Unsa Autoroutes

Contact :Tél 06 07 80 17 17 / E-Mail : unsa-sanef@orange.fr

jeudi 24 février 2011

Bénéfice en hausse pour Abertis en 2010

Le groupe espagnol d'infrastructures Abertis, qui dispose entre autres, des autoroutes françaises Sanef, a enregistré un bénéfice net en hausse de 6,1% sur un an à 662 millions d'euros.

Ces chiffres interviennent alors que le groupe a dévoilé son projet de réorganisation, au terme duquel son segment parkings et logistique (4,6% de son chiffre d'affaires total), qui serait placé dans une nouvelle société non cotée, Saba infrastructures, pourrait être vendu.

mercredi 23 février 2011

Indice des prix à la consommation – Janvier 2011


En janvier 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en baisse de 0,2 %, après une augmentation de 0,5 % au mois de décembre. Sur un an, il s’accroît de 1,8 %, comme en décembre. Hors tabac, l’indice est également en baisse de 0,2 % en janvier (+1,7 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC augmente de 0,3 % (+1,8 % sur un an).
Le recul des prix, au mois de janvier, provient en grande partie de celui des prix des produits manufacturés, lié aux soldes d’hiver. Il est atténué par la forte hausse des prix de l’énergie : accroissement des prix des produits pétroliers et hausse des tarifs de l’électricité.

Abertis se réorganise, possible vente de l'activité parkings et logistique


Le groupe espagnol d'infrastructures Abertis, qui détient la concession de plusieurs autoroutes espagnoles et les autoroutes françaises Sanef, a annoncé mercredi une réorganisation de son activité au terme de laquelle son segment parkings et logistique pourrait être vendu.

samedi 19 février 2011

Gestion prévisionnelle des emplois et compétences



Reculer… pour mieux tout faire sauter

Dans la gestion des emplois,  Sanef sait faire. Tout est écrit d’avance, les divers postes à faire disparaître, les gares et services impactés, etc ...tout ça pour le bonheur de la productivité, de la rentabilité et des primes variables qui en découleront pour une petite partie du personnel.
Cette maîtrise de la masse salariale sera alors le meilleur moyen de se faire mousser auprès des actionnaires et ainsi de justifier de leur emploi.

Par contre, pour la compétence à gérer ce sujet, on peut en douter

Face à la difficulté à mener les négociations, la Direction Sanef préfère donc reporter toutes les discussions en septembre. Cela permettra ainsi à certaines organisations de se concentrer sur les élections sans avoir à traîner un énième accord défavorable aux salariés. Le pire sera pour la suite…

On en arrive même à douter d’une véritable volonté de finalisation de la part de la Direction. Quand elle propose la généralisation du 2*8 en remplacement des 3*8 actuels, elle est incapable de nous fournir un calcul simple pour quantifier la perte des majorations.
Ce sera alors aux délégués Fat Unsa Autoroutes de fournir un tableau de calcul de ces pertes, pertes que la Direction s’empressera de minimiser. Notre méthode de calcul l’intéressera tout de même... N’y a-t-il donc personne d’assez qualifié parmi les collaborateurs de la Direction pour les effectuer ?
Quand on demande des exemples de trames, celles-ci on tout simplement été oubliées.
Etc…

Bref, on connaît le résultat final, mais on ne sait pas comment procéder !

Autant la première vague d’automatisation et son accord Apri pouvaient faire peur par leurs rapidités d'exécution, autant cette 2ème vague effraie par le manque de sérieux de la part de notre Direction.

Mais comme l’a si bien dit un chef de secteur péage : « nous sommes obligés d’automatiser, sinon nous devrons embaucher du personnel !!! »*

Pour la Fat Unsa Autoroutes, on ne peut que regretter la frilosité et la légèreté d’une Direction préférant fuir plutôt que de se concentrer sur un tel sujet pourtant indispensable pour l’avenir de l’entreprise et de ses salariés. A l’anticipation, Sanef préfèrera donc l’application de mesures individuelles, aux bons vouloir des chefs de centres ou de secteurs. Libre à eux maintenant de créer de nouveaux contrats non cyclés, modulés avec polyactivité… etc

Bien sûr, les postes vacants seront distribués selon les critères de copinages compétences avérées.

