Un rapport demandé par le gouvernement sur la
gestion du réseau national non concédé doit explorer cette piste afin de
financer les travaux de modernisation.
Les sociétés d'autoroutes n'ont pas perdu tout
espoir d'obtenir une prolongation de leurs concessions. La ministre des
Transports Elisabeth Borne et celui de l'action et des comptes publics,
Gérald Darmanin, ont confié le 19 juin à leurs services une mission sur
« l'évolution de la gestion » du réseau routier national non
cédé, comme l'a révélé vendredi la lettre spécialisée
« Mobilettre ». Parmi les changements potentiels, la lettre de mission
évoque « un adossement de certains tronçons aux concessions autoroutières ».
Cette
option, les sociétés d'autoroutes en vantent les mérites depuis des
mois. Elles ont observé, comme nombre d'automobilistes, que l'Etat n'a
plus les moyens d'entretenir convenablement les tronçons d'autoroutes
publiques aux abords des grandes villes, avec comme conséquence une
dégradation de la chaussée, et des nids-de-poule de plus en plus
fréquents.
Les autoroutiers proposent donc
d'intégrer ces portions dans leurs réseaux, et d'assurer l'entretien et
la modernisation de ces voies. Cette solution pourrait concerner quelque
600 kilomètres de voies, assurent-elles, en particulier dans la région
parisienne. En échange, les sociétés d'autoroute n'envisagent pas
d'installer de nouveaux péages à l'entrée des villes mais demandent la
prolongation de leurs concessions.
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sources : Les Echos
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