Unsa Autoroutes

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jeudi 18 novembre 2021

Atlantia : bénéfice de 474 millions d'euros sur neuf mois, grâce aux autoroutes

Le groupe autoroutier et aéroportuaire italien Atlantia, contrôlé par la famille Benetton, a annoncé jeudi avoir enregistré un bénéfice net de 474 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année, grâce à la nette reprise «généralisée» du trafic autoroutier.

Sur la même période de 2020, Atlantia avait essuyé une perte de 716 millions d'euros, due à la chute du trafic autoroutier et aérien en raison des mesures de confinement prises pour endiguer la pandémie de coronavirus. Dans ce contexte de reprise du trafic sur les autoroutes, le groupe a relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'année 2021, tablant désormais sur des recettes de 6 milliards d'euros. En août, il avait prévu 5,7 milliards d'euros.

Ces comptes excluent la contribution Autostrade per l'Italia (Aspi), premier réseau d'autoroutes payant de la péninsule qui a été cédé à la Caisse des dépôts italienne (CDP), selon un accord conclu en juin. Depuis l'effondrement meurtrier du viaduc de Gênes en août 2018, dont Autostrade était le gestionnaire, la famille Benetton était sous forte pression pour vendre sa part de 88% dans Aspi à l'Etat italien.

Le trafic sur les autoroutes a augmenté de 21%

Le chiffre d'affaires du groupe a grimpé de 17% à 4,57 milliards d'euros sur neuf mois, dont 3,7 milliards d'euros de péages autoroutiers, en hausse de 23%. Le trafic sur les autoroutes gérées par le groupe s'est accru de 21% sur neuf mois, dans tous les pays concernés, en excluant l'Italie.

A l'inverse, le trafic passagers des aéroports sous gestion a baissé de 5% comparé à la même période de 2020 et de 73% par rapport à 2019, avant la pandémie. Le trafic passagers des Aéroports de la Côte d'Azur a connu cependant une nette embellie, avec une hausse de 13,3% sur neuf mois, même s'il est loin d'avoir renoué avec les niveaux d'avant la pandémie.

Quant aux Aéroports de Rome, le trafic passagers a baissé de 12,4% sur la même période. Atlantia, qui emploie plus de 30.000 personnes dans 24 pays, gère cinq aéroports et plus de 50 concessions autoroutières dans une dizaine de pays. Si le groupe a choisi d'exclure d'ores et déjà Autostrade per l'Italia de ses comptes, le retour du réseau dans le giron de l'Etat ne devrait être effectif que d'ici mars prochain.

 

 

L'italien Atlantia revoit ses prévisions à la hausse, le trafic autoroutier faisant grimper ses bénéfices.

Le groupe italien d'infrastructures Atlantia a relevé jeudi ses prévisions pour 2021 après avoir annoncé une augmentation de 27% de son bénéfice principal pour les neuf premiers mois, en excluant son activité autoroutière nationale qu'il a accepté de vendre.

Le groupe contrôlé par la famille Benetton a déclaré qu'il s'attendait à ce que le chiffre d'affaires pour 2021 atteigne 6 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars), améliorant ainsi une prévision précédente de 5,7 milliards d'euros grâce à un rebond du trafic autoroutier après la crise.

Atlantia a déclaré que le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) était de 2,9 milliards d'euros sur les neuf premiers mois, net de la contribution d'Autostrade per l'Italia, son réseau autoroutier national que le groupe vend après l'effondrement meurtrier d'un pont en 2018.

 

samedi 9 octobre 2021

Landes : une employée de Vinci frôle la mort sur l’A 63

Dimanche 26 septembre, une employée de Vinci autoroutes a dû courir pour se mettre à l’abri d’un poids lourd qui lui fonçait dessus. Le conducteur s’était endormi, il a percuté son fourgon.

Le fourgon de Vinci Autoroutes a été heurté à l’arrière gauche. Sa conductrice a pu se mettre à l’abri à temps. © Crédit photo : Photo Vinci Autoroutes

« Elle est encore trop traumatisée pour parler », indique Samuel Au-Duong, un responsable du réseau ASF. Dimanche 26 septembre, une employée de Vinci Autoroutes a frôlé la mort. Il est une heure du matin quand la femme, âgée de 55 ans, finit de procéder à des tests de fonctionnement des bornes d’appel d’urgence.

