Le discours change, la finalité restera la même
Peut-être est-ce l’approche
de la période miraculeuse de Noël, la magie liée à cette période de paix, la
féérie des décorations, la proche nouvelle année et son lot de bonnes
résolutions, ou tout simplement certains ont aujourd’hui peur de se faire
enguirlander ?
Toujours est-il que notre Directeur des Ressources Financières (terminé « l’humain » !) nous jure aujourd’hui, Oh grand dieu !, que la réorganisation des horaires de travail n’est pas directement liée à sa GPEC. Notre Direction et ses fidèles collaborateurs tenteraient donc maintenant de clairement dissocier ces sujets, au combien anxiogènes, principal acteur dégradant de l’ambiance de travail et sources de discordes, pour dédiaboliser son projet de dégraissage d’effectifs.
Toujours est-il que notre Directeur des Ressources Financières (terminé « l’humain » !) nous jure aujourd’hui, Oh grand dieu !, que la réorganisation des horaires de travail n’est pas directement liée à sa GPEC. Notre Direction et ses fidèles collaborateurs tenteraient donc maintenant de clairement dissocier ces sujets, au combien anxiogènes, principal acteur dégradant de l’ambiance de travail et sources de discordes, pour dédiaboliser son projet de dégraissage d’effectifs.
Pourtant, ce ne sont
pas les Organisations Syndicales qui ont inventé les chiffres avancés, tout au
moins celles présentes dans ce processus de négociation, mais bien les
représentants de la
Direction et ses collaborateurs dévoués.
Il est même parfois attendrissant, limite larmoyant, de voir ces serviables collaborateurs se démener, s’agiter pour vendre un projet imposé par les hautes sphères décisionnaires d’Issy, sans qu’eux-mêmes soient persuadés du bien fondé de cette décision contrainte. Toujours difficile de vendre un programme en lequel on ne croit guère…
Il est vrai que la méthode de négociation, certainement apprise dans de grandes écoles de management aux études bien couteuses, était clairement inadaptée dès le début des discussions.
Et ce dès la première réunion : explication des objectifs cibles de la Direction en matière d’effectifs, réorganisation des métiers de nos filières, avec chiffrage exact des futurs inutiles (mais non ! la réorganisation n’est pas liée à la GPEC !)
Dès qu’un sujet fâche, aussitôt que l’agacement arrive, dérobade rapide à un autre et ensuite nos négociateurs en chef partent du principe que nous avons accepté le précédent… courage fuyons !
Réunions préparatoires GPEC qui ne sont que projections des conclusions des groupes de travail auxquels ont participé nos différents Directeurs et Chefs de service affamés de productivité, pendant lesquelles les remarques des Organisations Syndicales ne sont pas prises en compte, re-lecture des documents (non modifiés, bien sûr) lors de la séance de négociation suivante…
Fermeture rapide des discussions selon les sujets pour éviter de répondre aux revendications.
L’ingéniosité dans ces manœuvres est à souligner, on a rarement vu mieux dans l’art d’esquiver les discussions, de fuir les responsabilités sociales.
Si les réorganisations présentées par nos illustres managers (voir loi de Dilbert) ne sont donc pas en rapport avec la GPEC, à quoi ont donc servi les quelques 2700 heures de groupe de travail de nos différents Directeurs et Chefs de service. N’ont-ils pas participé ni contraints ni forcés aux séances de réflexions collectives de propagande sur les gains de productivités ? Nous savons que ce personnel aime particulièrement arpenter nos réseaux à bord de leur berline de fonction, mais de là à les réunir aussi souvent pour ne rien en retenir… ce serait particulièrement rabaissant pour nos élites.
Il est vrai aussi que notre Directeur des Ressources Humaines a été embauché voilà plus d’un an avec un contrat de mission, qui consistait à réduire drastiquement la masse salariale, ce qui ne l’a pas empêché de relever le défi avec un certain enthousiasme (lire ou relire ici), c’est certainement ce qui explique aujourd’hui la nouvelle urgence quant à l’avancée de cet accord, le bilan social étant peu glorieux, limite désastreux, par rapport à la rémunération.
Seul un accord d’entreprise signé chez Sanef (accord d’intéressement), le reste n’est que Procès Verbaux de désaccord et plans d’action poudres-aux-yeux, synonymes d’absence réelle de volonté de négocier.
Il est même parfois attendrissant, limite larmoyant, de voir ces serviables collaborateurs se démener, s’agiter pour vendre un projet imposé par les hautes sphères décisionnaires d’Issy, sans qu’eux-mêmes soient persuadés du bien fondé de cette décision contrainte. Toujours difficile de vendre un programme en lequel on ne croit guère…
Il est vrai que la méthode de négociation, certainement apprise dans de grandes écoles de management aux études bien couteuses, était clairement inadaptée dès le début des discussions.
Et ce dès la première réunion : explication des objectifs cibles de la Direction en matière d’effectifs, réorganisation des métiers de nos filières, avec chiffrage exact des futurs inutiles (mais non ! la réorganisation n’est pas liée à la GPEC !)
Dès qu’un sujet fâche, aussitôt que l’agacement arrive, dérobade rapide à un autre et ensuite nos négociateurs en chef partent du principe que nous avons accepté le précédent… courage fuyons !
Réunions préparatoires GPEC qui ne sont que projections des conclusions des groupes de travail auxquels ont participé nos différents Directeurs et Chefs de service affamés de productivité, pendant lesquelles les remarques des Organisations Syndicales ne sont pas prises en compte, re-lecture des documents (non modifiés, bien sûr) lors de la séance de négociation suivante…
Fermeture rapide des discussions selon les sujets pour éviter de répondre aux revendications.
L’ingéniosité dans ces manœuvres est à souligner, on a rarement vu mieux dans l’art d’esquiver les discussions, de fuir les responsabilités sociales.
Si les réorganisations présentées par nos illustres managers (voir loi de Dilbert) ne sont donc pas en rapport avec la GPEC, à quoi ont donc servi les quelques 2700 heures de groupe de travail de nos différents Directeurs et Chefs de service. N’ont-ils pas participé ni contraints ni forcés aux séances de réflexions collectives de propagande sur les gains de productivités ? Nous savons que ce personnel aime particulièrement arpenter nos réseaux à bord de leur berline de fonction, mais de là à les réunir aussi souvent pour ne rien en retenir… ce serait particulièrement rabaissant pour nos élites.
Il est vrai aussi que notre Directeur des Ressources Humaines a été embauché voilà plus d’un an avec un contrat de mission, qui consistait à réduire drastiquement la masse salariale, ce qui ne l’a pas empêché de relever le défi avec un certain enthousiasme (lire ou relire ici), c’est certainement ce qui explique aujourd’hui la nouvelle urgence quant à l’avancée de cet accord, le bilan social étant peu glorieux, limite désastreux, par rapport à la rémunération.
Seul un accord d’entreprise signé chez Sanef (accord d’intéressement), le reste n’est que Procès Verbaux de désaccord et plans d’action poudres-aux-yeux, synonymes d’absence réelle de volonté de négocier.
Lire ou relire les anciens articles GPEC :Bref, malgré l’édulcoration des discours et la nouvelle tactique, déjà échouée, de calinothérapie, la finalité reste la même : expurger à but uniquement spéculatif des effectifs du péage, de la viabilité et de la structure.
GPEC Sanef, essoreuse à effectif
GPEC Strucure
Gestion Prévisionnelle des Emplois Condamnés
Version imprimable : ici
Compte Rendu de la dernière réunion : ici
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