiter leurs frais d’autoroute. Un homme de 54 ans résidant dans l’Ain et sa fille de 23 ans ont été condamnés pour avoir fraudé le péage 300 fois dans l’Ain, la Saône-et-Loire et le Rhône, rapporte Le Progrès. Pour un préjudice estimé à près de 12.000 euros par les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APPR).

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Voiture électrique : Vinci Autoroutes veut déployer massivement la charge rapide

En charge du déploiement des bornes de ravitaillement pour voitures électriques, Louis Du Pasquier explique le programme branché de Vinci Autoroutes.

« Vinci Autoroutes gère 4 500 kilomètres de voies à travers ses 3 réseaux Cofiroute, ASF et Escota. Ce qui représente la moitié des autoroutes en France. L’ensemble compte 180 aires de services », lance Louis Du Pasquier.

« Le groupe poursuit un programme ambitieux pour 2030 dont un volet pour la décarbonation des routes. Il s’appuie sur un constat : depuis les années 1990, le secteur des transports n’a pas baissé. Il est à l’origine du tiers des émissions de CO2 en France, dont 95 % proviennent de la route. Sur cette part, 20 % concernent les autoroutes », chiffre-t-il.

« En dépit des incitations de l’État à passer au covoiturage et autres formes de transports collectifs, 3 actifs sur 4 prennent leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. En kilomètres parcourus, la route supporte 90 % des flux des personnes et des marchandises », poursuit-il.

La mobilité électrique comme support de décarbonation

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Licenciement pour harcèlement : ces entreprises qui piègent leurs salariés.

A l’heure actuelle le harcèlement moral est dans toutes les bouches. Le Monde rapporte par exemple que Michelin souhaite « se débarrasser de ses managers toxiques ».

La crise sanitaire a-t-elle accentué les comportements managériaux harcelants ? Y aurait-il une augmentation statistique de la perversité au travail ? Aux vrais cas de harcèlement ne faudrait-il pas ajouter ceux montés de toutes pièces pour se débarrasser des « quinquas » dont la crise accentue de façon inquiétante le départ prématuré et qui, s’ils ont conservé leur ancienneté, coûtent encore cher à licencier ?

Un demi-million de salariés en souffrance au travail. Qui harcèle qui ?

L’institut de veille sanitaire dénombre 480 000 salariés en souffrance psychologique liée au travail (Le Monde 28 avril 2021). La majorité des cas relèvent du harcèlement moral institutionnel ou en langage imagé « démissionnaire » soit la tactique managériale qui consiste pour la direction de l’entreprise à dégrader exprès les conditions de travail des salariés pour les obliger à partir d’eux-mêmes.

Las de la placardisation et des brimades, les plus chanceux, après avoir cherché et trouvé un emploi, démissionnent. Ce sera tout bénéfice pour l’employeur. D’autres, après avoir cherché sans trouver, tomberont malade. L’employeur fera alors l’économie du salaire, la Sécurité Sociale prenant le relais. D’autres encore se suicideront. C’est l’affaire France Télécom.

On peut distinguer trois profils distincts de « harceleurs ».

mardi 18 mai 2021

Sanef Région Nord: à peine nommé, notre Responsable de Région balaie les engagements

C'est un fait, à peine la valse des chefs terminée que les nouveaux en place tentent d'affirmer leur autorité soit en imposant de nouvelles règles, soit en balayant les anciennes.

Notre nouveau Responsable de Région ne dérogera pas à la norme, il revient carrément sur des engagements, s'assoie sur les accords existants et balaie les usages.

On ne peut même pas trouver l'excuse de la nouveauté dans les fonctions et d'un pêché par méconnaissance des textes, il était déjà en fonction dans des responsabilités chez Sanef quand ces usages ont été actés ou validés. C'est la nouvelle norme de nos Directeurs et autres Responsables, tenter de faire oublier les anciens engagements en prétextant l'oubli des règles.

Ça ose tout, un Responsable de Région, et c'est à ça qu'on reconnaît les chefs.


 

 
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jeudi 13 mai 2021

Les régions où l’on s’insulte le plus au volant

Les mauvaises habitudes au volant ont la vie dure. Que ce soit en Ile-de-France ou en Paca, nombre d'automobilistes reconnaissent faire preuve d'incivilité.

La Fondation Vinci Autoroutes a publié son baromètre de la conduite responsable, relayé par Le Parisien, le 11 mai. Premier constat, le comportement au volant n'est pas forcément le même selon les régions. Si les injures arrivent en tête des incivilités des conducteurs français (65%), les habitants de Paca semblent les plus enclins à proférer des noms d'oiseaux depuis leur habitacle (70%), suivis par les automobilistes d’Auvergne-Rhône-Alpes, des Hauts-de-France et d’Ile-de-France (68%). À l'inverse, les Normands sont les plus calmes au volant avec seulement 55% des conducteurs qui admettent insulter d'autres automobilistes en conduisant.

Le baromètre de Vinci s'est également intéressé à l'incivilité au volant. L'Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur se disputent la première place. Les coups de klaxon arrivent en tête à Paris (65%) juste devant Marseille (64%), loin de la moyenne nationale qui s'établit à 53%. Pire, 25% des automobilistes d'Ile-de-France indiquent être déjà descendus de leur voiture pour s'expliquer contre 24% en Paca. "Peut-être parce que ce sont dans ces deux régions, que le trafic est le plus dense et la conduite la plus stressante", avance Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes.

