Unsa Autoroutes

Contact :Tél 06 07 80 17 17 / E-Mail : unsa-sanef@orange.fr

vendredi 31 janvier 2020

CSE sanef, ou le mariage contre nature de certaines organisations


A peine le Comité Social et Économique est-il mis en place au sein de Sanef, que certaines alliances contre-nature voient le jour.

Ceux qui se détestaient hier se câlinent aujourd'hui, pourvu qu'ils y trouvent de l'intérêt. On reconnaît là le poids de leurs convictions.

Mais c'est le jeu, l'Unsa en avait déjà fait les frais lors des mandats précédents. Certains nous avaient un peu trop vite enterrés quand nous étions en contestation des élections en nous évinçant de certaines instances.

Petite consolation : les requins se mangeront entre eux un jour ou l'autre, quand l'intérêt des uns ne sera plus celui des autres.

Là où le spectacle fût pathétique, c'est quand ces nouveaux amis se sont empressés de s'allier pour une misérable place au Conseil d'Administration Sanef, mais ne proposaient pas de candidature au poste de référent harcèlement sexuel et comportement sexiste, obligation nouvelle du CSE.

être petit et pouvoir se mélanger à la "Haute" lors de sauterie avec petits fours, voilà ce qui intéresse vraiment ce genre d'élus qui disent vous représenter. Prendre à bras le corps un sujet aussi grave que le harcèlement dans notre entreprise ne leur plaît guère. Limite compréhensible quand on se rappelle que certains d'entre eux se sont déjà fait remarquer dans ce genre d'attaque sexiste. 

Pitoyable...






Sécurité du personnel : demande de l'intersyndicale au niveau de la branche




mercredi 29 janvier 2020

Négociations salariales - ultime réunion du 28 janvier 2020


Négociations salariales
3eme et ultime réunion
A votre bon cœur m’sieurs dames !

Nous l’avions bien compris, les 1.20% d’augmentation générale sont le maximum que la Direction s’autorise à distribuer. Qu’importent les discussions, elle ne dépassera pas cette enveloppe.

En l’état actuel, ce chiffre est constitué de l’enveloppe conventionnelle de 0.56% liée à l’ancienneté et au mesures catégorielles/individuelles, puis d’une augmentation de la valeur du point et, enfin, d’autres mesures individuelles supplémentaires.

Parmi celles-ci, la Direction semble retenir 3 options :

·        5 points pour les mécaniciens à l’échelle 8,
·         l’intégration  de la prime d’intervention fort trafic dans le salaire de base, 
·      5 points d’indice pour les salariés de plus de 15 ans d’ancienneté et dont l’indice est inférieur à
265

Maitrises et cadres forfaitaires : augmentation générale moyenne de 1.20 %, sans talon (donc certains subiront encore des gels d’augmentation)

Pour l’Unsa, ces mesures, notamment les points d’indice supplémentaires, ne sont qu’un pansement sur une jambe de bois. On doit aujourd’hui rattraper des situations qui n’existent que parce que Sanef s’est entêtée pendant des années à mal appliquer les accords de bonifications et d’avancement du personnel. Ainsi, peu de salariés ont pu bénéficier d’avancements éclairs au détriment des autres qui stagnaient ou augmentaient si faiblement.

Aujourd’hui, on fait payer à la totalité des salariés cette situation en amputant la masse à distribuer d’une partie servant à tenter de corriger les largesses passées. Encore une fois, c’est l’ensemble des salariés qui paie.

Cette mesure ne règle nullement le problème des avancements dans notre entreprise, trop longtemps restés dans les mains d’une caste qui préféraient en rincer certains pour accroître les différences entre salariés, s’adjugeant ainsi la fidélité de quelques tributaires et divisant pour mieux régner.
En plus, ces mesures additionnées ne représentent que 100.000 euros (Pour rappel, le bénéfice 2018 se montait à 516 millions d’euros)

Si absence d’avancement ou de bonification, les salariés indiciaires n’auront que les 0,36% d’ancienneté et l’augmentation de la valeur du point. Ils auront donc une augmentation inférieure à l’inflation. Pour l’Unsa, ce n’est que paupérisation supplémentaire d’une catégorie de salariés. Même le smic augmente plus et de manière uniforme.

