Intéressement
La
grande imposture
Certains oiseaux de mauvais augure
arpentent nos tracés en piaillant à qui veut bien les écouter que
l’intéressement prochain serait en baisse. D’autres par contre se retrouvent
étrangement silencieux.
Les uns parlent d’une baisse de 500
euros, étonnant quand on sait que la prime d’intéressement varie selon la
rémunération, les autres laissent entendre que la baisse serait de l’ordre de
la moitié !
Sans
avancer de chiffres non confirmés, il est sûr que la prime d’intéressement
s’écroulera
On ne va pas refaire ici le discours du
je-vous-l’avais-bien-dit, mais il suffit de reprendre les communications de
l’Unsa Autoroutes (lire ou relire ici : lien1 , lien2) pour se rendre compte que nous annoncions cette baisse depuis la
signature de l’intéressement en juin 2015.
Pourquoi ?
Tout
simplement parce que nous avions réfléchi aux conséquences des
modifications imposées par la Direction et acceptées trop rapidement par les
signataires !
Cet accord rapidement signé et mollement
négocié ne pouvait être que défavorable aux salariés :
- Une baisse du pouvoir d’achat cette année du fait de l’absence incompréhensible et injustifiée du versement de l’acompte en novembre comme il était l’usage avant le Diktat d’Issy
- Une modification de la prise en compte des accidents de travail dont la Direction savait pertinemment lors des « négociations » qu’elle allait inéluctablement faire baisser drastiquement le montant final
Encore une fois, par manque de cohérence
syndicale et par absence de combativité, la Direction gagne : elle dégrade
les conditions de travail depuis la fameuse GPEC (toujours de plus en plus vite
avec de moins en moins de personnel), et pénalise les salariés en taxant
davantage les accidents du travail qui découlent naturellement de cette
dégradation.
Les
actionnaires et les dirigeants se frottent les mains et applaudissent la
crédulité des signataires.
Les
salariés se retrouvent encore une fois dans le rôle du dindon de la farce.
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