Il est gentil, notre dernier né du ministère de l’économie. Savante idée
M.Macron !
Il est certain qu’en cette époque de course effrénée à la rentabilité, à la
productivité et à l’accélération des profits et dividendes, nos Dirigeants, eux
aussi savants économistes, accepteront
sans broncher les mesures de l’Etat.
Ils ne seront certainement pas chatouillés par l’idée d’accélérer le
génocide social actuel dans nos entreprises et ainsi augmenter le nombre de
départs qu’ils osent encore qualifier de « naturels ».
Il ne faut pourtant pas sortir de grandes études pour comprendre que chaque
mesure gouvernementale qui s’attaque aux portefeuilles des autoroutes
entrainent indéniablement une économie drastique sur la masse salariale … malin Emmanuel Macron ! Oh Manu, tu descends ?
Le projet de loi portant sur l'activité des sociétés
autoroutières sera présenté en décembre au conseil des ministres.
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a promis
d'imposer «beaucoup plus de pression» sur les sociétés autoroutières, en
situation de «rente» selon un récent rapport, et même de faire «baisser les
tarifs là où ce sera possible», dans un entretien diffusé dimanche.
Invité du magazine Capital sur M6, M. Macron, dont le
projet de loi sur l'activité doit être présenté en décembre au conseil des
ministres, a développé plusieurs des volets déjà présentés dans leurs grandes
lignes à la mi-octobre.
Il est en particulier revenu sur les tarifs autoroutiers,
près de deux mois après la publication d'un rapport de l'Autorité de la
concurrence qui pointait une rentabilité de 20% ou plus des sociétés
concessionnaires, sur fond de prix des péages augmentant plus vite que les prix
depuis la privatisation de 2006.
Plus de compétences au
régulateur des transports
«Nous allons mettre beaucoup plus de pression sur les
sociétés d'autoroutes. Ce ne sont pas des mots. Une autorité de régulation, un
gendarme, qui agit déjà sur certains transports va étendre ses compétences», a affirmé
M. Macron, alors que l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf)
a déjà indiqué qu'elle pourrait ainsi voir sa mission élargie.
«Concrètement, année après année, nous allons verrouiller
et maintenir la pression pour baisser la rentabilité des sociétés d'autoroutes.
Nous ferons baisser les tarifs là où c'est possible», a ajouté le ministre.
L'Autorité de la concurrence, lors de la présentation de
son rapport le 18 septembre, avait constaté que les formulations des contrats
de concession barraient dans les faits la voie à une telle baisse, même en cas
de déflation.
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