Pour l’APRR (Autoroutes Paris - Rhin - Rhône), de l’aveu
même de son avocat, la fraude représente 400.000 € par an. Une somme importante
qui a amené la société à opérer des contrôles réguliers, à vérifier l’adéquation
entre les trajets réglés par un usager au moyen de sa carte bancaire et ceux
réellement effectués.
De nombreux routiers sont ainsi dans le collimateur de la
société d’autoroutes. Et, le 3 août dernier, l’APRR a signalé un potentiel
suspect à la gendarmerie. L’escadron départemental de la sécurité routière de
Meurthe-et-Moselle a donc intercepté Mario Curopos à Allain (54) au volant de
son camion alors qu’il circulait sur l’A31, dans le sens Sud - Nord, et venait
de franchir la barrière de péage de Colombey-les-Belles.
Portugais de 43 ans, Mario possède son propre véhicule
tracteur et travaille pour un affréteur espagnol de la région de Barcelone. Le
jour de son interpellation, il allait livrer du matériel médical à Ludres.
Interrogé sur le parking du péage, il a tout de suite reconnu qu’il fraudait et
ce, depuis quatre ans…
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La véritable question est : pourquoi donc nos
sociétés d’autoroutes n’ont-elles pas pallié à cette fraude simplissime alors
qu’elles connaissent ce principe depuis longtemps ?
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