Le
CICE (Crédit Impôts Compétitivité Emploi) a pour objectif de redonner aux
entreprises des marges de manœuvre pour investir, prospecter de nouveaux
marchés, innover, favoriser la recherche et l’innovation, recruter, restaurer
leur fonds de roulement ou accompagner la transition écologique et énergétique
grâce à une baisse du coût du travail.
Accessible à toutes les entreprises françaises employant des salariés, le CICE permet de bénéficier d’une économie d’impôt substantielle. Depuis 2014, elle équivaut à 6% de la masse salariale, hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC (4 % en 2013).
Accessible à toutes les entreprises françaises employant des salariés, le CICE permet de bénéficier d’une économie d’impôt substantielle. Depuis 2014, elle équivaut à 6% de la masse salariale, hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC (4 % en 2013).
Innovation ? Recherche ?
2.300.000 euros (74% de la somme globale) utilisés chez Sanef pour la
communication et l’innovation ! Dans quel domaine ? On ne le sait pas !
141.000 euros dans la formation et la sécurité. Remercions le CICE sans
lequel nous n’aurions pu être formés correctement…
De la bonne ou mauvais utilisation des fonds, nous n’en saurons rien, la
Direction ne communique pas plus dessus, preuve qu’il y a tout de même des
questions à se poser.
Sanef utilise donc cet argent, ce crédit d’impôts, pour financer des
opérations déjà budgétées sur ses fonds propres et qu'elle aurait réaliser de toute façon, économiquement malin !
Mais il y pire (ou mieux c’est selon)
412.000 euros de travaux d’aménagement des Essarts, Direction de la Sapn
Pour la beauté du siège Sapn, rien n’est assez cher ni beau, surtout si
ce sont nos impôts qui paient.
129.000 euros de mise en place d’écran de sécurité dans les centres Sapn.
129.000 euros de téléviseurs ! 6 centres sur Sapn !
21.500 euros de tv par centre, ça fait du beau Home Cinéma tout de même,
du matériel de qualité.
La
trésorerie dégagée par le crédit d’impôt ne peut pas être utilisée :
Pour
financer une hausse de la part des bénéfices distribués
Pour
augmenter les rémunérations des cadres dirigeants
Mais alors, ou va donc cet argent ?
Des dépenses budgétées mais payées par d’autres fonds, donc baisse des
charges et augmentation mécanique des bénéfices. Ou partent alors ces bénéfices ?
Quand nous apprendrons l’année prochaine que les bénéfices seront en
hausse pour Abertis, quelle sera la part du CICE, comment la reconnaitre,
comment en être certain ?
Et la part du recrutement en contrepartie, ou est-elle parmi les
sacrifiés de la GPEC ?
Il est vrai que les sociétés d’autoroutes, particulièrement impactées par
la concurrence (!) et dans une situation économique alarmante avaient
grandement besoin de marges de manœuvres supplémentaires pour une question
évidente de survie économique ! [Mode ironique off]
Rappelons tout de même que le CICE, payé par nos/vos impôts, avait pour
but louable d’aider les entreprises à faire face à une concurrence européenne
si ce n’est mondiale grâce à un allègement des impôts et charges.
Nos pauvres autoroutes ont donc usé de leur charme pour mendier ces
allègements. Il est vrai que les méchantes entreprises étrangères allaient
construire des tracés moins chers parallèles aux nôtres et que le péage
risquait d’être délocalisé en Chine ou ailleurs …
Malignes les Autoroutes …
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