La Cour
d’appel de Lyon vient de confirmer la condamnation du géant de la construction
pour faute inexcusable à la suite de la mort d’un salarié, ce mardi après-midi.
La décision fait jurisprudence : 20 000 ouvriers de la route sont exposés aux
vapeurs toxiques du bitume.
La filiale de Vinci, Eurovia, vient
d’être condamnée en appel pour « faute inexcusable » pour la mort de
José-Francisco Andrade Serrano, décédé d’un « cancer du bitume », en
2008, à l’âge de 56 ans. La décision en appel, rendue ce mardi
13 novembre, fait donc jurisprudence et devrait en emmener d’autres dans
son sillon.
« C’est David contre
Goliath ! Les pétroliers revendent leurs fonds de cuve à l’industrie
routière, qui en fait des produits bitumeux en ajoutant du gravier et des fluidifiants.
Ces fluxants contiennent du benzopyrène, classé cancérigène avéré. S’il y a une
tête de mort sur la bouteille, ce n’est pas pour rien ! », fulmine
Jean-Jacques Rinck, avocat de la famille.
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