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lundi 21 août 2017

L'espagnol Abertis attire les prétendants



Le gestionnaire d'autoroutes sous le coup d'une OPA de l'Italien Atlantia voit fleurir les contre-propositions. 

Qui prendra le contrôle d' Abertis ? Les prétendants se multiplient autour du gestionnaire d'autoroutes espagnol. La compagnie, notamment propriétaire en France de Sanef, voit enfler les rumeurs de rachat, destinées à contrer l'OPA annoncée depuis avril par le groupe italien Atlantia. Celui-ci, contrôlé par la famille Benetton, ambitionne de constituer le leader mondial du secteur qui aurait en portefeuille la gestion de plus 14.000 kilomètres de voies entre Europe, sur le continent américain et en Australie. 

Les mouvements se sont accélérés ces jours-ci avec l'arrivée de nouveaux prétendants. Dernier en date, le géant des travaux publics ACS, dirigé par Florentino Perez, le très puissant président du club de football du Real Madrid, qui annonçait vendredi étudier la possibilité d'une contre-OPA. Quelques jours plus tôt, c'est le gestionnaire d'aéroports Aena, contrôlé à 51 % par l'Etat espagnol, qui avait fait savoir qu'il était sur les rangs, avant de finalement décider de jeter l'éponge, stoppé net par le gouvernement qui craignait de voir diluées ses participations dans la très rentable compagnie aéroportuaire. 

Autoroutes: bras de fer italo-espagnol pour s'emparer d'Abertis



Madrid - Les appétits s'aiguisent autour du concessionnaire espagnol d'autoroutes Abertis: son compatriote ACS, géant de la construction, a annoncé vendredi étudier une contre-OPA pour s'emparer du groupe, déjà visé par une offre publique de l'italien Atlantia. 

"ACS confirme qu'il étudie une possible contre-OPA sur la société Abertis", a déclaré dans un bref communiqué l'entreprise de BTP, l'une des plus grandes au monde, concurrente du français Vinci. 
Le groupe, dirigé par le puissant Florentino Perez -également président du club de football du Real Madrid- envisagerait de mener l'opération via sa filiale allemande Hochtief, selon le quotidien économique Expansion, premier à révéler l'information. 

Abertis, propriétaire notamment des autoroutes françaises Sanef, semble susciter de plus en plus de convoitises: depuis la mi-mai, il fait l'objet d'une offre publique d'achat lancée par l'italien Atlantia, une union qui, si elle aboutissait, donnerait naissance au leader mondial de la gestion d'autoroutes, avec plus de 14.000 km. 

Atlantia, dont le premier actionnaire est la famille Benetton, offre 16,50 euros pour chaque action Abertis, le valorisant ainsi à 16,3 milliards d'euros. Le gendarme espagnol de la Bourse doit encore valider la proposition. 

A16, heurs et malheurs d’une autoroute pas comme les autres

À bientôt 25 ans, l’autoroute A16 fait régulièrement l’actualité. Migrants, accidents, suicides, intempéries, mouvements sociaux, son existence est loin d’être un long ruban d’asphalte tranquille... Maudite, l’A16 ?


Ouverte pour ses premiers kilomètres à partir de 1993 et achevée dans sa configuration actuelle en 1998, l’A16 reprend essentiellement l’itinéraire de l’ancienne route nationale 1 (RN1). Elle relie le littoral belge, la Grande-Bretagne et les grands ports français de la Mer du Nord et de la Manche (Dunkerque, Calais, Boulogne) à l’Ile-de-France. Un tronçon est d’ailleurs en cours pour un raccord avec la Francilienne, prévu pour 2019.

Avec son tracé stratégique et les flux de véhicules qu’elle draine (camions, cars et voitures), l’A16, payante sur les trois-quarts de sa longueur (212 km), a tout pour être une pépite. 

Concédée auprès de la Sanef depuis 1990 pour sa partie payante (du péage d’Herquelingue à celui d’Amblainville), sous la responsabilité de l’État pour sa partie gratuite, cette autoroute présente une histoire bien mouvementée et dans sa partie gratuite justement... Tour d’horizon

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sources : La Voix du Nord