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jeudi 12 mai 2022

Rœux : un agent de la SANEF était décédé sur l’A1 en 2017, le procès du routier britannique renvoyé au 28 février

Un chauffeur routier britannique devait répondre d’homicide involontaire, lors de l’audience du tribunal d’Arras, mardi. Ceci après le décès d’un agent de la SANEF, sur l’autoroute A1, en mars 2017. Un dossier qui a finalement été renvoyé au 28 février 2023.


Mardi, devait se tenir, au tribunal d’Arras, le procès d’un chauffeur routier britannique qui devait répondre d’homicide involontaire après la mort d’un agent de la SANEF, sur l’autoroute A1, au niveau de Rœux. Les faits s’étaient produits les 14 mars 2017. Le routier aurait perdu connaissance et quand il s’est réveillé, il s’est rendu compte qu’il était sorti de la chaussée. Un drame puisque le camion a heurté un agent de la SANEF, qui est décédé. Un accident qui avait forcément suscité de l’émotion à l’époque.

Le prévenu était absent lors de l’audience de mardi, mais était représenté par une avocate qui a demandé le renvoi de l’affaire. « Monsieur a été cité en début d’année », et n’a reçu la convocation que début mars. Un délai trop court, pour préparer cette audience, avance l’avocate : « La défense n’est pas prête ».

Par ailleurs, celle-ci sollicite une nouvelle expertise médicale. « On lui reproche d’avoir conduit son véhicule malgré des quintes de toux. Le médecin légiste a fait une étude, mais les conclusions sont plutôt courtes ». Pour l’avocate, l’étude ne permettrait pas d’établir l’état de santé de son client au moment des faits. Les quintes de toux sont-elles à l’origine de l’évanouissement ? C’est notamment ce que souhaite savoir l’avocate en demandant une nouvelle expertise.

Pas de nouvelle expertise médicale

Sur le renvoi, la procureure ne s’y oppose pas, entendant l’argument d’une convocation connue début mars. En revanche, sur l’expertise, la représentante du parquet ne l’entend pas de la même oreille. L’avocat des parties civiles fait lui remarquer dans cette affaire, « on est sur des faits de 2017, ça a tardé. On a des parties civiles qui attendent depuis cinq ans ».

Au final, le tribunal a renvoyé le dossier à l’audience du 28 février 2023. Et il n’y aura pas de second renvoi. « Ce sera impérativement débattu », insiste la présidente. Si le renvoi est accepté, en revanche, la nouvelle expertise médicale a été refusée. « Le dossier sera jugé en l’état ».

sources Photo et article : La Voix du Nord

 

 

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