Unsa Autoroutes

Contact :Tél 06 07 80 17 17 / E-Mail : unsa-sanef@orange.fr

mercredi 30 janvier 2013

La Fat Unsa Autoroutes Sapn en progression



Merci pour vos votes !

Grâce à vos votes et à une participation massive aux élections professionnelles, la Fat Unsa Autoroutes Sapn progresse en représentativité.
Malgré un contexte social particulier dû aux réorganisations de nos services, malgré la perte d’identité de notre entreprise Sapn programmée par la Direction, malgré les favoritismes peu ou mal dissimulés de nos Directeurs envers des partenaires privilégiés, vous avez prouvé qu’une autre alternative était possible face à certaines grandes centrales, certes bien implantées stratégiquement, mais souvent éloignées des attentes réelles du personnel.
La cohérence syndicale dont nous faisons preuve depuis des années a donc pleinement sa place dans notre entreprise.
Merci à tous pour votre implication dans ce moment nécessaire à la vie de notre entreprise.
Merci pour vos votes de confiance envers la Fat Unsa Autoroutes Sapn, preuve qu’une petite organisation, composée de salariés à l’écoute et à la recherche de solutions favorables et équitables pour le personnel Sapn, peut trouver et prouver sa place dans ce paysage syndical.

La Fat Unsa Autoroutes du groupe Sanef, ni partisan du refus systématique, ni soupçonnable de complaisance

jeudi 24 janvier 2013

Placardisation chez Sanef, la Fat Unsa saisit la CHSCT d'Amiens

La Direction d'Amiens estime, à en croire sa réponse écrite lors de notre dernière réunion des Délégués du Personnel, qu'enfermer du personnel n'est pas de la placardisation, mais de l'adaptation à l'évolution de nos métiers du péage...

Si mettre des salariés en cage s'apparente à de l'évolution, vivement l'ouverture de la section "Directeur" dans ce zoo moderne....

Nous encourageons notre Directeur et toute les personnes intelligentes qui ont décidé de ce genre de réponse de répéter l'expérience, et de s'enfermer des journées complètes dans leur bureau sans avoir de contact avec qui que ce soit, sans avoir d'autre tâche que de surveiller leur ordinateur.

Certains chefs s'en satisfont déjà, mais cela doit il devenir une généralité?

Nous n'avons décidément pas la même définition de l'évolution... 

la Direction Générale accepte-t-elle cette nouvelle forme de harcèlement managérial? Attend-elle un drame chez ses salariés pour réagir et enfin comprendre que la solution finale qu'elle applique n'est pas celle digne d'une entreprise comme Sanef?

les Délégués du Personnel Fat Unsa, conformément aux textes en vigueur, saisissent officiellement le Directeur en qualité de Président du CHSCT, les membres du CHSCT et informe les services de l'Inspection du Travail ainsi que la Médecine du Travail des départements concernés.

le CHSCT, aprés notre demande officielle, doit maintenant mettre en place une expertise comme l'exige la loi.



(cliquer sur l'image pour agrandir)

















Article L4612-8
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail est consulté avant toute décision d'aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail et, notamment, avant toute transformation importante des postes de travail découlant de la modification de l'outillage, d'un changement de produit ou de l'organisation du travail, avant toute modification des cadences et des normes de productivité liées ou non à la rémunération du travail.

Article L4614-12
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail peut faire appel à un expert agréé :
1° Lorsqu'un risque grave, révélé ou non par un accident du travail, une maladie professionnelle ou à caractère professionnel est constaté dans l'établissement ;
2° En cas de projet important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail, prévu à l'article L. 4612-8.
Les conditions dans lesquelles l'expert est agréé par l'autorité administrative et rend son expertise sont déterminées par voie réglementaire.

mercredi 23 janvier 2013

GPEC Sanef - Réorganisation : évolution ou placardisation ?



Réorganisation : évolution ou placardisation ?



Quand l’automatisation devait, à l’origine, seconder les salariés au quotidien, ces satanées machines volent maintenant leur métier et programment leur éradication.

Il en devient écœurant, limite vomitif, de voir avec quel zèle démesuré, quel trésor d’imagination malsaine,  nos divers responsables péages sont prêts à toutes les manœuvres pour rabaisser leur personnel péage.

