Réunion Branche 21 mars 2018
Il était temps !
Après
une année catastrophique sur le plan humain, nos entreprises de la branche ont
enfin accepté la tenue d’une réunion relative à la sécurité du personnel.
Peut-être que nos différentes interventions auprès de nos Ministères ont eu
raison de l’attitude bornée de nos Directions qui se cachaient derrière
l’accord sécurité pour estimer que tout allait bien pour nos collègues sur les
tracés.
Ça débutait
pourtant assez mal
Les
premières présentations faisaient état
des accidents de travail, taux de fréquence et de gravité, etc… puis quelques
fiches réflex de sécurité, des procédures, des études.
Hors sujet !
Pour l’Unsa, le salarié n’est pas responsable de son accident, les entreprises
ne doivent pas se dédouaner de leurs responsabilités en n’engageant que celles
des salariés !
Passé
cet interlude, les différents intervenants (Directions, responsables sécurité,
organismes) ont enfin abordé le douloureux sujet de la sécurité sur le tracé.
Chaque
Direction a conscience que l’année 2017 est la plus accidentogène et qu’il est
inimaginable d’en connaître d’autres aussi dramatiques (pour information 184
véhicules ont été percutés en 2017 !)
Il
serait donc malhonnête de penser que ce sujet ne les préoccupe pas. Il faut
reconnaître que beaucoup d’initiatives sont mises en place pour tenter
d’accroître notre sécurité. Mais comme toujours, chaque entreprise est, ou se
croit, meilleure que les autres dans ce domaine.
Il
serait pourtant simple de tirer les conclusions et d’en faire profiter toutes
les sociétés du secteur autoroutier, encore faut-il que chacune de nos
Directions admette que le voisin est peut être meilleur qu’elle dans certains
domaines.
Chaque
organisation syndicale a pu ensuite faire part de ses réflexions, de ses pistes
de travail.
Certaines
ne sont que preuve de bon sens dans les procédures d’exploitation,
d’information, de constructions, d’équipements. Elles pourraient être
appliquées rapidement à condition que
les différentes sociétés y mettent de la bonne volonté.
D’autres
auront besoin de l’accord des législateurs. Celles-là risquent d’être un peu
plus longues à mettre en place. L’ASFA se doit donc maintenant d’insister et
d’accroître son lobbying auprès de nos Ministères pour faire évoluer ces
procédures.
Malgré
l’absence d’entente préalable sur ce sujet, il est à noter que beaucoup de
propositions des Organisations Syndicales sont communes, preuve s’il en est que
le dossier de la sécurité est prioritaire.
Nous
n’hésiterons pas à intervenir à nouveau auprès de nos Ministères et de nos Sociétés
pour qu’enfin les salariés puissent effectuer leurs missions en toute sécurité.
Une réelle cohésion syndicale
est maintenant nécessaire pour la garantie de la sécurité.
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