Unsa Autoroutes

Contact :Tél 06 07 80 17 17 / E-Mail : unsa-sanef@orange.fr

mercredi 28 septembre 2011

Courrier Fat Unsa : Cessation Anticipée d'Activité


La taxe kilométrique poids lourds sera mise en œuvre en 2013



Initialement prévue en 2011, la mise en œuvre de cette éco-taxe a été retardée suite à la contestation de l’appel d’offre remporté par la société Autostrade.

La société d’autoroutes Sanef contestataire ayant, en définitive, été débouté, par le Conseil d’Etat, de sa demande en annulation de l’appel d’offre dans le cadre de son recours contentieux, le gouvernement a désormais le champ libre pour mettre en œuvre cette taxe.

Pour mémoire, la taxe kilométrique poids lourds concernera 10 000 km du réseau national non concédé ainsi que 5 000 km du réseau local. Une modulation en fonction des normes euros favorisera le renouvellement des flottes et la mise en circulation des camions les moins polluants.

Le gouvernement vient de préciser que l’éco-redevance poids lourds nationale devrait être mise en œuvre au cours du deuxième trimestre 2013.
La signature du contrat de partenariat interviendra au début de l’automne.

Extrait du compte rendu de l'Assemblée Nationale : ici


mardi 27 septembre 2011

Accident Mortel APRR


C’est avec tristesse que nous avons appris l’accident mortel dont a été victime un collègue de la société APRR.

Patrick Quivet était surveillant de travaux expérimenté et très apprécié au centre de Val de Saône.

Le 21 septembre vers 22h00, alors qu’il effectuait une intervention sur un balisage, un semi-remorque a traversé la neutralisation pour une raison encore indéterminée et l’a percuté, le blessant mortellement.

Ce triste et dramatique évènement rappelle malheureusement la dangerosité de notre métier, la sécurité de tous les salariés doit rester une priorité.

La Fat Unsa Autoroutes tient à présenter ses condoléances à sa famille et amis.

jeudi 22 septembre 2011

Les Sociétés D'Autoroutes Dégraissent Pour S'Engraisser

lu dans l'excellent Canard Enchainé du 21/09

Les employés des péages ont le choix entre quitter leur cahute pour surveiller le fonctionnement des bornes automatiques ou prendre la porte.

Les sociétés concessionnaires de réseaux d’autoroutes viennent de demander au gouvernement l’autorisation d’augmenter leurs tarifs.
Une nouvelle qui fera plaisir à tous les automobilistes, à peine rentrés de vacances, et qui ont pu goûter les charmes des précédentes hausses : 2.24 % en février 2011, après celle de 0.5 % en 2010 et celle de 3 % en 2009. Mais cela ne suffit pas à faire le bonheur des sociétés de BTP qui gèrent les autoroutes. Le patron de Vinci, Xavier Huillard, a même menacé, le 31 août, de « réduire les investissements » si le gouvernement s’obstinait à refuser cette nouvelle augmentation.
En attendant, ces sociétés font preuve d’inventivité pour accroître leurs profits . par exemple en généralisant les automates aux postes de péage. Officiellement, pour rendre le trafic plus fluide. En réalité, le calcul des sociétés autoroutières tient du problème de cours élémentaire : une borne de péage automatique coûte environ 11 000 euros par an. Sur une même période, le fonctionnement manuel de cette borne, confié 24 heures sur 24 à des salariés, revient à 240 000 euros par an. Elémentaire, on vous dit.

