Autoroutes,
ligne Charles-de-Gaulle Express, privatisation des aéroports… L’argent
public coule à flots au profit d’entreprises du privé. Incompétence de
l’État ou, dans l’opacité la plus totale, stratégie de cadeaux aux
copains ? L’intérêt général y perd, les usagers en font les frais, mais
les sociétés autoroutières,les grosses entreprises du BTP, elles, y
gagnent. Démonstration en trois exemples.
Ce
n’est pas la peine de négocier avec les sociétés concessionnaires
d’autoroutes, ça « prendrait trop de temps » ! C’est ainsi que le
secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, a justifié, le 18
septembre, le lancement de « 30 opérations » sur les autoroutes. Pour
ces raccordements ou aménagements d’aires, Vinci et Eiffage, mastodontes
du BTP, et l’espagnol Abertis, qui exploitent le réseau, ne mettront
pas la main à la poche. La facture de 1 milliard sera à la charge des
collectivités et usagers, qui verront encore les péages augmenter (de +
0,3 % à + 0,4 % entre 2018 et 2020).
Sur les autoroutes, les aéroports ou les partenariats public-privé
(PPP), les gros du BTP font toujours plus de cash, au détriment des
contribuables. Le cas des autoroutes est particulièrement caricatural
(lire encadré). Ce système ne « permet pas de garantir que les intérêts
des usagers et de l’État sont suffisamment pris en compte », assénait la
Cour des comptes. L’ARAFER, la nouvelle autorité de transports, se
plaignait en juillet de ne pas avoir accès à tous les documents, et donc
de ne pouvoir exercer un réel contrôle.
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