S’il
n’y avait que deux phrases à retenir !
« Sur
Sapn, nous n’aborderons plus le programme d’automatisation de la même manière
(sous-entendu : que chez Sanef). Elle se fera au fur et à mesure des
départs naturels » (groupe de travail GPEC du 15/01/16)
Si le propre des grands hommes est de
reconnaître les erreurs (surtout les leurs), il aurait été bénéfique de le
faire avant. Les salariés Sanef qui ont lourdement payé les dégâts de l’automatisation
à outrance, des fusions de service et de la débâcle en matière d’effectif vous
remercie de cette qualité qu’ils ne vous connaissaient pas !
Ce n’est pas une nouveauté, l’Unsa
Autoroutes avait déjà effectué cette analyse depuis fort longtemps. Si cette
automatisation répondait à un besoin réel ou supposé de l’entreprise, il aurait
été plus serein de l’effectuer intelligemment. Le mal est maintenant fait, les
salariés ont subi cette course effrénée et incompréhensible vers la
déshumanisation des péages dans le seul but d’augmenter les profits et
dividendes et ainsi justifier les emplois de quelques directeurs ou chefs de
service avides d’une pauvre et maigre reconnaissance.
Tant mieux si nos collègues et amis de
Sapn ne subissent pas la même hécatombe, nous ne pouvons pas leur souhaiter
d’avoir à endurer les mêmes idioties managériales que celles vécues chez Sanef.
Mais cette déclaration nous pousse à
nous interroger sur le bien-fondé de l’entêtement de nos dirigeants à casser
socialement notre entreprise et ses salariés depuis ces dernières années.
« Je
plains ceux qui vous ont élus ! » (Réponse de la Direction à la
déclaration de l’intersyndicale CFDT Sanef – CFE CFC – CFTC – SUD – UNSA lors
de la négociation GPEC du 22/01/16)
Voici la seule réponse de notre
Direction à l’interrogation légitime et au refus de quelques syndicats d’être les
complices d’une nouvelle débâcle sociale dans le groupe Sanef.
Nous avons une réelle chance d’être
élus (enfin, quand les élections se déroulent correctement …) de se
soumettre au suffrage des salariés. Nous ne sommes pas nommés ni désignés.
Il est donc de notre devoir de
représenter les salariés et d’être le relais de leurs interrogations et
inquiétudes face à un Nouveau Contrat Social destructeur d’emplois.
Mais cela, il est difficile pour
certains de l’admettre, la vie d’un Directeur serait tellement plus agréable
sans contre-pouvoir !
Si la Direction plaint ceux qui nous ont
élus, nous plaignons pour notre part ceux qui subiront encore les décisions sociales
de nos dirigeants que nous continuerons de combattre.
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