Certains tombent dans le ridicule à chaque (rare) sortie entrainant de leur part une sorte d’extase nauséeuse devant ces automates synonymes de baisse de personnel, d’augmentation de productivité au plus grand bonheur de leurs prospérités financières. Ce n’est malheureusement pas une démarche isolée, ils sont si nombreux à appliquer avec un flagrant enthousiasme cette politique destructrice. Si ce n’est ce zèle déplacé, cette volonté de se faire mousser en public en affirmant être les premiers à avoir trouvé la solution radicale d’éradication du personnel, quelle est donc l’urgence dans cette automatisation/déshumanisation du péage ? 
Quand ces bornes de paiement sont arrivées sur le réseau d’Amiens, bien connu pour n’être qu’un sous-réseau de Sanef et  pour être premier dans les expériences fossoyeuses d’emplois, leur installation ne devait que suppléer le receveur en poste. Promis, juré, la main sur le cœur, ils le répétaient lors des réunions d’information du personnel. Mais rapidement, nos chefs ont trouvé là le moyen de remplacer le personnel pendant certaines heures majorées, toujours au nom de la sacro-sainte productivité.

Le personnel ne se dégoutant pas assez vite, ces même chefs ont décidé d’accélérer le processus d’automatisation malgré un calendrier pourtant défini, et finissent par installer ces saletés de bornes dans les dernières voies en mono-gares qui faisaient l’ultime affront de ne pas en être équipées.

Le personnel en place se retrouve maintenant interdit de percevoir, hors cas rares, et doit même se cacher. Il serait tellement mal vu de la part des clients d’apercevoir un salarié mais de devoir payer à une machine impersonnelle et peu accueillante !

Comme le salarié ne se cache pas correctement et que certains clients peuvent, Oh malheur !, l’entrevoir  sans toutefois comprendre pourquoi ce salarié pourtant présent ne perçoit pas le péage, ces mêmes chefs, habitués depuis fort longtemps à se cacher dans leurs confortables bureaux, pensent maintenant occulter les rares espaces de clarté dans les maxicabines!

Notre Direction, lors de notre dernière réunion des délégués du personnel, n’y voit innocemment qu’une évolution de l’emploi, qu’une adaptation à la demande des clients… hypocrisie maladroite ou réelle méconnaissance de ces pratiques ?

La Fat Unsa Autoroutes définit plutôt cette pratique délibérément dégradante comme une placardisation latente du personnel, une nouvelle forme de harcèlement moral et managérial pour pousser le personnel à craquer et à accepter sans condition, les modifications des métiers de nos péages.

Les clients sont-ils vraiment demandeurs de cette généralisation d’automates destructeurs d’emplois, ou se retrouvent-ils plutôt face  une démarche forcée de la part de Sanef, qui fera comprendre aux plus sceptiques d’entre-eux qu’ils ne sont finalement que des vaches à lait, des pompes à fric, des engraisseurs de profits ?

La modernisation qui devait initialement se faire au fur et à mesure des départs devient maintenant une arme d’incitation à la démission.

Notre Direction attend-elle impatiemment que le personnel, enfermé, rabaissé, finisse par craquer psychologiquement ?

Quel est donc l’intérêt de cette placardisation, de ce « néo-management » ravageur ?

Nos chefs, si souvent faux et artificieux devant le personnel et débordant d’imagination pour lui expliquer qu’il se trompe, que cette technologie est là pour son évolution, son bien-être social dans l’entreprise, se sont-ils seulement demandés une seule fois quel avenir ils auraient pu avoir dans cette entreprise si ils avaient été embauchés dans une telle période de génocide* social ? 
Qui sont les véritables menteurs dans cette histoire ? La Direction Générale qui dit ne pas connaître de tels agissements ? La Direction de Réseau qui n’a pas l’air informé de ces initiatives humainement destructrices? Ou nos chefs, cachés derrière un dévouement ou un égo disproportionné qui ne disent qu’obéir sagement, sans broncher ni même objecter, aux directives ?

Comme il est maintenant de coutume dans cette nouvelle technique de management, chaque cadre* concerné, statut purement inventé par les ressources humaines des années 80 et qui n’a de cadre que le nom, essaiera de se cacher derrière sa subordination, sa servitude, pour éviter d’assumer sa responsabilité devant cette placardisation du personnel.


L’hypocrisie atteindra même son paroxysme, son niveau le plus répugnant, lorsqu’ils vous présenteront leurs vœux de réussite au sein de la société lors des cérémonies mielleuses….


