Réunion du 23 février
Seconde réunion ce jour, la première n’étant que celle, légale, de présentation des chiffres en termes d’emploi et de rémunération au sein de notre entreprise, Sanef SA.
La lecture et l’analyse de ces chiffres nous confortera dans l’idée que des emplois s’envolent : 400 de perdus depuis 2007. Les écarts se creusent lentement entre ce que nous pouvons qualifier de grosse rémunération et les plus faibles, écarts facilement explicables mathématiquement, le même pourcentage représentant une somme à gagner plus élevée selon la hauteur de la rémunération.
La situation d’égalité hommes/femmes évolue peu, les rémunérations élevées et les postes cadres étant occupés en majorité par des hommes même si, de l’aveu de notre Directeur des Ressources Humaines, notre société se défend correctement dans ce secteur d’égalité.
Suite à ces présentations et corrections de quelques données, le Directeur des Ressources Humaines annoncera, d’une manière relativement courtoise qui nous manquait ces dernières années, les propositions de la Direction en termes d’augmentation salariale.
Augmentation de la valeur du point de 1,5%
0,47% de la masse salariale en mesures individuelles d’avancement, soit une enveloppe de 2500 points d’indice pour l’ensemble de Sanef.
Ces mesures s’additionnent aux avancements automatiques (0,37% de la masse salariale) ainsi qu’aux mesures de changement d’échelle (0,08% de la masse salariale)…
Pour la Fat Unsa, ces avancements historiques, même si ils ont un « coût » pour l’entreprise, ne doivent pas rentrer en compte dans le calcul de l’augmentation générale.
Suite au tour de table des Organisations Syndicales pendant lequel certaines seront tentées par une surenchère revendicatrice, la Fat Unsa annoncera ses propositions :
- Augmentation de la valeur du point de 2,5%
- Augmentation de l’indemnité d’éloignement de 10%
- Augmentation de la valeur du panier de 5%
- Déplafonnement de la prime d’intéressement pour ainsi augmenter sa valeur maximale
- Modification de la formule légale de calcul de la participation aux bénéfices pour augmenter sa valeur maximale.
Surtout, nous ne voulons plus entendre parler dans ce genre d’accord de mesures individuelles, plus communément appelées primes au faciès, qui ne sont qu’une façon déguisée de financer les avancements éclairs de certains au détriment de l’augmentation générale. La Direction a prouvé qu’elle n’avait pas besoin de notre aval pour organiser des « tables rondes » et décider de mesures unilatérales qui s’avèreront, à termes, discriminatoires.
Nos revendications sont loin d’être disproportionnées, elles sont conformes aux derniers chiffres de l’INSEE, et sont parfaitement acceptables pour une entreprise comme Sanef, qui augmente encore cette année son chiffre d’affaires de prés de 3,8%.
Mais surtout, nous ne voulons rentrer dans un jeu de dupes en annonçant des chiffres exagérément élevés pour ensuite jouer à un marchandage enfantin et stérile.
Prochaine réunion mi-mars.
Prochaine réunion mi-mars.
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