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jeudi 5 juin 2025

Pas de nationalisation mais un encadrement des prix et des bénéfices utilisés pour décarboner: l'objectif du ministre des Transports pour les autoroutes

Sur Public Sénat ce mardi, Philippe Tabarot réaffirme sa volonté de flécher une partie des bénéfices des péages vers la décarbonation, le réseau routier secondaire et le rail.

Quel avenir pour les concessions exploitées par trois grands groupes (Vinci, Eiffage et l'Espagnol Abertis) qui arrivent à échéance entre 2031 et 2036 et qui génèrent environ 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an?

C'est l'une des grandes questions d'"Ambition France Transports", une série d'ateliers visant à reposer les bases d'un système de financement "durable, robuste et pérenne des transports publics en s'inscrivant dans les contraintes budgétaires".

Interrogé ce mardi sur Public Sénat, Philippe Tabarot, le ministre des Transports souligne la volonté de l'Etat de "revenir au coeur du jeu".

D'ici la fin des concessions qui vont donc s'étaler sur plusieurs années, "on notifie aux sociétés d'autoroutes les travaux qui restent à faire afin qu'ils tiennent leurs engagements".

"Faire payer le juste prix"

Ensuite, s'il n'est pas question de nationaliser les autoroutes, le ministre entend modifier les règles du jeu.

"Il semble qu'à travers les débats, on reparte sur un système concessif mais moins longs que les précédents. Tout le monde peut y trouver sa place, à la fois des sociétés concessionnaires qui peuvent faire des profits mais pas des super profits".

"Il y aura un encadrement de ces péages autoroutiers (...) il faut faire payer le juste prix. Je pense que la meilleure formule c’est d’encadrer le prix des péages, mais quand on utilise une autoroute on doit contribuer à son entretien", souligne Philippe Tabarot.

"Le bénéfice des péages doit aller sur la décarbonation des autoroutes, sur les routes nationales et sur le réseau ferroviaire, on a besoin de 4,5 milliards, nos routes nationales sont dans un mauvais état", poursuit le ministre.

sources et credits : Bfmtv 

 

Déclaration de l'UNSA au CSE ordinaire du 22 mai 2025

L'UNSA souhaite faire la déclaration suivante lors de cette réunion du Comité social et économique.

Lors de la réunion préparatoire, deux questions émanant de l'UNSA ont été soumises à la Direction. Bien que des réponses à ces questions aient été apportées de manière privée, nous déplorons que ces questions ne soient pas prises en compte pour l’ordre du jour.

C'est pourquoi nous souhaitons, par cette déclaration, que ces questions soient traitées de manière officielle et publique. Ces deux questions étaient les suivantes : 

*  Première question : La direction peut-elle nous confirmer qu’un mail envoyé sur une boite mail professionnelle, accessible uniquement depuis un appareil professionnel, (l’accessibilité depuis un appareil « personnel » étant interdite pour des raisons de cybersécurité) pendant qu’un salarié est en congé constitue un moyen suffisant pour le prévenir d’une modification de son planning ? 

La réponse apportée est :  Oui car une connexion est possible depuis le BMS.

*  Deuxième question : Cette situation étant arrivée récemment, la direction peut-elle aussi nous confirmer que le salarié aurait dû consulter ses mails malgré son congé afin de se tenir informé ?

La réponse apportée est : Non pas nécessairement il l’aurait vu à son retour de CP.

 La Direction peut-elle nous confirmer les deux réponses apportées à ces questions ?

Ces réponses ne sont elles pas en contradiction avec l’accord ǪVT et la charte du « Droit à la déconnexion » ?

A noter que nous déplorons le comportement de la Direction qui, en filtrant ainsi les questions légitimes des élus, cherche délibérément à occulter les problèmes.

 

Sanef : quand le droit à la déconnexion se confond avec le droit à la déconne

 

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