Primes à la casse

Pour inciter ses employés à abandonner leurs cabines de péage, les Autoroutes du Sud de la France (Vinci) ont mis le paquet. Depuis janvier 2008, ce réseau propose 10 000 euros de prime à tout salarié qui accepterait de quitter sa cahute pour superviser des bornes automatiques déjà installées. Mieux, un chèque de 60 000 euros est proposé à qui aura le cran de rejoindre les « hommes en jaune » (patrouilles de sécurité et viabilité) intervenant sur le réseau à leurs risques et périls.
Beaucoup n’ont pas les moyens de refuser ce marché. Mais, le travail se révélant difficile à supporter physiquement, bon nombre préfèrent finalement signer une rupture conventionnelle de contrat, demander un départ anticipé à la retraite, voire démissionner. Autant de salariés en moins sur le réseau. « Lors d’une réunion rassemblant tous les cadres, le président de Vinci a présenté l’objectif de réduire de 30 % l’ensemble du personnel » explique un syndicaliste. Le mastodonte du BTP refuse de répondre aux questions du « Canard », mais ses bilans sociaux parlent pour lui : 946 emplois supprimés en quatre ans, environ 10 % de salariés en moins. Pour sa seule filiale Escota (sud-est de la France), Vinci Autoroutes s’est ainsi passé de 18 % de ses employés entre 2007 et 2009. Le groupe a vu son bénéfice d’exploitation augmenter de 14 % depuis 2006, pour atteindre 1.9 milliards en 2010.
Une tendance que suivent allègrement les autres géants de l’autoroute. Avec 6.2 % d’effectifs en moins pour la société Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR-Eiffage) sur la même période et 6.7 % chez Sanef (Abertis). Il faut dire que ces pauvres groupes vivent des temps difficiles. APRR n’avoue que 937 millions de résultat opérationnel, soit une hausse de 20 % depuis 2006, et Sanef seulement 253 millions de résultat net pour 2010, une augmentation de plus de 30 % depuis 2008.
Il faut le klaxonner : c’est la bienveillance de Dominique de Villepin et de Thierry Breton qui a fait de ces trois sociétés les véritables reines du bitume. En 2006, le Premier ministre et son acolyte de l’Economie leur ont vendu la totalité des actions autoroutières encore détenues par l’Etat. Et pour 14.8 milliards, un prix d’ami. Le but : renflouer ponctuellement les caisses de l’Etat, en se séparant des bijoux de famille. Et en se privant, à long terme, de jolis bénéfices. Depuis la privatisation, entre licenciements, démissions, ruptures de contrat et départs à la retraite non remplacés, 11.2 % des emplois du réseau autoroutier ont été supprimés. Et qui s’est fait rouler ?

PEAGE FATAL

L’automatisation des péages pose un problème de sécurité. Deux accidents mortels ont eu lieu, en moins d’un an, à des barrières automatiques. Le 6 mai 2011, à La Ciotat (Bouches du Rhône), une voiture bloquée à une borne fait marche arrière, obligeant le camion qui la suit à l’imiter. En reculant, la semi-remorque écrase un motard. Le 2 septembre 2010, à Allainville (Yvelines), un couple d’octogénaires ne parvient pas à régler son trajet à la borne automatique. La passagère descend de voiture et traverse plusieurs voies en quête d’un agent qui pourrait l’aider. En redémarrant, un camion l’écrase. En principe, un Interphone placé à chaque borne permet de joindre un employé. « Mais beaucoup de sorties d’autoroute sont entièrement automatisées, et il n’y a personne sur le site, explique un cadre de chez Cofiroute. Or, nul ne peut garantir qu’une borne fonctionne à tous les coups, ni que la réponse à l’Interphone sera assez rapide. » Le plus sûr reste peut être la bonne vieille route nationale.

Lauriane Gaud, Canard Enchaîné.

mardi 13 septembre 2011

Indice des prix à la consommation – août 2011



Les prix à la consommation sont en hausse de 0,5 % en août 2011

Évolution mensuelle : +0,5 % ; variation sur un an : +2,2 %

En août 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,5 %, après une baisse de 0,4 % au en juillet. Sur un an, il augmente de 2,2 %. Hors tabac, l’indice est également en hausse de 0,5 % en août 2011 (+2,2 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC s’accroît de 0,4 % (+2,2 % sur un an).
La hausse de l’IPC du mois d’août provient essentiellement de l’accroissement des prix des produits manufacturés à la fin des soldes d’été. Elle traduit aussi le renchérissement, également saisonnier, des services liés au tourisme. Enfin, les prix de l’énergie sont en hausse, à la fois en raison de l’augmentation des prix de l’électricité et du léger accroissement des prix des produits pétroliers. Ces hausses sont atténuées par le recul saisonnier des prix des produits frais et par la diminution, traditionnelle au mois d’août, des prix des services de santé.