L’agente est sur l’A 63, dans le sens France-Espagne, au niveau de Saint-Geours-de-Maremne. « Son fourgon était arrêté dans un refuge de sécurité, gyrophares et warnings allumés, témoigne Samuel Au-Duong, à la place de sa collègue. Elle regagnait son fourgon quand elle a aperçu un poids lourd circulant à cheval entre la voie de droite et la bande d’arrêt d’urgence. Elle a tenté en vain de l’alerter en faisant des grands gestes mais le poids lourd ne s’est pas arrêté. »

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Le premier péage sans barrières installé sur l'A79 (Allier) : les tests débutent en octobre

Le premier portique de péage à flux libre a été installé sur la future A79, dans l'Allier, entre Le Montet et Cressanges. Sa gestion est confiée à APRR, chargé de tester l’intégration des données. Des tests qui débutent dès ce mois-ci. 

Le premier portique de péage à flux libre a été installé fin août entre Le Montet et Cressanges. Cinq autres portiques doivent être installés dans les mois qui viennent le long des 88 km de la future autoroute A79.

  

C'est la première fois à cette échelle sur le territoire français, qu'un système de perception du péage sans barrière, dit péage en flux libre ou « free flow », est mis en place sur une autoroute. 

Une seule barrière de péage classique est prévue à l’extrémité ouest de l’autoroute,  à la jonction avec l'A71,à  Deux-Chaises.  

Pour rappel, le système à flux libre est une solution qui permet de circuler en flux continu, sans marquer d’arrêt à une barrière de péage, mais aussi de réduire l’impact écologique. Car à la différence des barrières pleine voie qui nécessitent une emprise foncière importante, le portique flux libre favorise la préservation de surfaces végétales. 

Profilé en aluminium, ce premier portique mesure 33,55 m de long et sa hauteur sous poutre est de 6,69 m. Le poids de la structure, constituée de 5 pièces, est de 8 tonnes. 

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samedi 25 septembre 2021

ce monde merveilleux de la surperformance

"Mon client, qui réalisait à l’époque un chiffre d’affaires 3 fois plus important que la moyenne, a été licencié parce que son employeur lui reprochait d’avoir omis d’appliquer une procédure dans son travail. Et alors même qu’il avait accepté de remplacer un de ses collègues absents.

… « Ne vous laissez pas déborder », car le jour où vous négligerez une tâche parce que votre employeur vous en aura rajouté et rajouté, vous pouvez être mis en porte-à-faux, voire licencié."

Combien de cas similaires dans nos entreprises ?

On vous promet de faire partie d’un monde béni, d’une belle confrérie, où tout le monde se tutoie et s’appelle par son prénom, voire par son petit surnom affectif.

On vous charge de travail, « pas grave c’est pour ton bien ».

Puis, un jour, vous faites ressentir que la surcharge de travail est difficilement gérable, normal vous faites votre travail et celui de votre supérieur (pour le plus grand bien de ses objectifs rémunérés). 

On vous répondra que vous ne savez donc pas gérer vos tâches de travail, que vous n’êtes tout compte fait pas à votre place dans cette confrérie.

Ce monde béni se transformera donc en monde hypocrite. Soit vous réussirez à vous en échapper, à renier toute forme d’évolution future dans cette boite (et même dans d’autres tant ils vous savonneront la planche), soit ils vous « aideront » à trouver rapidement la porte de sortie en se cachant derrière votre prétendue incompétence qu'ils ont eux-mêmes orchestrée.

Vous vous rendrez compte, mais beaucoup trop tard, que nous ne sommes pas fait pour évoluer dans ce monde de faux semblants. Il est réservé à une certaine « élite », ou qui se considère comme tel.

Et ces « élites » n’aiment pas en accueillir d’autres, surtout issues d’une caste qu’ils jugent inférieure.

On vous fera juste croire que vous êtes la bienvenue, mais vous ne serez qu’une sorte « d’équilibrage ».

Certains ont malheureusement eu des réveils douloureux...