Pendant ce temps, certains continueront d’arpenter les péages. Certains maîtrises et cadres péages poursuivront leurs sondages du personnel, les informeront des futures fermetures ou modernisations de sites. Ils commenceront même à remettre en cause les compétences de certains salariés alors qu’ils remplissaient correctement leurs fonctions depuis des années et agiteront sournoisement les clauses des contrats toutes gares, excluant ainsi toutes formes de compensation, conformément au dernier accord relatif à la mobilité interne et à la désertification programmée des péages…


 Crédit photo : les tontons flingueurs (ça ne s'invente pas !)






* : inscrit d'office pour le grand concours : 

jeudi 17 février 2011

Négociations salariales



Le 14 février est connu pour la Saint Valentin,
Ce 17 février le sera comme la Saint Baratin…


Nous nous étions quittés en décembre après une proposition royale de la Direction de 0,8% d’augmentation de la valeur du point.


Nous pouvions penser que, le temps aidant, la Direction reviendrait avec une proposition plus digne en matière d’augmentation salariale. Les bons chiffres des bénéfices Sanef, la santé convalescente d’Abertis et une inflation galopante n’ont strictement aucune utilité.


A l’issue d’une réunion dont les moments de silence et les discours de meublage ont pris plus d’importance que les discussions réelles, la rigueur s’impose.


Proposition d’augmentation de 1% de la valeur du point, rien de plus.


Sous couvert d’augmentation mathématique de certaines primes (intéressement et participation) la Direction choisit la voie de l’austérité salariale.


Les revendications des organisations syndicales n’y changeront rien, même si on peut admettre une qualité de dialogue très légèrement supérieure à ce que nous avions connu l’année dernière, qui restera à jamais gravée dans les annales comme l’année zéro du dialogue social.


Prochaine réunion prévue le 2 mars, histoire de faire croire qu’ils s’intéressent à nos (vos) revendications.


version imprimable : ici

mardi 15 février 2011

courrier négociations salariales

VRI Mégane RS


Les Brigades Rapides d’Intervention de la Gendarmerie reçoivent leurs nouveaux joujoux en remplacement des Subaru Impreza qui semblaient déjà les lasser


Inclus les cours de pilotage, pour éviter qu’elles connaissent le triste sort des précédentes….


ci-dessous la vidéo publicitaire :

      

mardi 8 février 2011

Astreinte et durée raisonnable du travail


Le Comité Européen des Droits Sociaux (CEDS) vient de mettre en lumière plusieurs dispositions de la législation française non conformes à la Charte sociale.

Ces conclusions, qui concernent notamment l'astreinte, ne sont pas négligeables. En effet, il est possible pour un salarié, ou un syndicat, d'en faire état devant le Conseil des prud'hommes s'il estime que sa convention de forfait jours, ou son accord d'astreinte, ne respecte pas les règles édictées par la Charte.

Astreinte et durée raisonnable du travail : si aujourd'hui, le Code du travail français prévoit que les périodes d'astreinte, pendant lesquelles le salarié n'intervient pas, sont considérées comme du temps de repos, le CEDS considère pour sa part que l'assimilation des périodes d'astreinte au temps de repos constitue une violation du droit à une durée raisonnable du travail prévu par la Charte sociale.

Quelle sera la réaction de Sanef vis-à-vis de cet avis ?


lundi 7 février 2011

Sanef suspend les applications des accords viabilité et mécaniciens

Sanef suspend les applications des accords viabilité et mécaniciens !
 

