Le
recul social ça ne se négocie pas, ça se combat ? Certes ! Et l’Unsa
continuera de combattre la politique managériale, de lutter contre la stratégie
de l’entreprise et persistera à défendre les salariés !
Si le recul social se combat, il ne se déserte pas !
Qui
est le complice de la Direction ? Les organisations syndicales, dont
l’Unsa, signataires d’un accord groupe, ou Sud, qui a lâchement déserté la
dernière réunion de négociation ?
Comment
oser se qualifier de combattant quand aucun de vos délégués Sud n’a daigné se
déplacer pour une réunion essentielle quant à l’avenir des salariés, une ultime
réunion pendant laquelle s’est négocié :
- La contractualisation par avenant au contrat de travail des mesures compensatoires aux mobilités
- La continuité de la prime de chef d’équipe
- La pérennité d’une compensation pour les ACP (les mesures GPEC prenant fin le 30 avril)
Faute
d’effort de négociation et de persévérance des signataires, toutes ces mesures
n’auraient pas existé.
Mais
t’étais où, t’étais pas là….
Est-ce
que déserter aurait amélioré les fins de carrière des salariés ayant subi une
pénibilité durant leur vie professionnelle ?
Est-ce
que fuir la Direction aurait amélioré les primes de départ en retraite ?
Est-ce
que se dérober aurait permis des pré-retraites avantageuses pour les
salariés ?
Quels
courageux combattants que ceux qui disparaissent à l’ultime bataille …
Si
les salariés doivent « alpaguer » quelqu’un, c’est bien celui qui a
fui ses responsabilités, celui-là même qui devrait nous remercier d’avoir pérennisé ses propres
indemnités de mobilité géographique.
Peace !
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