Les voilà, ils attaquent !
En cette douce période électorale qui
amène, comme à chaque échéance, son lot de gentillesse et d’amabilité en tout
genre, voilà que survient une nouvelle démonstration d’amour : le dézinguage systématique. On ne
compte plus les hordes de petits soldats médisants se chargeant, partout où ils
passent, de démolir les autres organisations syndicales.
C’est simple, si tout va mal, c’est
de la faute des autres, la nôtre aussi en l’occurence, ils ne signent que de la
merde. Alors qu’avec nous, les « Moi-Je » professionnels, tout irait
pour le mieux. Imaginez, des augmentations de salaire à 3 chiffres, la journée
de travail de 4 heures pour tout le monde, 20 RTT de plus par an, les ouvriers
passeraient tous cadres, la participation aux bénéfices multipliée par 2, au
moins ! Et en plus, je te promet des mandats en veux-tu en voilà, histoire
de t’attirer dans nos filets propagandistes et opportunistes…
Rien n’est trop beau pour appâter les
nouvelles voix. Et surtout, il faut faire oublier l’arnaque à l’intéressement
d’il y a quelques années, quand chaque salarié a perdu pas loin de 500 euros,
et la rigolade de la prime viabilité, en mensualisant une prime existante et en
offrant généréreusement quelques points par mois (entre 2 et 4..) pour
continuer à se faire frôler le fessier sur les bandes d’urgences. Les prémices
d’une forfaitisation pour la viabilité avec la bénédiction des « Moi Je » ?
Donc à défaut de proposer, de
construire, d’aider, dézinguons et dézinguons encore…
En ce qui nous concerne, à l’Unsa,on
est habitué à ces opérations de calomnies et de dénigrements. Nous préférions quand
même le dézingueur original à cette actuelle pâle imitation. Ça ne nous empêche
pas de continuer notre mission sociale en s’investissant dans les instances et
en étant force de proposition.
Nous avons connu de dures périodes
électorales, pendant laquelle la bête endormie 4 ans durant se réveillait et
attaquait à tout và.
Aujourd’hui, ça ne ressemble
malheureusement qu’à du racolage préélectoral malhonnête.
Bien peu pour nous,
on a autre chose à faire que d’alimenter une certaine frustration existentielle
sans fin. Face à cette sulfateuse verbale on préfère se concentrer sur
l’information, la défense et la représentation de tous les salariés, qui,
encore une fois, sont les spectateurs de cette triste mise en scène. Peace !
la lettre d'Inf'Autonome à lire : ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire