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lundi 23 janvier 2023
lundi 16 janvier 2023
Les grandes mesures de la réforme des retraites sont dévoilées
La Première ministre Élisabeth Borne a présenté à la presse, le 10 janvier 2023, la réforme des retraites voulue par le gouvernement. L’exécutif a donc tranché pour un report de l’âge de départ en retraite à 64 ans. D’autres mesures ont été annoncées comme un aménagement des dispositifs de retraite anticipée, de retraite progressive ou de cumul emploi-retraite. ce qu’il faut retenir des annonces de la Première ministre. Les mesures qui concernent la prise en compte de la pénibilité et l’emploi des seniors sont détaillées dans une seconde actu « Réforme des retraites : les mesures sur la pénibilité et l’emploi des seniors ».
Un projet de loi en Conseil des ministres le 23 janvier 2023
La Première ministre a présenté à la presse le 10 janvier 2023 la réforme des retraites que le gouvernement entend mettre en chantier. Cette présentation intervient à l’issue des 3 cycles de concertation menés avec les partenaires sociaux et le ministre du Travail Olivier Dussopt et qui avaient débuté le 5 octobre.
Âge légal de départ en retraite : + 3 mois dès septembre 2023, 64 ans en 2030
L’hypothèse d’un report de l’âge légal de départ en retraite de 62 ans à 65 ans a finalement été abandonnée. Exit également le scénario d’un mixte « 64 ans + allongement de la durée de cotisations », qui avait également été évoqué.
Au final, il est prévu que l’âge légal serait progressivement relevé à 64 ans, avec une accélération du passage à 43 ans de cotisations (réforme dite Touraine de 2014).
L’âge légal augmentera de 3 mois par génération, à compter de celle née à compter de septembre 1962, et atteindra l’objectif de 64 ans pour les générations nées à partir de 1968.
En ce qui concerne l’accélération de l’accélération du relèvement de la durée de cotisation (objectif 43 ans, soit 172 trimestres), elle débutera avec la génération née en 1960 et se fera rythme de 1 trimestre par an (au lieu de 1 trimestre tous les 3 ans dans le cadre de la réforme Touraine).
Le tableau 1 ci-après récapitule ces paramètres.
1 - Relèvement progressif de l’âge légal de départ en retraite (hors départ en retraite anticipée) | ||||
---|---|---|---|---|
Année de naissance | Âge légal (hors départs anticipés) | Durée d’assurance requise avant réforme | Durée d’assurance requise après réforme | Nombre de trimestres supplémentaires demandés |
1960 | 62 ans | 167 trimestres | 167 trimestres | 0 |
1er janvier – 31 août 1961 | 62 ans | 168 trimestres | 168 trimestres | 0 |
1er septembre – 31 décembre 1961 | 62 ans et 3 mois | 168 trimestres | 169 trimestres | 1 |
1962 | 62 ans et 6 mois | 168 trimestres | 169 trimestres | 1 |
1963 | 62 ans et 9 mois | 168 trimestres | 170 trimestres | 2 |
1964 | 63 ans | 169 trimestres | 171 trimestres | 2 |
1965 | 63 ans et 3 mois | 169 trimestres | 172 trimestres | 3 |
1966 | 63 ans et 6 mois | 169 trimestres | 172 trimestres | 3 |
1967 | 63 ans et 9 mois | 170 trimestres | 172 trimestres | 2 |
1968 | 64 ans | 170 trimestres | 172 trimestres | 2 |
1969 | 64 ans | 170 trimestres | 172 trimestres | 2 |
1970 | 64 ans | 171 trimestres | 172 trimestres | 1 |
1971 | 64 ans | 171 trimestres | 172 trimestres | 1 |
1972 | 64 ans | 171 trimestres | 172 trimestres | 1 |
1973 | 64 ans | 172 trimestres | 172 trimestres | 0 |
L’âge du taux plein automatique reste fixé à 67 ans
La Première ministre a confirmé que l’âge qui permet d’obtenir automatiquement le taux plein quelle que soit la durée d’assurance de l’assuré (retraite sans décote) restera fixé à 67 ans, même lorsque l’âge légal sera relevé.
