Le prolongement des
concessions devrait permettre aux sociétés autoroutières d'engranger près de 15
milliards d'euros de recettes supplémentaires.
Les principaux
autoroutiers, Vinci, Eiffage, Abertis, devraient tirer d'énormes profits des
contreparties très avantageuses de la part de l'État en échange de travaux.
Mi-2013, le gouvernement lançait le plan de relance autoroutier pour doper le
secteur des travaux publics. Le pacte portait sur l'entretien du réseau et la
création de 15 000 emplois dans le BTP.
En échange, les
durées des concessions, prévues pour se terminer entre 2027 et 2033,
s'apprêtent à être prolongées de deux à quatre ans. Or selon le Parisien,
cette mesure devrait permettre aux principaux autoroutiers de réaliser des
bénéfices-monstre, près de 14,7 milliards d'euros de recettes nettes, soit plus
de quatre fois et demie le montant des travaux.
Avantages
fiscaux
L'Autorité de la
concurrence et la Cour des comptes dénonçaient déjà en 2013 les conditions très
avantageuses des contrats signés avec les concessionnaires depuis la
privatisation des sociétés autoroutières en 2006. Les autoroutiers peuvent
notamment déduire de leurs impôts la totalité de leurs charges d'intérêt
d'emprunt.
En octobre 2014,
Ségolène Royal avait émis l'idée de la gratuité des autoroutes le week-end,
accompagnée d'une baisse de 10 % des tarifs. La ministre de l'Écologie
envisageait également de prélever sur les bénéfices des autoroutes pour combler
le manque à gagner laissé par l'abandon de l'écotaxe.
Lire l’article sur le site LeParisien : ici
Sources : lepoint.fr
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