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mardi 26 janvier 2016

Sanef : GPEC 2 le retour


Et ça va valser !

Discours (presque) fictif de notre Direction

« Messieurs, je me suis courageusement séparé de presque 500 collaborateurs comme j’aime les appeler.
J’ai maintenant besoin d’en exclure encore 350 d’ici 3 petites années, ce afin de sauvegarder mon propre emploi. La masse salariale diminuera encore, les bénéfices exploseront, les dividendes en feront de même, les salaires stagneront, mais MOI je serai toujours là !
Encore merci de votre bon cœur. »

Histoire de ne pas effrayer le personnel, la GPEC dernière mouture s’appellera Nouveau Contrat Social. Hélas, comme pour les mauvais plats cuisinés surgelés, le nom change mais l’intérieur sera toujours aussi indigeste pour le personnel.


Notre Direction Générale ne semble pas vouloir se contenter de la première hécatombe sociale. Les départs ne s’effectuent pas assez vite à son goût.

Peu importent les dégâts en matière de conditions de travail, de burnout généralisé, il lui faut maintenant accélérer son processus de déshumanification de notre entreprise. Encore une fois, les petits subiront. La quasi-totalité des séparations envisagées se situe dans la catégorie ouvrier/employé et celle des « petits » maîtrises. Tout cela pour un seul but, l’augmentation de la rentabilité et donc des profits.

Seul le service support exploitation verra son personnel augmenter, c’est qu’il en faut pour continuer à vous exploiter mes amis.

La Direction pense qu’elle gagnera en efficacité en imposant la baisse des effectifs, la polyvalence, la mobilité sociale. L’Unsa Autoroutes n’accepte bien entendu pas cette analyse.

Si le souhait de nos dirigeants est de favoriser l’anticipation des départs en retraite par un système de ruptures conventionnelles ou autres, nous n’y voyons aucun inconvénient. Qu’ils proposent alors un accord d’entreprise ou de groupe de gestion des fins de carrière !
Mais notre inquiétude première concerne les salariés qui restent, qui continuent leur activité. Ils n’ont pas à subir les dégradations des conditions de travail et c’est malheureusement le seul avenir qui leur est réservé avec ce genre de Nouveau Contrat (Anti)Social.


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