Après avoir vendu par surprise son activité parkings au
duo Crédit agricole-Ardian l'an dernier, Vinci préparerait-il un nouveau coup
sous la forme d'un désengagement partiel des concessions autoroutières ? Le scénario
circule en tout cas dans les salles de marchés. Dans une note publiée cette
semaine, Berenberg a ainsi estimé que la cession d'une participation dans Vinci
Autoroutes, filiale regroupant les réseaux ASF, Cofiroute, Escota et Arcour,
ferait sens d'un point de vue financier. Les ressources dégagées par
l'opération permettraient de réaliser de nouvelles acquisitions relutives - en
particulier dans le domaine aéroportuaire - et d'augmenter les possibilités de
retour aux actionnaires.
Quoi qu'il en soit, les experts de Berenberg estiment que
la transaction ne devrait pas intervenir avant un ou deux ans, alors que Vinci
peut potentiellement mobiliser 6 MdsE pour de la croissance externe d'ici à
2017 sans alourdir son taux d'endettement et risquer une dégradation de sa
notation financière. Au-delà, le groupe pourrait en revanche chercher à
mobiliser des ressources supplémentaires pour changer de dimension dans les
Aéroports et offrir une meilleure rémunération aux actionnaires, ce qui passera
par une réduction de la voilure dans les Autoroutes. L'intermédiaire financier
valorise Vinci Autoroutes à 16 milliards d'euros, soit la moitié de la
capitalisation boursière de Vinci aujourd'hui.
sources : boursier.com
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