Augmentation des prix des produits manufacturés à la fin des soldes d’été

En août 2011, les prix des produits manufacturés augmentent de 1,6 % (+1,0 % en août 2010 ; —0,2 % sur un an). Les prix de l’habillement-chaussures croissent de 9,8 % (+6,0 % en août 2010 ; —1,6 % sur un an). Les hausses les plus importantes concernent la lingerie, bonneterie pour enfants (+18,7 % ; +3,5 % sur un an), les vêtements de dessus pour enfants (+17,0 % ; —4,2 % sur un an) et les autres articles vestimentaires et accessoires d’habillement (+10,5 % ; +0,8 % sur un an). Des hausses de prix liées à la fin des soldes sont aussi visibles sur les meubles et articles d’ameublement (+3,3 % ; +1,2 % sur un an), la maroquinerie et les articles de voyage (+4,1 % ; +4,2 % sur un an), l’horlogerie, bijouterie, joaillerie (+4,1 % ; +11,7 % sur un an) et les articles de ménage en textile (+6,0 % ; +6,3 % sur un an). La hausse des prix des magazines (+3,3 % ; —2,4 % sur un an) reflète des fins de promotions. 

Sources : INSEE

dimanche 11 septembre 2011

Raler plus pour gagner plus



ou comment se rendre compte que dans le monde du travail, surtout en termes de réussite et de rémunération, la gentillesse ne paie pas...

la suite : ici 

vendredi 9 septembre 2011

Présentation du nouveau Directeur des Ressources Humaines Sanef





Après le départ précipité de notre ancien DRH fin juin, Monsieur GÉRARD le remplace dans ses fonctions depuis le 1er Septembre.

Cette journée du mercredi 7 sept.-11 lui a permis de se présenter rapidement aux organisations syndicales et d’aborder tout  aussi rapidement certains points de sa vision des ressources humaines sans pour autant approfondir les sujets importants. Ce ne sera donc qu’une journée de prise de contact collective. Monsieur Gérard confirmera afin de faire taire les rumeurs qu’il n’est pas là pour faire du ménage social chez Sanef. Chaque Directeur des Ressources Humaines ayant une mission bien précise à accomplir dès l’embauche, ce sera donc  à nous de trouver laquelle.

Puis, dans une sorte de speed-dating syndical d’une heure chrono, notre DRH reçut toutes les Organisations Syndicales pour un entretien particulier.

L’occasion donc pour la Fat Unsa Autoroutes de rappeler son attachement aux respects des accords en cours, accords dont le détricotage semble devenu un sport national parmi nos responsables tant la tentation de ne pas les appliquer, ou de les appliquer à minima, est forte.

La Fat Unsa Autoroutes a demandé un geste fort, immédiat et surtout audible de la part de notre nouveau responsable afin de rassurer au plus vite tous les secteurs (péage viabilité et structure) en proie aux rumeurs inquiétantes et désagréables concernant leur avenir professionnel. L’occasion a ainsi été prise de revenir entre autres sur les métiers de la viabilité dont les évolutions d’organisation perturbent les conditions de travail.