Extrait Midi Libre 25/09/2021

« Je suis surchargé de travail »
Un argument "tarte à la crème" qu’il est difficile de prouver lorsqu’on est avocat.
C’est pourtant ce qu’est parvenu à faire Maître Eric Rocheblave, avocat montpelliérain spécialiste en droit du Travail et droit de la Sécurité Sociale


jeudi 16 septembre 2021

Des CRS placent un poids-lourd en travers de l'A1 pour intercepter un chauffard ivre qui roulait à contre-sens

Couillu mais efficace... 
Par contre, le manuel de balisage SETRA est en sueur !
 
C'est une histoire qui fait froid dans le dos. Dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12 septembre, les CRS du Nord-Pas-de-Calais ont intercepté un chauffard ivre qui roulait à contre-sens sur l'A1 à 150 km/h. Ils ont bloqué l'autoroute en plaçant un semi-remorque en travers.

Peu avant 5h du matin, ce dimanche 12 septembre, les CRS de la compagnie autoroutière du Nord-Pas-de-Calais sont appelés pour un chauffard qui roule à contre-sens sur l'A1 à hauteur de Biache-Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais. Il remonte vers Lille.

Deux patrouilles prennent l'autoroute dans le bon sens. L'une ralentit la circulation pour tenter de diminuer les risques, l'autre roule vers le chauffard pour essayer de le raisonner.

Mais ni le gyrophare, ni la sirène, ni les appels de phares ne suffisent à faire ralentir le conducteur. C'est un homme d'une trentaine d'années, qui a passé la soirée en discothèque à Tournai, et qui voulait rentrer chez lui, dans le Valenciennois. Il est alcoolisé. A plus de deux fois la limite autorisée.

Un camion en travers de la route comme barrage

mercredi 15 septembre 2021

Groupe Sanef : Gestion des Emplois et Parcours Professionnels

A l’approche de nouvelles négociations relatives aux Gestions des Emplois et Parcours Professionnels, cette réunion annuelle de suivi pose un « presque bilan » de l’application de cet accord depuis sa mise en place en 2019.

 


 

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Actualité de la branche

 




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La renationalisation des autoroutes rapporterait-elle des milliards d'euros à l'Etat, comme l'affirment Arnaud Montebourg et Marine Le Pen ?

Le coût de la reprise en main de la gestion du réseau autoroutier par une régie publique est estimé entre 20 et 40 milliards d'euros. Des incertitudes planent sur la capacité de l'Etat à être un bon gestionnaire.

Renationaliser les autoroutes. Arnaud Montebourg comme Marine Le Pen ont fait de cette promesse l'un de leurs premiers arguments au moment de lancer leur campagne pour l'élection présidentielle. La candidate du Rassemblement national a même chiffré, dans un entretien au Figaro le gain potentiel, pour les automobilistes comme pour l'Etat. La reprise en main par la puissance publique permettrait de "faire baisser de 10 à 15% le prix des péages" et de "livrer un milliard et demi d'euros par an au budget de l'Etat". La renationalisation est-elle possible ? La fin des concessions privées serait-elle si profitable ? Comme souvent, lorsque l'on regarde en détail les conséquences d'une telle proposition, les réponses ne sont pas si simples.

Pas de nationalisation sans indemnisation "juste"

lundi 13 septembre 2021

L’Espagne supprime les péages des principales autoroutes de Catalogne

Le gouvernement espagnol a décidé de ne pas prolonger les concessions détenues jusque-là par des filiales du groupe Abertis.

Plus de 500 kilomètres d’autoroutes sont devenues gratuites, en Catalogne, mercredi 1er septembre, le gouvernement espagnol ayant décidé de ne pas prolonger les concessions détenues jusque-là par des filiales du groupe Abertis. Fini, donc, les péages sur l’AP-7 entre La Jonquère, à la frontière française, et Tarragone, dans le sud de la région du nord-est de l’Espagne, ainsi que sur l’AP-2, entre El Vendrell, sur la côte, et la région de l’Aragon, à l’ouest.

Sur ces deux autoroutes, appartenant à l’Etat, plus de 100 000 véhicules par jour circulent, dont environ 20 000 camions. Le gouvernement catalan a, pour sa part, pris une décision semblable pour deux voies rapides de propriété régionale, dont l’autoroute du Maresme, la plus ancienne voie payante d’Espagne, en service depuis 1969.

