Unsa Autoroutes

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mardi 27 novembre 2012

La liste de noël du parfait RH Sanef ...

En espérant pour nous que le Père Noël ne soit pas une ordure...





Sorti fin octobre 2010, « Plan social, le jeu préféré des grands patrons » est en effet un jeu de cartes cynique et grinçant, et surtout politiquement incorrect.

Les règles du jeu sont simples : chaque joueur se transforme en actionnaire, et chacune des cartes représente un salarié, ouvrier qualifié, employé, technicien, cadre supérieur… Le premier joueur qui parvient à se débarrasser de tous ses salariés réussit son Plan social, et gagne le droit de délocaliser dans un pays totalitaire à main d’œuvre bon marché. Pour parachever le tout, les illustrations sont totalement ringardes et caricaturales, et les salariés affublés de titres loufoques : poseuse d’amiante, travailleuse sans papiers, responsable des accidents du travail, hôtesse d’accueil à deux ans de la retraite, représentant en armes d’autodéfense, mouleur de saucisses et autres affineurs d’OGM.

dimanche 18 novembre 2012

Sanef : accord groupe pénibilité



La Fat Unsa Autoroutes ne sera pas signataire de l’accord groupe relatif à la pénibilité.



Suite et fin du monologue social sur la pénibilité au travail.

La loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites imposait aux entreprises la mise en place d’un accord ou d’un plan d’action pour cibler et prévenir la pénibilité au travail. Sous peine d’amende égale à 1% de la masse salariale, les textes exigeaient la mise en place d’un accord d’entreprise ou d’un plan d’action avant le 31 décembre 2011, mais laissaient un délai si les entreprises « prouvaient » leur bonne foi et l’engagement des discussions avec les partenaires sociaux.

Sanef a donc sauté telle une affamée sociale sur ce délai, et après donc quelques réunions savamment placées pour éviter toute remarque, et surtout toute menace d’amendes de la part des services d’inspection du travail, la version finale de ce que la Direction ose encore appeler « accord » est présentée aux organisations syndicales ce jeudi 25 octobre.
Cette version sera l’aboutissement d’une réunion de présentation du dispositif règlementaire, puis de 2 réunions d’exercice de transposition des textes légaux dans un accord. Point de place pour les négociations.

Nous qui rêvions d’un texte ambitieux, visionnaire, pourquoi pas divinatoire, nous n’avons eu le droit qu’à un recueil de textes législatifs, de référence au Code du Travail (que nous connaissons, merci !), de bonnes intentions, le tout assaisonné de vide, de néant managérial et d’absence de volonté de parfaire. Le service minimum de la pénibilité, du Sanef pur jus !
Peu d’objectifs quantifiés, peu d’engagements de la Direction, pas d’investissement, RIEN

Un bref résumé de l’implication de la Direction et de ses services dans la recherche de lutte contre la pénibilité au travail.

La Fat Unsa Autoroutes pensait qu’un tel accord aurait pu prévoir des mesures concrètes pour pallier à certaines pénibilités :
Gestion des fins de carrières par le biais d’un passage volontaire à un temps partiel avec maintien du salaire
Compensation de la pénibilité par des jours de repos supplémentaires
Amélioration du statut de travailleur de nuit en baissant par exemple le seuil annuel de déclenchement des repos compensateurs
Amélioration des organisations viabilités en inscrivant une bonne fois pour toutes les obligations en termes de repos journalier, hebdomadaire, le temps de travail maximal, etc.
Abondement du compte épargne temps

La Fat Unsa Autoroutes n’a même pas osé aborder les thèmes financiers pour contreparties de pénibilité incompressible, ce pour éviter le malaise d’une Direction qui blêmit et se décompose à la moindre évocation de petite dépense pour le bien être de son personnel…

Mais vu la tournure des discussions actuelles sur la GPEC, la seule solution de la Direction pour pallier à la pénibilité des travailleurs semble être de diminuer leurs effectifs…

mercredi 14 novembre 2012

Cancer du bitume : Vinci condamné pour « faute inexcusable »




La Cour d’appel de Lyon vient de confirmer la condamnation du géant de la construction pour faute inexcusable à la suite de la mort d’un salarié, ce mardi après-midi. La décision fait jurisprudence : 20 000 ouvriers de la route sont exposés aux vapeurs toxiques du bitume.

