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vendredi 12 avril 2013

Négociations Viabilité Sanef



L’accord GPEC a peine signé et fêté comme il se doit, la Direction s’attaque maintenant au secteur viabilité. Nos fossoyeurs n’y verront là qu’un malheureux concours de circonstances, un hasard du calendrier. Pourtant, le lien de cause à effet est clair. Ils nous reprochent notre idéologique archaïque quant au refus de cet accord ainsi que notre opposition aux destructions d’emplois, ils se réveilleront demain avec un arrière-goût amer de complaisance envers cette entreprise de démolition sociale. Trop tard !

Donc nos joyeux drilles, à peine refroidis par la catastrophe sociale qu’entrainera la GPEC, estiment maintenant qu’il est temps d’achever le secteur viabilité.

Ils veulent donc généraliser la polyvalence, en imposant une désorganisation du travail basée sur une alternance des rôles, une succession de postes en 3*8 et des horaires de journées modulés selon la saison, avec astreintes hivernales et estivales. Un rythme de travail similaire à celui existant sur Sanef Aquitaine, dont la récente note à l’affichage n’est qu’un avant-goût de notre avenir professionnel au sein de Sanef. Pour corser le tout, cette organisation entrainera une augmentation des journées de travail à l’année et une baisse des journées RTT. Travaillez plus pour gagner plus, qu’il disait l’autre !

Les seuls freins existants à ce charcutage de nos horaires sont les accords 99-2, réduction du temps de travail, et 2009-5 relatif à l’activité viabilité, qui protègent nos métiers en imposant des limites aux modulations des horaires et nombres de journées de travail tout en garantissant le nombre d’heures d’astreintes.

C’est à ce stade que la Direction espère aujourd’hui trouver les complices assez naïfs pour l’aider dans ce nouveau génocide social (mission impossible ?).

Car, ce qu’elle attend de ces négociations, c’est de mettre en place un nouveau statut bâtard (adultérin pour les oreilles chastes) lui permettant d’user et d’abuser de ses salariés, sans se soucier de leur repos physique et donc de leur sécurité sur nos tracés. Terminé l'Ouvrier Autoroutier Qualifié, décimé le Patrouilleur. place maintenant à l'ouvrier autoroutier polyvalent.

N’étant pas encore certaine de ses capacités à nous faire avaler ses bonnes intentions, l’exigence de généralisation de cette polyvalence des horaires qu’elle portait fièrement en début de réunion se transformera petit à petit en gestion des exceptions puis volontariat. Faites-nous confiance qu’ils nous disent…

A la Fat Unsa, nous connaissons la valeur de leurs engagements, nous refusons de rentrer dans ce marché de dupes, d’être associé à ces futures dégradations de nos conditions de travail.

Nous affirmerons donc en fin de séance refuser de dénoncer en tout ou partie l’accord 99-2.
Suite à nos différents courriers restés sans réponse, c’est le contraire qui nous aurait étonné, nous répétons encore une fois nos revendications quant au respect de la législation sur le temps de repos quotidien et hebdomadaire, ainsi que sur la durée maximale journalière et hebdomadaire de travail.
Avant de jouer avec nos horaires et notre sécurité (ainsi que celle du client), en tant qu’instance dirigeante de Sanef, la Direction se doit de stopper les interprétations de ses responsables, interprétations dues aux méconnaissances volontaires des textes de loi.

Prochain coup de massue sur nos métiers de la viabilité prévu le vendredi 26 avril.


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