Ne pas prolonger la durée des concessions autoroutières, qui devaient arriver à échéance durant son mandat, est un engagement pris par le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 2018. Depuis, près de 600 kilomètres d’autoroutes à péages, construits il y a quarante à cinquante ans, sont devenus gratuits, à commencer par l’AP-1, entre le Pays basque et la Castille, puis l’AP-4, qui relie Séville et Cadix, en Andalousie, et le tronçon de l’AP-7, entre Alicante et Tarragone, qui longe la côte méditerranéenne.

« Une spoliation »

Avec les tronçons catalans, ce sont plus de 1 000 km d’autoroutes qui voient disparaître leurs stations de péages. Cependant, la gratuité de la circulation devrait y être provisoire. Dans le plan espagnol de relance envoyé à Bruxelles fin avril, le gouvernement s’est engagé à « développer un système de paiement pour utilisation du réseau de voies de haute capacité qui permette de couvrir les coûts de maintenance et d’intégrer les effets négatifs du transport routier ». Il se donne un an pour élaborer un nouveau schéma de financement des autoroutes, sur le modèle des vignettes, comme en Suisse, ou du paiement au kilomètre, comme au Portugal, et jusqu’en 2024 pour l’appliquer. Au passage, tous les automobilistes devraient être logés à la même enseigne, où qu’ils vivent.

Jusqu’à ce mercredi, la Catalogne était, en effet, la région d’Espagne avec le plus de kilomètres d’autoroutes à péage : près de la moitié du réseau, contre environ 18 % dans le reste du pays. Une situation qui avait alimenté, ces dernières années, le discours victimiste des nationalistes catalans. « C’est une spoliation qui durait depuis trop longtemps », a encore déclaré le vice-président du gouvernement catalan, l’indépendantiste Jordi Puignero, le 26 août, avant de prévenir que « le modèle selon lequel les Catalans paient et les citoyens espagnols non, ne se répétera pas ».

En attendant, les écologistes s’inquiètent des conséquences de la fin des péages sur la fréquentation des trains de banlieue et craignent une forte augmentation du trafic routier.

sources : lemonde.fr 

 


lundi 6 septembre 2021

Environnement, souffrez-vous de « jettomanie » sur les routes ?

« J’aimerais dire aux gens qu’une bouteille en plastique jetée sur l’autoroute peut nous coûter la vie »

 


Plus d’un Français sur quatre jette ses déchets par la fenêtre de sa voiture, selon une étude de Vinci Autoroutes. Chaque année, en France, 9.125 tonnes de déchets sont ramassées sur les voies des autoroutes, dont 90 tonnes sur l’A10 et l’A11, en Eure-et-Loir. Nous avons suivi un patrouilleur qui, tous les jours, risque sa vie pour ramasser les déchets des “jettomanes”.

En France, d’après une étude réalisée par la fondation Vinci Autoroutes, sur les routes des vacances, 28 % des Français, soit plus d’un sur quatre, jette ses déchets par la fenêtre. Chaque année, 9.125 tonnes sont ramassées, soit 25 tonnes par jour. L’entreprise appelle ce phénomène la “jettomanie”.

Depuis 11 ans, Charly sillonne chaque jour les quelque 100 km d’autoroute A11 et A10, les six aires de repos, quatre aires de services ainsi que les deux péages, appartenant à l’entreprise Vinci, en Eure-et-Loir. Charly fait partie des quinze patrouilleurs du réseau Cofiroute, situé à Thivars.
 
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En juillet, le trafic autoroutier du réseau Vinci est repassé au-dessus de son niveau de 2019

Le groupe de construction et de concessions Vinci enregistre un beau mois de juillet, avec un trafic autoroutier en hausse de 6,3% sur deux ans. La situation est plus compliquée chez Vinci Airports. 

Après des mois de crise sanitaire, de confinement et de frustration, l’envie de vacances et de dépaysement était grande. Nombreux sont ceux à avoir profité de la levée des restrictions sanitaires pour s’évader…

Les chiffres du trafic autoroutier publiés par Vinci confirment cette tendance. En juillet, le trafic a dépassé de 6,3% son niveau de 2019 (la comparaison sur un an n’est pas pertinente). La performance est tirée par les véhicules légers, dont le trafic a été 7,6% supérieur à ce qu’il était il y a deux ans. Pour les poids lourds, à l’inverse, Vinci note une baisse de 3,5% par rapport au niveau de 2019, en raison d’un effet calendaire défavorable. Il y a eu « deux jours ouvrés de moins en juillet 2021 par rapport à juillet 2019 », explique le groupe.

