Négociations salariales
3eme et ultime
réunion
A
votre bon cœur m’sieurs dames !
Nous l’avions bien compris, les 1.20% d’augmentation générale sont le maximum que la
Direction s’autorise à distribuer. Qu’importent les discussions, elle ne
dépassera pas cette enveloppe.
En l’état actuel, ce chiffre est constitué
de l’enveloppe conventionnelle de 0.56% liée à l’ancienneté et au mesures
catégorielles/individuelles, puis d’une augmentation de la valeur du point et,
enfin, d’autres mesures individuelles supplémentaires.
Parmi celles-ci, la Direction semble
retenir 3 options :
· 5
points pour les mécaniciens à l’échelle 8,
·
l’intégration de la prime d’intervention fort trafic dans
le salaire de base,
· 5
points d’indice pour les salariés de plus de 15 ans d’ancienneté et dont
l’indice est inférieur à
265
Maitrises et
cadres forfaitaires : augmentation
générale moyenne de 1.20 %, sans talon (donc certains subiront encore des
gels d’augmentation)
Pour
l’Unsa, ces mesures,
notamment les points d’indice supplémentaires, ne sont qu’un pansement sur une
jambe de bois. On doit aujourd’hui rattraper des situations qui n’existent que
parce que Sanef s’est entêtée pendant
des années à mal appliquer les accords de bonifications et d’avancement du
personnel. Ainsi, peu de salariés ont pu bénéficier d’avancements éclairs
au détriment des autres qui stagnaient ou augmentaient si faiblement.
Aujourd’hui, on fait payer à la
totalité des salariés cette situation en amputant la masse à distribuer d’une
partie servant à tenter de corriger les largesses passées. Encore une fois, c’est l’ensemble des salariés qui paie.
Cette mesure ne règle nullement le
problème des avancements dans notre entreprise, trop longtemps restés dans les
mains d’une caste qui préféraient en
rincer certains pour accroître les différences entre salariés, s’adjugeant
ainsi la fidélité de quelques tributaires et divisant pour mieux régner.
En plus, ces mesures additionnées ne représentent
que 100.000 euros (Pour rappel, le bénéfice 2018 se montait à 516 millions d’euros)
Si absence
d’avancement ou de bonification, les salariés indiciaires n’auront que les 0,36%
d’ancienneté et l’augmentation de la valeur du point. Ils auront donc une augmentation inférieure à l’inflation.
Pour l’Unsa, ce n’est que paupérisation supplémentaire d’une
catégorie de salariés. Même le smic augmente plus et de manière uniforme.
Quitte à nous faire l’honneur de cette
aumône, l’Unsa
a donc demandé de basculer la totalité de ces mesurettes vers l’augmentation
générale de la valeur du point ainsi, tout le monde sera servi !
La
Direction refusera notre proposition, préférant garder une enveloppe pour
continuer les distributions inégales.
Les
propositions écrites devraient nous parvenir ce mercredi 29 janvier pour un
positionnement des organisations syndicales vendredi 12h au plus tard.
Autant nous pouvions comprendre, sans
pour autant cautionner, la maitrise salariale que nous devions subir certaines
années, autant les annonces de cette négociation ne sont pas recevables. Elles
sont en contradiction avec les discours enjôleurs de notre Direction Générale
et de notre Président Minc.
L’Unsa ne peut pas accepter un tel accord
salarial et refuse d’adhérer à cette mascarade.
100.000
euros de mesures individuelles exceptionnelles !
Notez
bien le « exceptionnelles »
Soit
·
A peine 2 heures de bénéfices de l’année 2018 (59000 euros par heure)…
·
Une miette
dans les 1,727 milliards de
chiffre d’affaire 2018…
·
Une Audi et demi de Nôtre Dégé…
·
2 rémunérations annuelles de cadre en moyenne…
·
A peine une rémunération brute annuelle de notre
Président Minc (120 000 euros
bruts pour 2019 selon le rapport financier)… ben faites ce que je dis,
pas ce que je fais
·
A peine deux fois les jetons de présence de
certains administrateurs (52000 euros
la séance)
·
Quelques achats inutiles et dépenses futiles,
gâchis dont nous avons tous au moins un exemple dans notre environnement de
travail…
Pathétique
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