Enfin, la Fat Unsa Autoroutes a souhaité une reprise rapide des processus de négociation, tant les sujets sont nombreux :

  • Négociations sur la pénibilité, la première échéance de la négociation imposée par la loi du 09 novembre 2010 en son chapitre « pénibilité du parcours professionnel » est fixée au 31 décembre 2011, sous peine de pénalité pour l’employeur.
  • Mise en Place d’un nouveau dispositif équivalent à la CATS (cessation anticipée d’activité) en étudiant d'autres pistes pour des départs en préretraite prenant en compte la pénibilité des 3x8, des astreintes ainsi que la pénibilité et de la dangerosité du travail sous circulation.
  • Reconnaissance des transferts de responsabilité pour les patrouilleurs et ouvriers de sécurité depuis la mise en place des organisations AET.
  • Compte Épargne Temps.
  • Gestion prévisionnelle des emplois et compétences : toute entreprise qui se respecte doit pouvoir fournir aux salariés un véritable accord GPEC, accord essentiel à la mise en place de contreparties aux modernisations de péages et réorganisations de services.
  • Meilleure visibilité sur le Plan de Modernisation Péage : à quelques semaines d’échéance des travaux de modernisation de certains sites, les salariés doivent bénéficier d’une meilleure visibilité sur leur avenir au péage.
  • Pas de pertes de rémunération du fait de la disparition des P3 due aux automatisations.
  • Mise en place de négociation sur la prime structure : tant annoncée, tant promise pour signature, jamais discutée !
  • Intégration du PCE à l’accord viabilité et au versement de la prime viabilité, revendication Fat Unsa Autoroutes qui a fait l’objet d’interventions DP et de courriers de notre part, sans que la Direction Générale ne fasse la politesse de répondre (mais ça, c’est une habitude…).
  • Égalité de traitement entre la population cadre et salariés de l’exécution et de la maîtrise : fin de l’apartheid social n’offrant qu’à une seule population salariée le bénéfice d’une retraite sur complémentaire et d’un régime de mutuelle complémentaire plus généreux.
  • Prime de partage des profits ou prime dividende, en rappelant que cette prime ne doit nullement servir à un quelconque rattrapage de la baisse programmée de la participation aux bénéfices et ne doit pas s’opposer à des négociations salariales de qualité.

Enfin, la Fat Unsa Autoroutes a rappelé son attachement au respect des conditions de travail et à une meilleure politique salariale, sociale, ainsi qu’à la sauvegarde du montant de la participation aux bénéfices dont la Direction Générale a annoncé compenser la perte.

La liste de nos revendications était encore bien plus étoffée, difficile de tout aborder en une heure de temps. La décision de Monsieur Gérard de tous nous recevoir était bien courtoise mais devrait être renouvelée afin de pouvoir évoquer d’autres sujets qui nous sont chers.

mardi 6 septembre 2011

Privation du repos hebdomadaire : le préjudice est caractérisé

Dans une affaire, des salariés ont saisi les juges, estimant avoir été privés de leur droit à repos hebdomadaire. Les salariés estimaient avoir subi un préjudice du fait de cette privation, et demandaient le versement de dommages et intérêts.
L’employeur invoquait l'absence de tout élément de preuve produit par les salariés de nature à démontrer le préjudice qu'ils auraient prétendument subi..
Les juges constatent que la privation du repos hebdomadaire a généré pour les salariés un trouble dans leur vie personnelle et engendré des risques pour leur santé et leur sécurité. Un préjudice résultant de la privation du repos hebdomadaire est donc caractérisé. Les salariés ont le droit à des dommages et intérêts.

  

lundi 5 septembre 2011

Journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre 2011

Communiqué commun UNSA, CFDT, CGT, FSU, Solidaires 01 septembre 2011

Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.
Pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable.
Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen, des services publics de qualité.
Cela appelle aussi des mesures urgentes :
•Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises. •Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières. •Faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique. •Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes. Les organisations syndicales estiment indispensable l’intervention des salariés pour peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir.
Elles décident d’une journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre 2011. Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblements, arrêts de travail, etc.) est nécessaire pour construire cette journée. Les organisations se retrouveront le 15 septembre 2011.