Unsa Autoroutes

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samedi 18 juin 2016

Négociations salariales Sanef



L’Unsa Autoroutes  signataire de l’accord

Suite à ces négociations qui ne resteront certainement pas dans les annales sanefiennes, l’Unsa décide de signer l’accord relatif aux mesures salariales, conformément aux conclusions de la consultation de nos élus et adhérents.

L’augmentation globale sera donc de 1.40%

Pour le personnel non forfaitaire :

  • Augmentation de la valeur du point de + 0.70%, soit 6.5075€
  • 0.36% au titre de l’avancement à l’ancienneté
  • 0.20% en mesures catégorielles (application des accords d’entreprise et de mesures conventionnelles)
  • 0.14% au titre des avancements individuels
  • La valeur du panier augmentera elle aussi de 0.70% pour atteindre 7,3616€
Pour le personnel forfaitaire :
 
Une hausse moyenne en masse de 1.40 % avec un talon incompressible de 0.35%
Aucun salarié forfaitaire ne stagnera à ZERO cette année. C’était une condition indiscutable de l’Unsa à la signature de cet accord.

Des mesures complémentaires :


  • passage de tous les salariés en échelle 5 à l’échelle 6
  • La révision de la situation des salariés dont la situation n’a pas évolué durant ces 5 dernières années.

En projet :

  • L’ouverture de négociation sur la prime viabilité avec l’intégration du personnel des PCE (revendication Unsa)
  • Ouverture des négociations sur la Qualité de Vie au Travail
  • L’égalité Hommes/ Femmes
  • Le don de jours entre salariés lors d’évènements familiaux.

L’intersyndicale demandait 3% d’augmentation globale, puis 2.35% et enfin 1.56%

L’UNSA signe à 1,40%

Cette augmentation, bien au-delà de l’inflation, est supérieure à ce qui se fait dans le secteur autoroutier. La refuser nous aurait, de plus, classés parmi les derniers du Groupe Sanef avec, en prime, une valeur du point qui aurait encore été très inférieure à nos collègues de Sapn.

Ce n’est pas avec ça qu’on fera fortune. Mais cet argent sera mieux dans nos poches que dans celles des actionnaires. Surtout, nous avons réussi à transférer une partie de l’augmentation individuelle (la fameuse prime au faciès) vers l’augmentation générale, donc au bénéfice de l’augmentation collective.

Pourquoi fallait–il signer cet accord ?

L’intersyndicale demandait 3%, puis 2.35% et enfin 1.56%

Partir en grève pour une revendication intersyndicale d’augmentation globale de 1.56 % donc subir une application unilatérale à 1 %, ou signer une augmentation de 1.40 %, l’Unsa a fait son  choix !

Les sociétés du Groupe Sanef ayant signé les 1.40% d’augmentation globale, nous aurions été ridicules de refuser ce taux. Surtout, les mêmes augmentations ont été validées chez Sapn et signées unanimement, y compris FO Sapn qui a su faire preuve de pragmatisme, (sans doute une qualité normande et une indépendance qui manquent cruellement aux camarades farcés de Sanef) ce qui aurait encore accentué la différence de la valeur du point. Cette augmentation de la valeur du point ayant une influence sur notre taux horaire, nos primes, nos majorations,  nos paniers, la perte aurait été trop importante pour les salariés Sanef. Inacceptable pour l’Unsa.

Fallait-il s’enfermer dans un mouvement de grève dont l’issue était connue d’avance ?

Pour l’Unsa, c’est non !

Les salariés Sanef ont assez perdu d’argent cette année. Entre l’hiver doux pour la viabilité, l’arnaque de l’intéressement signé par les pousse-à-la-grève, les précédentes journées de grève, les pertes sont trop élevées pour demander encore une fois un sacrifice couteux pour les salariés.

Quand bien même la Direction aurait finalement plié (mais au bout de combien de journées ?) le différentiel entre le gain probable et les pertes était trop élevé. Perdre environ 80 euros par journée de grève pour un gain improbable de moins de 2 euros bruts par mois, donc près de 3 années de travail pour compenser une seule journée de grève, le calcul est vite fait.

Notre responsabilité était donc de mettre fin à un mouvement couteux et dont le retour sur investissement était très incertain pour les salariés.

Et maintenant ?

Si cet accord déplait tant aux syndicats non signataires, charge à leurs représentants de refuser cette augmentation de salaire. Une fois les exercices d’aboiement et de gonflement de torse terminés, il leur appartiendra de s’opposer à cet accord comme la loi le permet. Nous respecterons alors leur contestation. A moins que notre signature leur rende ce service de pouvoir nous décrier mais de profiter de l’augmentation.

Pour l’Unsa, les syndicats ‘Lacoste’, ça suffit !
Ils doivent prendre leurs responsabilités.
 

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