Le groupe espagnol d'infrastructures Abertis,
gestionnaire des autoroutes françaises Sanef, a publié mercredi un
bénéfice net en hausse de 6,2% à 655 millions d'euros en 2014, soutenu
par l'augmentation du trafic autoroutier, en particulier en Espagne.
C'est moins qu'attendu par les analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset: ils tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 686 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires a augmenté de 7% à 4,89 milliards tandis que l'excédent brut d'exploitation (EBITDA) a progressé de 10,5% à 3,12 milliards, selon un communiqué.
L'année 2014 a été marquée par "une amélioration du trafic global et une consolidation de la tendance positive enregistrée dans des marchés comme l'Espagne, où le trafic n'augmentait plus depuis 2007", explique Abertis. Le pays, qui assure 38% des ventes du groupe, a en effet traversé une grave crise économique après l'éclatement d'une bulle immobilière en 2008, dont il a commencé à sortir l'an dernier.
L'évolution positive du trafic en Espagne se confirme d'ailleurs en 2015, précise Abertis.
Le groupe a aussi bénéficié de l'intégration complète dans ses comptes du gestionnaire d'autoroutes du Porto Rico Metropistas, comme celle de l'opérateur satellitaire Hispasat racheté en 2013.
C'est moins qu'attendu par les analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset: ils tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 686 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires a augmenté de 7% à 4,89 milliards tandis que l'excédent brut d'exploitation (EBITDA) a progressé de 10,5% à 3,12 milliards, selon un communiqué.
L'année 2014 a été marquée par "une amélioration du trafic global et une consolidation de la tendance positive enregistrée dans des marchés comme l'Espagne, où le trafic n'augmentait plus depuis 2007", explique Abertis. Le pays, qui assure 38% des ventes du groupe, a en effet traversé une grave crise économique après l'éclatement d'une bulle immobilière en 2008, dont il a commencé à sortir l'an dernier.
L'évolution positive du trafic en Espagne se confirme d'ailleurs en 2015, précise Abertis.
Le groupe a aussi bénéficié de l'intégration complète dans ses comptes du gestionnaire d'autoroutes du Porto Rico Metropistas, comme celle de l'opérateur satellitaire Hispasat racheté en 2013.
Il a souffert en revanche de la dépréciation des monnaies locales au Chili, au Brésil et en Argentine et a revu ses comptes en fonction de nouvelles normes comptables.
Concernant la France, le PDG du groupe Francisco Reynes s'est montré convaincu que les concessionnaires d'autoroutes et le gouvernement vont parvenir à s'entendre, après la décision de ce dernier de geler les tarifs des péages. Les sociétés autoroutières ont contesté cette décision devant le Conseil d'Etat.
"Aucune des deux parties n'a intérêt, ni la France, ni les concessionnaires, que cela ne puisse se résoudre", a-t-il dit. Il a rappelé que le président de la République français François Hollande s'est dit début février en faveur d'un accord.
"Nous ne doutons pas du fait que la France est un pays très fiable d'un point de vue juridique", a assuré Francisco Reynes.
Abertis indique encore dans son communiqué qu'il fera profiter ses actionnaires de ses résultats à travers le paiement d'un dividende exceptionnel de 33 centimes d'euros par action, ce qui portera le dividende total versé au titre de l'exercice 2014 à 66 centimes.
Ceci n'empêchait pas l'action de glisser de 0,23% à 17,35 euros à la
Bourse de Madrid à 12H41, dans un marché en hausse de 1,09%.
Il va aussi modifier la formation de son conseil d'administration avec la création d'un poste de vice-président unique.
La gestion des autoroutes a représenté l'an dernier 87% du chiffre d'affaires d'Abertis. Il s'est désengagé de la gestion d'aéroports mais reste présent dans les télécoms. Il est en négociations exclusives pour acquérir une partie des tours de téléphonie de l'italien Wind, valorisées entre 700 et 800 millions d'euros et espère parvenir à un accord avec la fin de l'année.
Sa dette nette s'élevait à 13,79 milliards d'euros à fin 2014.
Abertis a présenté en octobre un nouveau plan stratégique prévoyant une croissance de son excédent brut d'exploitation (EBITDA) de 8% en moyenne par an d'ici 2017 à périmètre et taux de changes constants, pour atteindre 4 milliards d'euros.
Il avait aussi annoncé son intention d'introduire en Bourse en 2015 sa division de télécommunications terrestres comprenant près de 8000 antennes de radios et télévisions, ainsi que des antennes de téléphonie mobile. L'opération pourrait avoir lieu au premier semestre
Il va aussi modifier la formation de son conseil d'administration avec la création d'un poste de vice-président unique.
La gestion des autoroutes a représenté l'an dernier 87% du chiffre d'affaires d'Abertis. Il s'est désengagé de la gestion d'aéroports mais reste présent dans les télécoms. Il est en négociations exclusives pour acquérir une partie des tours de téléphonie de l'italien Wind, valorisées entre 700 et 800 millions d'euros et espère parvenir à un accord avec la fin de l'année.
Sa dette nette s'élevait à 13,79 milliards d'euros à fin 2014.
Abertis a présenté en octobre un nouveau plan stratégique prévoyant une croissance de son excédent brut d'exploitation (EBITDA) de 8% en moyenne par an d'ici 2017 à périmètre et taux de changes constants, pour atteindre 4 milliards d'euros.
Il avait aussi annoncé son intention d'introduire en Bourse en 2015 sa division de télécommunications terrestres comprenant près de 8000 antennes de radios et télévisions, ainsi que des antennes de téléphonie mobile. L'opération pourrait avoir lieu au premier semestre
sources : AFP
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