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samedi 15 juin 2019
vendredi 14 juin 2019
Boulay : Péage sans barrière : premier bilan après deux mois de service
"Sept utilisateurs sur dix sont satisfaits de cette nouvelle
technologie" ... ou quand la Sanef mène elle même ses enquêtes de satisfaction ... #Enquêteentouteobjectivitébiensûr
Du côté des clients et des salariés, c'est un autre constat...
Le premier péage sans barrière de France a été mis en service fin
mars, à Boulay. Si la Sanef se félicite des « réactions positives »
liées à cette innovation, le son de cloche est légèrement différent, sur
place, lorsqu’on interroge les automobilistes qui s’acquittent des
frais de péage aux bornes automatiques.
« Sept utilisateurs sur dix sont satisfaits de cette nouvelle
technologie. » C’est ce qu’il ressort de l’enquête de satisfaction menée
par la Sanef après deux mois de fonctionnement de son nouveau péage sans barrière à Boulay.
Cette première conclusion se veut le résultat de « remarques et retours
des clients issus de nos différents canaux de communication : FanVoice,
sanef.com, réseaux sociaux et Sanef Conseil », indique la société
d’autoroute via un communiqué de presse.
« Simplicité du
système », « possibilité de s’acquitter des trajets sous 10 jours sur le
site boulay.sanef.com » et surtout les « gains de temps et de
sécurité », tels sont les arguments mis en avant pour expliquer ce
satisfecit de la clientèle.
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Autoroutes : l'Etat veut des péages sans barrières
La loi d'orientation des mobilités défendue par Élisabeth Borne va
favoriser le paiement en "flux libre" aux péages. Mais qui va payer les
nouveaux équipements?
La
voie sera bientôt libre pour entrer et sortir de l'autoroute sans barrière, à
condition de lever d'autres obstacles. La loi d'orientation des mobilités que la
ministre des Transports, Élisabeth Borne, défend à l'Assemblée jusqu'à la fin
de la semaine, doit en aplanir. Pour les compagnies d'autoroutes et leurs
filiales de télépéage pressées d'élargir leur marché, le principal problème est
juridique. Comment dissuader automobilistes et poids lourds de passer à l'œil
sans s'être enregistrés? En créant un délit de récidive.
Le
texte prévoit qu'après cinq passages sans paiement par an, ce sera 7.500 euros
d'amende. Pierre Chasseray, le délégué général de 40 Millions d'automobilistes,
n'y voit pas d'inconvénient. "Que celui qui ne paie pas soit sanctionné,
c'est normal, estime-t-il. Mais le montant est trop lourd ; ce n'est pas un
crime."
Un investissement d'un milliard d'euros
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