Le premier plan
de relance autoroutier avait exigé deux ans de bras de fer entre Ségolène Royal
et les sociétés d'autoroutes. Un contrat "gagnant gagnant" signé le 9
avril 2015 devait redonner ses pouvoir à l'Etat. Le nouveau plan de relance
annoncé par Alain Vidalies sera l'occasion rêvée de tester ce pouvoir retrouvé.
Mais pas de lever le secret.
Nouveau tollé contre les péages autoroutiers. En
annonçant hier dans le JDD un nouveau plan de relance pour financer 30
chantiers sur les autoroutes de France, Alain Vidalies a réveillé le débat sur
la rente scandaleuse des sociétés d’autoroutes. Cette fois-ci, une hausse
annuelle des péages de 0,3% à 0,4% entre 2018 et 2020 est envisagée en échange
d’un milliard d’euros de travaux. A ajouter à l’augmentation que les sociétés
d’autoroutes négocient chaque année avec l’Etat sur la base d’un calcul
complexe à base de taux d’inflation. Qui s’ajoute au gel des péages décrété en
2015 (1,07% en moyenne), qui doit aussi faire l’objet d’un rattrapage de
quelques points de pourcentage pendant huit ans jusqu’en 2023. N’en jetez plus!
Le gouvernement qui promettait par la voix de sa ministre de l’Ecologie,
Ségolène Royal, de mettre à plat les contrats de concessions autoroutières, de
bloquer les hausses systématiques et de tordre le bras aux sociétés
d’autoroutes jusqu’à les menacer de renationalisation, a visiblement changé
d’avis.
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sources : challenges.fr
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