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jeudi 11 septembre 2014

PERCO et CET Sanef : vous avez dit négociation ?



PERCO Plan d’Epargne Retraite COllectif

Point de négociation, juste de la présentation.
Cette réunion fût l’occasion de présenter un document regroupant toutes les finalités de ce dispositif.
Nos conseillers financiers représentant(e)s de la Direction ont usé d’arguments peu convaincants à notre avis pour tenter de prouver que cette épargne était bénéfique pour notre lointaine retraite.

Alimentation du PERCO

Participation aux bénéfices : faute d’arbitrage de la part du salarié bénéficiaire quant au placement ou à l’encaissement direct, 50 % de la somme sera épargnée obligatoirement sur le PERCO, les 50% restants resteront sur le Plan d’Epargne Groupe. Charge au salarié, dans le cas de placement, d’arbitrer comme il le souhaite.
Intéressement : celui-ci pourra aussi être épargnée sur le Perco en tout ou partie.
Le Perco pourra enfin être alimenté par le Compte Epargne Temps ou des jours de congés.


L’entreprise abondera ou pas la totalité ou une partie des sommes versées.

Cette « épargne », placée au choix sur divers fonds (prudent, équilibre ou dynamique) sera bloquée jusqu’au départ en retraite du salarié qui pourra alors choisir entre le versement d’un capital unique ou fractionné exonéré d’impôt hors prélèvement sociaux CSG/CRDS ou d’une rente partiellement imposée.


  • Si la Direction semble maintenant se soucier de notre bien être quant à notre retraite, qu’elle généralise le système très avantageux de retraite sur-surcomplémentaire accordé aux seuls personnels cadre.
  • Ou, solution prônée par la Fat Unsa, qu’elle augmente convenablement nos salaires, augmentant par là-même nos cotisations donc nos futures retraites CQFD !


Ce système d’épargne n’existe que pour privatiser nos retraites, privilégiant le système par capitalisation précieux pour nos banquiers et assureurs au détriment du système actuel par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle.

Compte Epargne Temps

La Direction nous annonce qu’elle dénonce les accords en cours dans les sociétés du Groupe.
Concrètement, elle informera en premier lieu les CE et CCE puis les organisations syndicales.
A compter de cette date effective de dénonciation, les accords seront encore appliqués durant une période de 15 mois (3 mois de préavis et 12 mois de négociation). Passée cette période, faute d’un accord, le dispositif CET ne pourra plus être appliqué. 

Voilà donc le dialogue social Sanef à la sauce Poutine : menace, dénonciation et négociation !

Le couteau patronal sous la gorge, les organisations syndicales auront certainement plaisir à négocier.

Prochaine réunion de présentation le 18 septembre.

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Lorsque la dénonciation émane de la totalité des signataires employeurs ou des signataires salariés, les parties peuvent, dans le délai de préavis de 3 mois, engager une négociation en vue d'élaborer un nouvel accord pour remplacer l'accord dénoncé. Tous les syndicats représentatifs doivent alors être conviés aux négociations. L'accord collectif reste applicable jusqu'à l'entrée en vigueur de l'accord qui le remplace et, au plus tôt, à l'issue du délai de préavis de dénonciation fixé par l'accord (ou, à défaut, le délai de préavis légal de 3 mois). Si aucun nouvel accord collectif n'a été négocié, l'accord dénoncé reste applicable pendant un an à compter de l'expiration du délai de préavis. Pendant cette période de préavis, l'accord, même dénoncé, continue donc de produire ses effets pour les salariés concernés.

Si aucun nouvel accord n'a été conclu à l'expiration du délai de survie de l'ancien accord (un an ou plus), ce dernier arrête de s'appliquer. Toutefois, les avantages individuels acquis par les salariés via l'ancien accord ne sont pas annulés et continuent donc de s'appliquer. 

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