Négociations annuelles
obligatoires
Réunion du 5 février 2014
Que ceux qui
ont encore la faiblesse de croire que l’augmentation de nos rémunérations est
une phase importante aux yeux de nos dirigeants changent rapidement d’avis.
Malgré une
augmentation des bénéfices, n’en déplaise à la baisse d’activité, malgré
l’accélération de la broyeuse d’effectif, il faudra certainement s’attendre à
une très faible augmentation salariale cette année. Pas pour tous,
rassurez-vous, nos cadres dirigeants et autres actionnaires sauront habilement
se rassasier.
La faute aussi
à ses briseurs de négociations que sont les signataires expéditifs, ceux qui
dégainent leur stylo plus vite que leur ombre et qui feignent ensuite de
s’étonner des ravages sociaux qu’ils ont causés…
Augmentation
du bénéfice plus forte que celle du trafic, changements des organisations de
travail (baisse des majorations, baisse du nombre d’astreinte, modulation,
polyvalence imposée, …), suppression d’indemnités de fonction, non application
d’accords d’avancement « grâce » à la GPEC, …
Bref
cette année, comme les précédentes, ne sera certainement pas placée sous le
signe de l’amélioration de notre pouvoir d’achat. L’augmentation généralisée
n’a plus les faveurs de la Direction qui préfèrera insister sur les mesures
individuelles, plus connues chez nous sous le nom de prime au faciès, ce en
parfaite harmonie avec les pratiques managériales qu’elle a su imposer.
Les Directeurs nous prônent la rigueur et l’audace lors de leurs messes de vœux.
Ces négociations
seront-elles audacieuses ou rigoureuses ?
Même
si une « certaine maitrise » salariale peut se comprendre, la Fat
Unsa ne saurait être collaboratrice ni complice d’un accord de mendicité.
"Mais
vous ne travaillez pas dans une coopérative, vous travaillez dans une société
capitaliste"
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