Ainsi, la Direction Générale Sanef décide de la suspension des applications de l’accord relatif à la viabilité (le bon accord vite signé en douce par 2 organisations dites syndicales pour casser le mouvement de grève de juin 2010, voir ici pour rappel) et de l’accord relatif aux mécaniciens et techniciens de maintenance.

Par décision unilatérale, il faut dire qu’elle excelle particulièrement dans ce domaine, et sans en avertir les Organisations Syndicales, l’application de ces 2 accords, et donc des avancements pour les salariés de la viabilité et des filières mécaniques et maintenances, se retrouve suspendue aux négociations salariales !

Pourtant, il n’en n’était nullement question lors des « négociations », tout au moins celles concernant les mécaniciens et techniciens de maintenance, la Fat Unsa comme d’autres organisations syndicales n’ayant pas été conviées lors des négociations secrètes et anti-grévistes du mois de juin 2010 (relire plus haut).

L’objectif de cette manœuvre sournoise est simple, faire peser le coût desces accords en termes de masse salariale globale en y ajoutant le Glissement Vieillesse Technicité (avancements annuels) pour ainsi justifier les maigres 0,8% d’augmentation salariale générale. Soyons certains que la Direction Générale en profitera aussi pour suspendre tous les autres avancements et bonifications comme elle l’avait déjà fait l’année dernière alors que rien ne le justifie. L’art de faire payer à l’ensemble des salariés l’avancement d’une catégorie.

Même si l’application au 1er janvier perdure, il faudra donc attendre le résultat des négociations salariales pour que les salariés en bénéficient légitimement.

Encore une fois, ce comportement pourtant soupçonnable ne peut que conforter la Fat Unsa dans sa position de défiance vis-à-vis d’une Direction spécialiste en manipulations et mensonges.


version imprimable : ici

vendredi 4 février 2011

Désertification des péages ... 2ème phase

Les réunions se suivent et se ressemblent.
                         Aucune visibilité réelle sur notre triste avenir.

On nous abreuve de Plan de Modernisation des Péages, de Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences, de Mobilité interne, mais la DIRECTION GENERALE se refuse à dévoiler des chiffres au-delà de 2013, se bornant à tenter de nous faire croire qu’elle n’a aucune visibilité au-delà en matière d’emploi. On a connu mieux en termes de gestion prévisionnelle.
Selon la présentation de la Direction Générale, les effectifs théoriques nécessaires jusque fin 2013 ne sont pas trop inquiétants et paradoxalement un des sites présenté en exemple serait même en sous effectif en 2013.
A cette présentation, certaines organisations syndicales ont eu un large sourire…. de très courte durée.
La réponse de la Direction est simple, là où l’on sera en sous effectif on rajoutera un automate!!!

Mais après 2013 c’est l’inconnu, et pourtant on parle de PMIP 2010-2016.

« La Direction réfléchit à toutes les solutions pour s’adapter à la modernisation, car celle-ci a ses inconvénients »
Aux prémisses de la modernisation, on nous annonçait l’automatisation des gares ayant un trafic journalier inférieur à 3000 véhicules/jour…aujourd’hui, on nous parle d’automatisation durant les heures creuses et d’assistance de pointe.
Nos dirigeants s’engagent dans une politique de plus en plus irrationnelle de gestion du personnel. Ils réfléchissent même à de nouveaux contrats de travail totalement inacceptables vis-à-vis du respect de l’être humain, mais quelle est la véritable place de ce salarié face à une entreprise dont la principale obsession est d’accélérer les profits ?

C’est l’emploi qui doit s’adapter à l’automatisation !!!!
Humain, tu dégages, laisse ta place à la machine.


En bons partenaires sociaux, nous avons fourni un travail considérable pour l’élaboration de l’accord 2008-03 qui s’intitulait alors Amélioration du statut des salariés horaires par la mise en place de la modulation.