La filiale de Vinci, Eurovia, vient d’être condamnée en appel pour « faute inexcusable » pour la mort de José-Francisco Andrade Serrano, décédé d’un « cancer du bitume », en 2008, à l’âge de 56 ans. La décision en appel, rendue ce mardi 13 novembre, fait donc jurisprudence et devrait en emmener d’autres dans son sillon.

« C’est David contre Goliath ! Les pétroliers revendent leurs fonds de cuve à l’industrie routière, qui en fait des produits bitumeux en ajoutant du gravier et des fluidifiants. Ces fluxants contiennent du benzopyrène, classé cancérigène avéré. S’il y a une tête de mort sur la bouteille, ce n’est pas pour rien ! », fulmine Jean-Jacques Rinck, avocat de la famille.

La suite de l'article : ici

lundi 12 novembre 2012

Autoroutes espagnoles en crise



Les exploitants de l'autoroute espagnole AP-36 (Ocana-La Roda, centre) ont entamé une procédure de redressement judiciaire. C'est la sixième autoroute espagnole victime de la crise et de la chute du trafic à se placer en redressement en 2012. 

La suite : ici

Sanef A65 en faillite?



Le rapport financier annuel 2011 d’Aliénor, concessionnaire de l’autoroute A65 Langon-Pau, confirme ce que les associations dénoncent régulièrement depuis l’origine du projet, à savoir que le trafic de cette autoroute, nettement inférieur aux prévisions à l’issue de cette première année d’exploitation, est insuffisant pour en assurer l’équilibre financier.
Une fréquentation surévaluée pour justifier des projets ruineux et nuisibles à l’environnement
• le bilan financier 2011 de cette concession autoroutière présente un déficit énorme d’environ 35 millions d’euros.
• Le chiffre d’affaires 2011 s’établit à 35 millions d’euros, inférieur d’environ 30% à l’objectif indiqué dans le contrat de concession (annexe financière n° 18).
• Le trafic journalier moyen s’établit à 5332 véhicules/j, dont 5,9% de poids lourds, inférieur d’environ 40% par rapport à l’objectif initial de 7660 véhicules/j, dont 12 % de poids lourds.
Ainsi, comme l’affirmaient les associations dès 2006, cette autoroute particulièrement destructrice de l’environnement et qui est l’une des plus chères de France, pourrait se révéler aussi un gouffre financier.
Ce bilan 2011, démontre que la croissance du trafic routier mise en avant pour justifier l’infrastructure n’est pas une donnée inéluctable. Comme pressenti à l’époque, la hausse du coût des carburants est un des facteurs importants qui détermine l’évolution du trafic routier.
L’autoroute A65 Langon Pau va-t-elle rejoindre la longue liste des autoroutes espagnoles en redressement judiciaire en 2012 ? Les contribuables sont en droit de se poser la question.
Les associations de protection de l’environnement espèrent tout au moins que les déboires financiers de cette autoroute concédée en Aquitaine permettront de dissuader certains décideurs de s’embarquer dans une aventure comparable mais autrement plus coûteuse : celle de la construction des Lignes à Grande Vitesse dans le Sud Ouest (Projets GPSO) d’un montant total de 12 milliards d’euros soit près de 12 fois le coût de l’autoroute A65 ?
Ou encore la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes justifiée par une plus qu’hypothétique augmentation du trafic international à destination de Nantes dans un contexte de crise économique mondiale, de renchérissement et de raréfaction des hydrocarbures.

sources : Reporterre.net


jeudi 1 novembre 2012

L'astreinte et les heures supplémentaires n'entrent pas dans le champ de l'égalité de traitement



Dans cette affaire, un salarié engagé en qualité  d’ouvrier autoroutier qualifié a saisi le conseil de prud’hommes d’une demande de réparation du préjudice subi par rapport aux conditions d’attribution des heures supplémentaires.

Les juges d’appel ont estimé que la société a causé un préjudice au salarié en l’excluant de la réalisation des heures supplémentaires. Le salarié a effectué un nombre d'heures supplémentaires très inférieur par rapport aux autres salariés de l'entreprise.

La société ne lui a donné aucune explication sur les raisons de la diminution des heures supplémentaires.

Les juges de la Cour de cassation ont estimé que l’employeur n’a causé aucun préjudice au salarié puisque ce dernier n’a pas établi l'existence d'un engagement de l'employeur sur le nombre d'heures supplémentaires garanti, ni l'abus d'exercice de son pouvoir de direction.