Pour la Direction, la réussite d’une
négociation, c’est courage fuyons !
Après
quelques réunions de négociations et une méthode de discussion relativement
ubuesque, la Direction
Sanef applique de manière unilatérale une augmentation de
1,93% du point d’indice, la majorité des Organisations Syndicales ayant refusé
de condescendre aux propositions de Sanef.
Une
seule a ouvertement affiché son ralliement à la Direction, acceptant par
la même une augmentation salariale inférieure au coût de la vie, la part belle
aux individualisations en favorisant les bonifications et gratifications
décidées en dehors de toute cohérence et transparence, et discriminant les
salariés forfaitisés dont la rémunération est la moins élevée, en leur
octroyant royalement le taux d’augmentation le plus faible.
Pour la Fat Unsa, nous assumons
notre opposition d’adhérer à l’obole de la Direction.
Nos
revendications d’augmentations
salariales n’étaient pourtant pas irréalisables au regard des bénéfices de
notre entreprise. Quelle société peut se vanter aujourd’hui d’augmenter
sensiblement son chiffre d’affaire et son bénéfice malgré une baisse
d’activité ?
Après
deux années d’accords salariaux minimalistes trop rapidement approuvés par les obéissants,
il est inconcevable pour la
Fat Unsa d’accepter la paupérisation des salariés comme le
met en place la Direction,
plus préoccupée par la productivité, la
rentabilité et l’enrichissement gourmand de nos actionnaires que par le bien
être social de ses salariés.
Depuis
le début de ces prétendues « négociations » tout n’a été que
transfert de chiffres de l’enveloppe allouée aux bonifications vers
l’augmentation globale, nos Directeurs obéissant sagement aux ordres de maîtrise
salariale donnés par nos actionnaires insatiables.
La
cohérence aurait voulu que les
organisations syndicales de Sapn acceptent aussi de continuer de batailler
contre cet accord, les propositions d’augmentation étaient les mêmes que chez
Sanef, mais certaines ont préféré le ralliement après avoir pourtant écrit et
affiché leurs revendications plus élevées que le geste concédé, certainement
aussi aveuglées par les promesses de primes de participation et d’intéressement
Groupe.
Le seul bilan social de notre Direction se résume
donc tristement aujourd’hui à deux
Procès Verbaux de désaccord en 6 mois. Mais la réussite du dialogue social ne
doit certainement pas être partie intégrante des objectifs rémunérés de nos
directeurs.
version imprimable : ici
version imprimable : ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire