Séquence "sortez vos mouchoirs"
une petite larme au ministère des Ouin Ouin :
- report de charges,
- augmentation de tarifs,
- extension des concessions
Sans compter les périodes de chômage partiel durant lesquelles l'Etat
(nos impôts) a pris en charge une grande partie des salaires sans que ça
soit réellement justifié.
Bref, il y a d'autres secteurs d'activité sur lesquels on a plus d'inquiétude quant à leur avenir.
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Le manque à gagner devrait atteindre 2 milliards d'euros sur l'année 2020 et l'activité prend du temps à reprendre.
Les
conséquences de l'épidémie de coronavirus vont aussi se faire sentir du
côté des sociétés d'autoroute. Selon Arnaud Quemard, directeur général
du groupe Sanef et président de l'Association des sociétés françaises
d'autoroutes (Asfa), leur manque à gagner sur l'année en cours devrait
atteindre environ 2 milliards d'euros. "L'impact pour le groupe Sanef,
c'est environ 400 millions d'euros", à comparer à un chiffre d'affaires
de 1,8 milliard l'an dernier, a indiqué Arnaud Quemard devant la
commission d'enquête du Sénat sur les concessions autoroutières. "Si on
fait (un calcul) homothétique vis-à-vis du secteur, c'est de l'ordre de 2
milliards de chiffre d'affaires qui ne se réalisera pas au niveau du
secteur sur l'année 2020", a-t-il ajouté.
Les 18 sociétés
d'autoroutes avaient réalisé en 2018 un chiffre d'affaires de 10,4
milliards d'euros, selon les derniers chiffres de l'Autorité de
régulation des transports (ART). S'ajoute pour la crise actuelle "le
risque de surcoût des travaux, qu'on ne sait encore chiffrer", a noté
Arnaud Quemard. "Ça fait partie aussi du risque du concessionnaire", a
noté le responsable, rappelant que le trafic poids lourds avait mis dix
ans à se remettre de la crise financière de 2008. A la fin mai, le
trafic des véhicules légers sur les autoroutes Sanef (de Paris vers le
Nord, l'Est et la Normandie) était en recul de 36,5% sur les cinq
premiers mois de l'année, a-t-il observé.
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sources : capital.fr
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