L’Unsa Autoroutes signataire de l’accord
Suite
à ces négociations qui ne resteront certainement pas dans les annales
sanefiennes, l’Unsa décide de signer l’accord relatif aux mesures salariales,
conformément aux conclusions de la consultation de nos élus et adhérents.
L’augmentation
globale sera donc de 1.40%
Pour
le personnel non forfaitaire :
- Augmentation de la valeur du point de + 0.70%, soit 6.5075€
- 0.36% au titre de l’avancement à l’ancienneté
- 0.20% en mesures catégorielles (application des accords d’entreprise et de mesures conventionnelles)
- 0.14% au titre des avancements individuels
- La valeur du panier augmentera elle aussi de 0.70% pour atteindre 7,3616€
Pour
le personnel forfaitaire :
Une
hausse moyenne en masse de 1.40 % avec un talon incompressible de 0.35%
Aucun
salarié forfaitaire ne stagnera à ZERO cette année. C’était une condition
indiscutable de l’Unsa à la signature de cet accord.
Des
mesures complémentaires :
- passage de tous les salariés en échelle 5 à l’échelle 6
- La révision de la situation des salariés dont la situation n’a pas évolué durant ces 5 dernières années.
En
projet :
- L’ouverture de négociation sur la prime viabilité avec l’intégration du personnel des PCE (revendication Unsa)
- Ouverture des négociations sur la Qualité de Vie au Travail
- L’égalité Hommes/ Femmes
- Le don de jours entre salariés lors d’évènements familiaux.
L’intersyndicale demandait 3% d’augmentation globale, puis 2.35% et enfin
1.56%
L’UNSA signe à 1,40%
Cette
augmentation, bien au-delà de l’inflation, est supérieure à ce qui se fait dans
le secteur autoroutier. La refuser nous aurait, de plus, classés parmi les
derniers du Groupe Sanef avec, en prime, une valeur du point qui aurait encore
été très inférieure à nos collègues de Sapn.
Ce
n’est pas avec ça qu’on fera fortune. Mais cet argent sera mieux dans nos
poches que dans celles des actionnaires. Surtout, nous avons réussi à
transférer une partie de l’augmentation individuelle (la fameuse prime au
faciès) vers l’augmentation générale, donc au bénéfice de l’augmentation
collective.
Pourquoi fallait–il signer cet accord ?
L’intersyndicale demandait 3%, puis 2.35% et enfin 1.56%
Partir
en grève pour une revendication intersyndicale d’augmentation globale de 1.56 %
donc subir une application unilatérale à 1 %, ou signer une augmentation de
1.40 %, l’Unsa a fait son choix !
Les
sociétés du Groupe Sanef ayant signé les 1.40% d’augmentation globale, nous
aurions été ridicules de refuser ce taux. Surtout, les mêmes augmentations ont
été validées chez Sapn et signées unanimement, y compris FO Sapn qui a su faire
preuve de pragmatisme, (sans doute une qualité normande et une indépendance qui
manquent cruellement aux camarades farcés de Sanef) ce qui aurait encore accentué
la différence de la valeur du point. Cette augmentation de la valeur du point
ayant une influence sur notre taux horaire, nos primes, nos majorations, nos paniers, la perte aurait été trop
importante pour les salariés Sanef. Inacceptable pour l’Unsa.
Fallait-il s’enfermer dans un mouvement de grève dont
l’issue était connue d’avance ?
Pour l’Unsa, c’est non !
Les
salariés Sanef ont assez perdu d’argent cette année. Entre l’hiver doux pour la
viabilité, l’arnaque de l’intéressement signé par les pousse-à-la-grève, les
précédentes journées de grève, les pertes sont trop élevées pour demander
encore une fois un sacrifice couteux pour les salariés.
Quand
bien même la Direction aurait finalement plié (mais au bout de combien de
journées ?) le différentiel entre le gain probable et les pertes était
trop élevé. Perdre environ 80 euros par journée de grève pour un gain
improbable de moins de 2 euros bruts par mois, donc près de 3 années de travail
pour compenser une seule journée de grève, le calcul est vite fait.
Notre
responsabilité était donc de mettre fin à un mouvement couteux et dont le
retour sur investissement était très incertain pour les salariés.
Et maintenant ?
Si
cet accord déplait tant aux syndicats non signataires, charge à leurs
représentants de refuser cette augmentation de salaire. Une fois les exercices
d’aboiement et de gonflement de torse terminés, il leur appartiendra de
s’opposer à cet accord comme la loi le permet. Nous respecterons alors leur
contestation. A moins que notre signature leur rende ce service de pouvoir nous
décrier mais de profiter de l’augmentation.
Pour l’Unsa, les syndicats ‘Lacoste’, ça
suffit !
Ils doivent prendre leurs responsabilités.
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