Le téléphone semble lui aussi être complètement entré dans l'habitacle des véhicules. La moitié des automobilistes français (54%) admettent passer des appels en Bluetooth, alors qu'ils conduisent. "Cette pratique certes autorisée constitue pourtant une distraction autant que les autres appels", souligne Bernadette Moreau. Pire, 17% d'entre eux reconnaissent téléphoner sans kit main libre, 27% avouent envoyer des SMS au volant et 5% regardent même une vidéo pendant qu'ils roulent.

Quant à l'alcool au volant, c'est en Bretagne que les automobilistes concèdent le plus conduire en sachant qu'ils sont au-dessus de la limite autorisée (18%). En Paca, 15% des sondés indiquent avoir déjà eu un accident ou presque à cause d'une consommation excessive d'alcool, contre 12% en Nouvelle-Aquitaine et Bretagne.

Note du rédacteur: pour votre entrainement, 35 insultes anciennes à asséner à vos pires ennemis 

sources: capital.fr

 

Sécurité routière : "les Français de plus en plus déconnectés de la route", constate la Fondation Vinci Autoroutes

Les Français sont de plus en plus "connectés à leur téléphone, à leur smartphone, à leur GPS" et perdent l'attention "indispensable" à la route, alerte Bernadette Moreau.

"Les Français sont de plus en plus déconnectés de la route", a souligné mercredi 12 mai sur franceinfo Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes qui publie son 11e Baromètre de la conduite responsable, à la veille du Pont de l'Ascension où beaucoup de personnes vont prendre la route. Selon cette étude notamment, les Français sont un peu moins nerveux au volant depuis l'éclosion de la pandémie de Covid-19. 

franceinfo : Selon votre baromètre, on ne se comporte pas pareil selon qu'on est Parisien, Marseillais ou Normand. Est-ce que cela veut dire que les clichés ne le sont pas tant que ça ?

Vinci observe des tendances positives en mai dans ses aéroports et sur ses autoroutes

Le groupe de construction et de concessions Vinci a indiqué mercredi que le trafic dans ses concessions autoroutières se redressait nettement depuis le début de l'année, tandis que la fréquentation de ses aéroports reste en baisse même s'il observe des tendances positives.

Le groupe a indiqué que le trafic de Vinci Autoroutes avait bondi de 223% en avril, et s'inscrivait en hausse de 15,8% sur les quatre premiers mois de l'année par rapport à la même période un an plus tôt. Dans les aéroports, regroupés au sein de Vinci Airports, la fréquentation a également augmenté en avril, par rapport au même mois l'an dernier où la pandémie avait provoqué l'arrêt quasi total du trafic passagers, mais elle accuse toujours une baisse, de 70,7%, depuis le début de l'année.

Le groupe a souligné que le trafic autoroutier avait accéléré au début du mois de mai, à la faveur de la levée de l'interdiction des déplacements au-delà de 10 km en France.

"Ainsi, bien qu'encore pénalisé par le maintien de certaines mesures restrictives (couvre-feu, fermeture de nombreux lieux accueillant du public, limitation des déplacements entre pays), le trafic autoroutier de la première semaine de mai 2021 n'affiche qu'une baisse limitée par rapport à la semaine comparable de 2019", a-t-il souligné.

Pour les quatre premiers mois de l'année, le trafic de Vinci Autoroutes s'inscrit en baisse de 19% par rapport à 2019.

Dans les aéroports, le groupe a souligné qu'"une inflexion positive des réservations de billets d'avions [était] observée depuis début mai" avec la levée progressive des mesures restrictives de circulation dans certaines zones, notamment en Amérique du Nord et en Europe.

"Dans ce contexte, le déconfinement en cours au Royaume-Uni et l'assouplissement des restrictions au Portugal devraient favoriser une reprise du trafic entre ces pays. En France, les lignes touristiques pourraient bénéficier des week-ends prolongés de la deuxième quinzaine de mai", a souligné Vinci. 

sources : lesechos.fr

 

lundi 10 mai 2021

Autoroutes durables, le gouvernement se montre vigilant

À 10 ans de la fin de certains contrats de concession des autoroutes, le gouvernement clarifie sa politique : non à la renationalisation, oui à la modernisation des contrats et à l’intensification de la transformation verte des 9 200 km des autoroutes françaises. 

 
La transition écologique touche tous les aspects de la vie économique française. Les transports ne font pas exception, d’autant qu’ils sont responsables d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Le secteur routier, lui, met en place au pas de charge de nombreux projets pour verdir ses activités. Des efforts essentiels et coûteux que les gouvernements successifs veulent accompagner. Dans ce paysage, les concessions autoroutières sont à la fois en première ligne, et dans le viseur des parlementaires qui viennent, le 6 mai dernier, de discuter au Sénat de l’avenir de ces concessions avec le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.

 
Dépassionner un débat idéologique 

Présidée par le sénateur de la Creuse Eric Jeansannetas, la commission d'enquête sur le contrôle, la régulation et l'évolution des concessions autoroutières avait épinglé l’année dernière dans son rapport la gestion des entreprises privées chargées des concessions autoroutières, dont les contrats viendront à échéance entre 2031 et 2036. Pêle-mêle, les arguments-phare des sénateurs – parfois démagogiques – ciblaient le manque à gagner pour l’État, les dividendes en fin d’année touchés par les SCA (sociétés concessionnaires d’autoroutes) et une éventuelle renationalisation du réseau français. Si le gouvernement actuel est en accord sur certains points, comme la tenue d’un Sommet des autoroutes réclamée par les sénateurs, ses conclusions divergent sur les dossiers les plus cruciaux, à commencer par les finances. Il s’appuie pour cela sur les conclusions du rapport de l’Autorité de régulation des transports (ART), un organisme indépendant qui, contrairement aux élus, n’a pas d’agenda électoral ou idéologique.