Certains assurés pourront toujours partir à 62 ans, voire moins
62 ans avec le taux plein pour les personnes invalides ou en inaptitude. - La réforme permettrait un départ en retraite à 62 ans avec le taux plein pour les personnes en invalidité ou en inaptitude.
Retraite anticipée des personnes handicapées. - Les salariés lourdement handicapés devraient pouvoir continuer à partir en retraite de manière anticipée, au plus tôt dès l’âge de 55 ans.
Les conditions d’accès au dispositif seraient simplifiées, ainsi que la procédure.
En particulier, la condition de trimestres validés serait supprimée, de sorte que seule celle se rapportant aux trimestres cotisés.
Salariés exposés à l’amiante. - Les salariés exposés à l’amiante pourraient toujours partir au plus tôt à compter de 50 ans, sans changement par rapport à l’heure actuelle (dispositif dit de « préretraite amiante »).
jeudi 12 janvier 2023
Journée de grève intersyndicale et interprofessionnelle du 19 janvier 2023
mercredi 11 janvier 2023
lundi 9 janvier 2023
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Grève intersyndicale 9 janvier 2023
jeudi 5 janvier 2023
En 2021, les bénéfices des sociétés d'autoroutes ont largement surpassé ceux de 2019, avant Covid
Les autoroutes ne connaissent pas la crise. D'après une étude publiée ce mercredi par l'Autorité de régulation des transports (ART), le chiffre d'affaires des sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA) a atteint 10,6 milliards d'euros en 2021. Si l'on décompose cette somme, 10,3 milliards provenaient des péages, ce qui représente 98% du niveau de 2019. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a connu la même évolution.
En revanche, le bénéfice net 2021 des SCA a augmenté de près de 47% en 2021, pour atteindre 3,9 milliards d'euros, dépassant celui de 2019 d'environ 11%, a constaté l'ART. Dans le même temps, l''endettement net de ces sociétés a diminué de 4,8% en 2021, à 26,3 milliards d'euros.
Pour rappel, en France, 25 SCA se partagent les concessions (entre 20 et 90 ans) sur les autoroutes du territoire. Ces acteurs sont principalement détenus par les entreprises Vinci (ASF et Cofiroute), Eiffage (APRR) et l'espagnol Abertis (Sanef), lesquelles bénéficient donc de cette très bonne reprise de l'activité autoroutière post-Covid.
Hausse du trafic, baisse de l'IS et des frais financiers
Ces bons résultats témoignent de la hausse du trafic autoroutier qui a progressé de 20,7% en 2021 par rapport à 2020 quand les confinements et autres restrictions sanitaires dus à la lutte contre la pandémie de Covid avaient réduit drastiquement les déplacements et donc la fréquentation des péages.
Dans le détail, le trafic des véhicules légers a augmenté de 22,9% mais il est resté à 93% de son niveau de 2019 avant la pandémie. Celui des poids lourds, qui avait moins chuté en 2020, a progressé de 10,1% pour atteindre 102% de son niveau de 2019. Vinci affirme de son côté que le trafic sur ses autoroutes a augmenté de 3,1% entre novembre 2022 et novembre 2019 bien qu'il ait diminué de 3,3% entre 2021 et 2022.
La hausse fulgurante des bénéfices des SCA provient aussi de la diminution du taux de l'impôt sur les sociétés et d'une baisse de leurs frais financiers.
Moins d'investissements qu'en 2019, mais plus de dividendes
Les investissements de ces sociétés ultra bénéficiaires ont suivi la tendance haussière de 2021 mais restent cependant inférieurs de 5% à leur niveau de 2019.
Vinci a entamé une série de travaux et d'aménagements sur ces concessions depuis 2018 dans le cadre d'un plan de relance autoroutier dans lequel le groupe a investi 3,2 milliards d'euros. « Les sociétés concessionnaires d'autoroutes réaliseront plus d'une centaine de projets de création, d'élargissement ou de rénovation d'infrastructures, dans 15 régions », peut-on lire dans un communiqué.
Un investissement gigantesque mais qui peut être relativisé au vu des dividendes perçus par les sociétés concessionnaires détenues par Vinci.
En 2021, les SCA ont versé 3,3 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires (Vinci, Eiffage et autres), une somme en augmentation de près de 40% par rapport à 2020 et de 5% par rapport à 2019.
sources : latribune.fr