Notre enthousiasme a hélas disparu avec l’élaboration de l’accord 2010-01 qualifié de
« Généralisation de la modulation »
(Sans aucune garantie de rémunération)

Quel sera l’intitulé du prochain accord que la Direction veut nous imposer ?
«Suppression des salariés cyclés par la mise en place de modulés flexibles poly actifs, mi temps cyclés, cyclés fractionnés, cyclés intérimaires ? »

Dans la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, la Direction travaille sur des mesures soit-disantes attractives pour inciter le personnel posté en 3x8 à être volontaire pour travailler en posté 2x8 et ainsi amoindrir les effectifs péage.

On vous demande à combien vous estimez le montant annuel de vos majorations de nuit et avec un large sourire on essaie de vous faire admettre que votre travail de nuit ne représente que 5,5 % de votre rémunération globale.
                         
                            Une chose est sûre, nous n’avons pas fréquenté les mêmes écoles.

Ces mesures attractives fussent-elles exceptionnelles, la finalité ressemble plutôt à la « Désertification et déshumanification des péages »

Désertification des péages ... 2ème phase. Les autres secteurs suivront rapidement




version imprimable : ici 
crédits photo : le salarié jetable de Louis Uchitelle, éditions Demopolis




mardi 1 février 2011

Le juteux business des sociétés d’autoroutes



Malgré les promesses du Grenelle de l’environnement, près de 1.000 kilomètres d’autoroutes supplémentaires vont être construits. Et plus de 8 milliards d’euros investis par l’État pour ces futurs projets. Une bonne nouvelle pour les géants du BTP et sociétés d’autoroutes, qui cultivent secrets tarifaires et bénéfices juteux. Enquête sur un jackpot qui profite à quelques entreprises.

Augmentation des tarifs


Ce 1er février la note s’alourdit pour les nombreux usagers-clients des autoroutes. Les concessionnaires autoroutiers augmentent leurs tarifs.
Pour Sanef et Sapn ce sera respectivement 1,9% et 2,5%. «Pour mémoire, le groupe n'avait pas augmenté ses tarifs en 2010», précise-t-on à la Sanef (en oubliant d’indiquer que l’année 2009 avait connu 2 augmentations de tarifs…). 
Avec 294 M€ d’investissement en 2010 et une taxe d’aménagement du territoire en hausse (pour le maintien des lignes ferroviaires déficitaires), la Sanef juge cette hausse modérée. «  Nos tarifs sont parmi les plus faibles de France », avait déclaré François Gauthey, son directeur général, de passage à Metz le 14 janvier.

Hier, la ligne de défense du concessionnaire était la même selon l’article du Républicain Lorrain. Selon Arnaud Hary, directeur concessions et développement durable, «  les hausses se font toujours par tranche de 10 [centimes], c’est la règle sur le réseau français pour des raisons de rendu de monnaie », essaie ce porte-parole. Qui reste de marbre quand on lui oppose que plus de 70 % des transactions sont aujourd’hui électroniques (43 % en carte bleue et 36 % en télépéage) selon les propres chiffres Sanef 2010 ! «  Oui, mais la règle vaut pour tous les paiements », oppose le directeur. Il remarque qu’« en plus, tous les tarifs n’augmentent pas. Plus de la moitié n’évolue pas en 2011 ».

Les tarifs des autoroutes font chaque année l'objet d'une révision selon des modalités fixées contractuellement avec l'État. Selon la Sanef, «la révision des grilles tarifaires tient compte de deux paramètres : l'indice des prix à la consommation et le programme d'investissements pluriannuel décidé en accord avec l'État. Cette année, cette révision des tarifs prend par ailleurs en compte l'augmentation de la taxe d'aménagement du territoire, comme pour l'ensemble des acteurs du secteur autoroutier».

En France, les prix des péages auraient ainsi augmenté de 20 % en dix ans. Des hausses très supérieures à l’inflation et qui s’ajoutent, en ce début 2011, à une longue liste d’augmentations qui pèsent lourd dans les charges des ménages.

Tout augmente donc... Sauf nos salaires