 

 

Le trafic autoroutier est en progression

 

D’après le rapport du groupe Atlantia, le trafic sur les autoroutes SANEF a progressé de 14% (entre le 1er janvier et le 08 août 2021) par rapport à la même période en 2020.

En 2020, les restrictions de déplacements gouvernementales ont fortement impacté le trafic autoroutier. L’effet inverse est observé en 2021 : même avec les restrictions, les français se sont largement plus déplacés, particulièrement entre les semaines 13 & 23 avec une forte progression de 188% en moyenne sur les autoroutes SANEF.

mercredi 25 août 2021

Sanef se sépare de Sanef Aquitaine

Sanef se sépare d'une entreprise du Groupe. Gageons que cette décision n'ouvre pas la porte à d'autres cessions boursières.

Communiqué de presse Eiffage

Eiffage devient l'actionnaire unique d'A'liénor, société concessionnaire de l'autoroute A65

Eiffage a décidé ce jour de faire usage de son droit de préemption sur les 35 % du capital d'A'liénor détenu par Sanef, co-actionnaire historique d'Eiffage. Aliénor est la société concessionnaire de l'autoroute A65 jusqu'en 2067.

Eiffage est par ailleurs entré en négociation exclusive de gré à gré avec Sanef pour l'acquisition de 100 % du capital de Sanef Aquitaine, société titulaire du contrat d'exploitation-maintenance de l'A65 et détenue jusqu'ici intégralement par Sanef.

Une fois finalisées, ces transactions d'un montant total de 222 millions d'euros permettront à Eiffage de se renforcer au capital d'A'liénor et de détenir sa société d'exploitation, Sanef Aquitaine. Eiffage deviendra alors l'unique actionnaire de ces deux sociétés.

L'investissement dans Aliénor et Sanef Aquitaine sera financé par Eiffage sur sa trésorerie disponible. Il est soumis à des conditions suspensives et réglementaires usuelles et sa réalisation devrait intervenir au cours du 2e semestre 2021. 

 

 

 

 

 

lundi 19 juillet 2021

Autoroutes : la confirmation de travaux trop chers payés ?

 

Naaaaaaaaaan! Vinci et consorts "surfactureraient" leurs propres travaux effectués par leurs propres filiales 😱 😱 😱 😱 😱 😱. Mais dans quel monde vit-on ?

Le Plan de relance autoroutier (PRA), négocié en 2015 entre l'État et les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA), et qui prévoit pour 3,27 milliards de travaux en échange d'une prolongation des contrats de concession, aurait déjà coûté 600 millions d'euros de moins que prévu… au profit des SCA et donc à la défaveur de l'État ! C'est ce qui ressort du rapport publié par le régulateur du secteur la semaine dernière.

Dans son rapport annuel sur les contrats passés par les sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA) en 2020, rendu public le 8 juillet, l'Autorité de Régulation des Transports (ART) révèle que les investissements négociés avec l'État en 2015 ont en fait coûté près de 600 millions d'euros de moins que prévu aux SCA. C'est donc quelque 600 millions d'euros qui leur ont été compensés en trop, en raison, dixit l’ART, d’« une inflation des prix de la construction bien moindre qu’anticipée ». Et ce n’est peut-être pas terminé !

En effet, ce Plan de relance autoroutier (PRA), signé avec les SCA il y a six ans par les ministres de l'Économie et de l'Écologie de l'époque, soit Emmanuel Macron et Ségolène Royal, et qui prévoit sur le papier 3,27 milliards d'euros de travaux en échange d'une prolongation de 2,5 années en moyenne des contrats de concession, est loin d'être achevé. Il ne devrait l'être qu’en 2027. D'ici-là, il se pourrait donc que le montant de la surcompensation, dû à ces prix de construction moins élevés qu’escomptés, s’amplifie.

Ce n’est pas tout. « L’estimation initiale des opérations d’aménagements environnementaux semble avoir été surévaluée », indique également l’ART dans son rapport. Elle parle ici des parkings de covoiturage, mais aussi des aménagements d’écoponts et écoducs, qui doivent permettre à la faune - soit au-dessus, soit en dessous - de se déplacer de part et d’autre de l’autoroute. « À l’avenir, une vigilance particulière devra être accordée à la contre-expertise » de ce type d’opérations, recommande-t-elle.

