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jeudi 26 janvier 2017

Abertis investit 147 millions d'euros dans le 2e plan de relance


Abertis a annoncé jeudi qu'il investirait 147 millions d'euros dans son réseau autoroutier français dans le cadre du deuxième plan de relance annoncé à l'automne dernier et sur lequel les discussions ne sont pas encore totalement bouclées.
 
Le groupe espagnol de construction, actionnaire majoritaire de Sanef (Autoroutes du Nord et de l'Est de la France), précise dans un communiqué que son investissement sera compensé par une hausse des péages comprise entre 0,27% et 0,4% sur la période 2019-2021.

"Abertis est le seul à avoir communiqué, APRR (groupe Eiffage) aurait lui aussi signé un accord tandis que Vinci, qui possède le plus gros réseau, est encore en cours de négociation", a déclaré à Reuters une source proche du dossier.

Selon les Echos de jeudi, Sanef et APRR ont signé mercredi après-midi au ministère des Transports les accords les concernant, représentant des projets d'un montant total d'un peu plus de 350 millions d'euros.

Le nouveau plan autoroutier, financé en partie par une augmentation des tarifs aux péages et pour l'autre par les collectivités locales concernées, avait été annoncé en septembre dernier pour un montant d'un milliard d'euros.

François Hollande avait évoqué fin juillet ce projet devant s'ajouter au plan de relance précédent de 3,3 milliards d'euros, lancé en 2016 et financé quant à lui par un allongement moyen de deux ans et demi de la durée des concessions.

La hausse d'environ 0,3%-0,4% des péages à partir de 2019 viendra s'ajouter à celle correspondant au rattrapage du gel des péages décidé en 2015 par la ministre de l'Environnement Ségolène Royal en pleine crise sur le régime des autoroutes.

Sans inclure ces deux composantes qu'il faudra compter dans un ou deux ans, mais en intégrant +0,3% de rattrapage de la hausse de la redevance domaniale, les péages d'autoroutes en France vont augmenter de 0,76% en moyenne au 1er février.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès d'Eiffage, de Vinci ou du secrétariat d'Etat aux Transports.

Sources : Reuters

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