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jeudi 26 janvier 2017

APRR et Sanef ont signé avec l'Etat le nouveau plan de relance autoroutier



La concrétisation du nouveau plan d'investissement dans le réseau autoroutier, dont François Hollande avait annoncé le principe l'été dernier, progresse à grands pas. Selon nos informations, deux des trois grands groupes concessionnaires, Sanef et APRR (groupe Eiffage), ont signé mercredi après-midi au ministère des Transports les accords les concernant. Les négociations avec le troisième et plus grand opérateur, Vinci, n'ont à ce stade pas abouti et se poursuivent, selon une source proche du dossier. Contactés par « Les Echos », les concessionnaires et l'exécutif n'ont pas souhaité faire de commentaire. D'après les données communiquées par le secrétaire d'Etat Alain Vidalies en septembre dernier, ce nouveau plan devait permettre d'engager 1 milliard d'euros de travaux sur une cinquantaine de chantiers, dont une trentaine d'opérations routières, comme la construction d'échangeurs afin de fluidifier le trafic sur certains points clefs du réseau. 

A l'origine, les opérateurs avaient présenté une liste bien plus ambitieuse, proches à eux trois de 10 milliards d'euros, mais une majorité des projets « n'étaient pas assez mûrs », selon Alain Vidalies. In fine, l'administration semble avoir été encore plus sélective, car les projets couverts par les accords signés cet après-midi ne représenteraient qu'à peine plus de 350 millions. Le total du milliard ne sera donc pas atteint, sauf surprise. 

Une part du financement du plan doit être assurée par les collectivités locales concernées, et le reste par les usagers, par le biais d'augmentations supplémentaires des péages compris entre 0,3 et 0,4 point par an selon les réseaux, sur les années 2018, 2019 et 2020. 

Le choix de ce mode de financement permet d'éviter que Bruxelles puisse retoquer une partie des opérations envisagées, ce qui avait été le cas lors du précédent plan de relance autoroutier, qui avait créé la polémique car négocié en contrepartie d'une hausse de la durée des concessions. 

sources : Les Echos 
 

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