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Sur les autoroutes, les patrouilleurs demandent que l'on pense aussi à leur sécurité

Chargé de la maintenance et de la sécurité des usagers sur les réseaux autoroutiers, les patrouilleurs, ces hommes et femmes vêtus de jaune que l'on croise généralement sur la route des vacances, sont victimes chaque année de nombreux accidents en raison de l'imprudence des conducteurs. 

Le troisième week-end de juillet sera, comme les deux précédents, très chargé sur les routes de France. Bison Futé voit rouge sur l'ensemble du territoire dans le sens des départs. Et pour ceux qui achèvent leurs vacances, ce ne sera guère mieux : orange dans le sens des retours. Lors de ces grandes journées de "chassé-croisé", des milliers d’agents de maintenance sont mobilisés sur l’ensemble du réseau autoroutier, notamment les patrouilleurs autoroutiers, reconnaissables à leur véhicule et leur tenue jaune. Ils sont là pour assurer la protection des usagers et lancent un message pour qu’on pense aussi à leur sécurité.

"Respectez la règle du corridor de sécurité !"

"Chaque semaine, deux fourgons des femmes et hommes en jaune sont percutés sur l'autoroute. Derrière ce chiffre, il y a Marc, Félix, Hélène...", cet été, ce message de sensibilisation tournera en boucle sur les ondes radios, et les conducteurs ne devraient pas manquer de l'entendre ce week-end. Chaque année, rien que sur le réseau Escota, une filiale de Vinci qui gère une partie des autoroutes de la Côte d'Azur, 50 véhicules de service sont heurtés. "Dès que vous voyiez des hommes en jaune, le message est simple : écartez-vous, respectez la règle du corridor de sécurité !", enjoint auprès d’Europe 1 Bertrand Wipf-Scheibel, le directeur communication de Vinci Autoroutes. "Il y a des femmes et des hommes en jaune qui ont eux aussi des familles et qui, après avoir protégé toute la journée les usagers, souhaitent rentrer chez eux."

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Le cri d'alerte des patrouilleurs d'autoroutes

En cette période de fort trafic sur les autoroutes françaises, les accidents se multiplient pour les patrouilleurs, ces salariés qui interviennent sur les voies, souvent en urgence, pour assurer la sécurité des usagers.

 

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Juillet est le mois de tous les dangers pour les patrouilleurs d'autoroutes. Ces salariés des opérateurs du vaste réseau autoroutier français sont essentiels à la sécurité des usagers. 

Souvent seuls à bord de leurs fourgons jaunes, ils vérifient l'état de l'infrastructure, dégagent les objets dangereux qui pourraient causer des accidents et interviennent en urgence dès qu'il est nécessaire de sécuriser les voies. Selon les données de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa), qui regroupe les concessionnaires exploitant le réseau, juillet concentre le plus grand nombre d'accidents sur les dix dernières années, car ce mois «correspond à une période de pointe de trafic avec de très nombreuses interventions d’urgence», même si les chantiers, souvent accidentogènes, sont moins nombreux. 

Depuis 2011, cinq personnes ont été tuées lors d'interventions sur autoroute, 35 ont subi des blessures nécessitant une hospitalisation et 115 ont été légèrement blessées. Le bilan est plus lourd encore chez les usagers, avec 12 morts et 86 blessés hospitalisés.

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#Exposés, 26 semaines, 26 fourgons de patrouilleurs heurtés

Vidéo assez oppressante des véhicules Vinci heurtés depuis le début de cette année,. "#Exposés", tout l'été sur l'aire de Montélimar Ouest.
 
En espérant que la vue de ces fourgons puisse faire prendre conscience de la dangerosité de notre métier
 

 

 

lundi 28 juin 2021

Intéressement Groupe Sanef : Communication CFE-CGC, FO et UNSA

Quand l'intérêt des salariés prime, il est important de pouvoir s'entendre entre organisations syndicales, de mettre de côté ses différences et d’œuvrer ensemble dans le bon sens.
 
C'est ce qu'ont fait les organisations syndicales CFE-CGC, FO et UNSA dans le dossier de l'intéressement Groupe Sanef. Certes, le résultat n'est pas totalement à la hauteur de nos attentes, mais cette démarche commune a permis de faire évoluer certaines lignes en faveur des salariés.

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