Négociations
salariales 2020
En ne
proposant qu’une augmentation générale limitée à 1,2 %, la Direction entre dans
le livre des records des plus basses négociations salariales de l’histoire de
notre société. On aurait tant aimé qu’elle se distingue autrement.
Propositions de la Direction :
Personnel indiciaire
-
Revalorisation de la valeur du point à hauteur de 0,2 %
- Mesures
conventionnelles (0.36% ancienneté, 0.07% de mesures catégorielles, 0.13% de
mesures individuelles) : 0,56%
- Mesures catégorielles
supplémentaires (salariés depuis plus de 15 en échelon 1 de l’échelle
6 : 0.17% ; revalorisation des mécaniciens échelle 8 : 0.05% (ðdemande
de l’Unsa) ; intégration prime fort trafic dans le salaire de base :
0.02%) : 0,24%
- mesures
individuelles supplémentaires (bonifications) : 0.2 %
Total d’augmentation générale :
1.20 %
Maitrises et cadres forfaitaires : augmentation générale moyenne de 1.20 %
Malgré les
demandes répétées, la Direction n’accepte aucun talon pour cette catégorie de
salarié.
Certains
subiront un gel de leur salaire, d’autres atteindront 100% de leurs objectifs
mais ne percevront pas la totalité de leur prime. C’est un peu loin du rêve
vendu par les responsables lors des invitations insistantes à passer du statut
conventionnel à celui de forfaitisé. Ça va déchanter.
Certains
enfin ne seront pas augmentés mais toucheront les fameuses primes one-shot,
versées à discrétion de Nôtre Dégé (échelonnées d’un montant de 500 à 3000
euros pour 2019…)
Ça sent la
diète générale. Enfin, pas si générale que ça, certains hauts placés tireront
un large bénéfice pécunier de ce « contrôle de la masse salariale ».
Tout cela
jure pourtant avec les discours enjôleurs de Nôtre Directeur Général qui vante
partout la bonne santé financière de notre entreprise (la baisse du trafic par
rapport aux prévisions ayant été « compensée » par des efforts
budgétaires et une maitrise salariale), Nôtre Président Minc s’affichant même
dans la presse en grand défenseur des salariés devant l’éternel, poussant la
coquetterie en affirmant que les entreprises devraient mieux rémunérer leurs
salariés.
Commence donc par la tienne,
Camarade !
Versement de
la prime Macron, création d’un 4eme échelon à l’ancienneté, amélioration des
dispositifs Perco et CET, généralisation de la sur surcomplémentaire réservée
aux cadres, revalorisation et travail de fond sur le métier de patrouilleur, etc…
toutes les demandes Unsa sont refusées.
L’Unsa regrette amèrement cet exercice de provocation et espère
qu’au-delà du thème des augmentations de salaires la Direction prenne ses
responsabilités et accepte un moratoire sur nos métiers, leurs responsabilités
et rémunérations.
Prochaine
réunion : 28 janvier
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