*Génocide : tentative ou projet visant à détruire tout ou partie d’un groupe déterminé à partir de tout critère arbitraire

*Cadre : personne qui normalement devrait diriger, devrait détenir l’autorité, devrait avoir pouvoir de décision. D’après la Convention Collective : le cadre qui a du personnel sous son autorité, doit faire preuve sur le plan humain, vis-à-vis de ses collaborateurs, de qualités d’animation et de motivation…

Version Imprimable : ici


mardi 22 janvier 2013

A lire : "DRH, le livre noir"




Pour ceux qui avaient encore quelques espoirs concernant la Gestion des Ressources Humaines, nous vous conseillons un excellent ouvrage paru en ce mois de janvier 2013. « DRH : le livre noir » est l'un des rares ouvrages osant remettre en cause le consensus mou entourant la Gestion des Ressources Humaines et il le fait sérieusement.

Les RH et leurs dysfonctionnements

Le Livre de Jean-François Amadieu remet en cause la production des DRH : méthodes de recrutement douteuses, recours à tous types de coach, pratiques irrationnelles,
L'auteur conclut finalement que « les salaires et les carrières dépendent plus des réseaux que des performances et les discriminations sont multiples ». Il faut d'ailleurs noter que l'auteur est un spécialiste reconnu de la discrimination dans le monde du travail. Avec cet ouvrage, il s'attaque à l'une des origines du problème. Il fait finalement de la prévention primaire contre la discrimination !!

Les RH sont-ils finalement impuissants ?

Dans la dernière partie de son ouvrage, Jean François Amadieu aborde une autre notion, celle des « salariés perdus et DRH impuissants ». C'est cette notion d'impuissance des RH qui mériterait d'ailleurs à elle seule un ouvrage spécifique. Nous pouvons croire l'auteur lorsque son analyse conduit à remettre en question les outils paraît-il infaillibles du recrutement et de l'évaluation. Mais il faut certainement aller plus loin et réfléchir à la vraie place des RH.

Les représentants du personnel et le fantôme du pouvoir

Finalement, qu'est ce qui est réellement pire ? La contre-performance des DRH dans leurs missions quotidiennes comme le montre l'analyse de Jean-François Amadieu ? Ou la tromperie qui consiste à faire croire que le DRH peut avoir un rôle dans l'organisation du travail ? Car c'est finalement là que le bât blesse le plus. Les représentants du personnel sont souvent face à un « président-DRH » aux pouvoirs infimes. Malheureusement, le dialogue social ne devient alors qu'un jeu de dupes, le rôle du RH étant d'occuper le terrain et de temporiser. Finalement, quelle est l'utilité de formuler une proposition à celui qui n'a aucun pouvoir pour la mettre en place ?
L'imposture est peut être encore plus cruelle à ce niveau-là. Combien de représentants du personnel perdent-ils leur temps et leur belle jeunesse avec des DRH aux pouvoirs fantomatiques ? Ne serait-ce pas là finalement un délit d'entrave ?

mardi 8 janvier 2013

Sanef en rêve, Cofiroute l’a fait



Cofiroute ose le péage à 1 euro du kilomètre!



L’Etat a validé le nouveau tarif de la seule partie payante de l’A86, la rocade permettant de contourner Paris. 


Le nouveau tarif est paru jeudi 27 décembre au journal officiel. Pour les automobilistes souhaitant se rendre de Versailles (78) à Rueil-Malmaison (92), la facture sera encore plus salée à compter du 1er janvier 2013. Le vendredi soir et les veilles de fêtes, s’ils ne sont pas abonnés, il leur sera réclamé 10 euros, soit 1 euro du kilomètre.


Aucun concessionnaire d’autoroute n’avait jamais osé pratiquer un tarif aussi élevé. Cette portion à péage de l’A86 exploitée par Cofiroute (Vinci) devance ainsi, de loin, l’A65 qui relie Langon (33) à Pau (64). Sur cet axe considéré comme le plus cher de province, il faut compter 13,80 centimes d'euros du kilomètre. Ce qui d'ailleurs se traduit par une faible fréquentation (voir ici).


"Utiliser ou non le Duplex A86 reste la liberté de chacun. En heure de pointe, alors que le trafic est congestionné en région parisienne, il vous faudra plus de 45 mn par les voies de surface contre 10 minutes en empruntant le Duplex A86" souligne Cofiroute, le concessionnaire de cette autoroute urbaine, qui a consacré 2,2 milliards d’euros à sa construction.



Sources : challenges.fr


mercredi 2 janvier 2013

Bonne et Heureuse Année 2013




Tous les Élus et Représentants de la Fat Unsa du Groupe Sanef vous présentent leurs meilleurs vœux de bonheur, de réussite et de santé pour vous et vos proches.