Quitte à nous faire l’honneur de cette aumône, l’Unsa a donc demandé de basculer la totalité de ces mesurettes vers l’augmentation générale de la valeur du point ainsi, tout le monde sera servi !


La Direction refusera notre proposition, préférant garder une enveloppe pour continuer les distributions inégales.


Faute de signature d’accord, la Direction gardera l’enveloppe globale de 1,2 %, décidera de l’augmentation de la valeur du point et du pourcentage à garder pour les mesures individuelles et catégorielles supplémentaires.

Les propositions écrites devraient nous parvenir ce mercredi 29 janvier pour un positionnement des organisations syndicales vendredi 12h au plus tard.

Autant nous pouvions comprendre, sans pour autant cautionner, la maitrise salariale que nous devions subir certaines années, autant les annonces de cette négociation ne sont pas recevables. Elles sont en contradiction avec les discours enjôleurs de notre Direction Générale et de notre Président Minc.


L’Unsa ne peut pas accepter un tel accord salarial et refuse d’adhérer à cette mascarade.



100.000 euros de mesures individuelles exceptionnelles !

Notez bien le « exceptionnelles »
      Soit

·         A peine 2 heures de bénéfices de l’année 2018 (59000 euros par heure)…
·         Une miette  dans les 1,727 milliards de chiffre d’affaire 2018
·         Une Audi et demi de Nôtre Dégé…
·         2 rémunérations annuelles de cadre en moyenne…
·         A peine une rémunération brute annuelle de notre Président Minc (120 000 euros bruts pour 2019 selon le rapport financier)… ben faites ce que je dis, pas ce que je fais
·         A peine deux fois les jetons de présence de certains administrateurs (52000 euros la séance)
·         Quelques achats inutiles et dépenses futiles, gâchis dont nous avons tous au moins un exemple dans notre environnement de travail…

Pathétique 

dimanche 26 janvier 2020

Négociations salariales 2020


Négociations salariales 2020

 

En ne proposant qu’une augmentation générale limitée à 1,2 %, la Direction entre dans le livre des records des plus basses négociations salariales de l’histoire de notre société. On aurait tant aimé qu’elle se distingue autrement.
Propositions de la Direction :
Personnel indiciaire
- Revalorisation de la valeur du point à hauteur de 0,2 %
- Mesures conventionnelles (0.36% ancienneté, 0.07% de mesures catégorielles, 0.13% de mesures individuelles) : 0,56%
- Mesures catégorielles supplémentaires (salariés depuis plus de 15 en échelon 1 de l’échelle 6 : 0.17% ; revalorisation des mécaniciens échelle 8 : 0.05% (ðdemande de l’Unsa) ; intégration prime fort trafic dans le salaire de base : 0.02%) : 0,24%
- mesures individuelles supplémentaires (bonifications) : 0.2 %

Total d’augmentation générale : 1.20 %
 
Maitrises et cadres forfaitaires : augmentation générale moyenne de 1.20 %

Malgré les demandes répétées, la Direction n’accepte aucun talon pour cette catégorie de salarié.
Certains subiront un gel de leur salaire, d’autres atteindront 100% de leurs objectifs mais ne percevront pas la totalité de leur prime. C’est un peu loin du rêve vendu par les responsables lors des invitations insistantes à passer du statut conventionnel à celui de forfaitisé. Ça va déchanter.
Certains enfin ne seront pas augmentés mais toucheront les fameuses primes one-shot, versées à discrétion de Nôtre Dégé (échelonnées d’un montant de 500 à 3000 euros pour 2019…)

Ça sent la diète générale. Enfin, pas si générale que ça, certains hauts placés tireront un large bénéfice pécunier de ce « contrôle de la masse salariale ».

Tout cela jure pourtant avec les discours enjôleurs de Nôtre Directeur Général qui vante partout la bonne santé financière de notre entreprise (la baisse du trafic par rapport aux prévisions ayant été « compensée » par des efforts budgétaires et une maitrise salariale), Nôtre Président Minc s’affichant même dans la presse en grand défenseur des salariés devant l’éternel, poussant la coquetterie en affirmant que les entreprises devraient mieux rémunérer leurs salariés.

Commence donc par la tienne, Camarade !

Versement de la prime Macron, création d’un 4eme échelon à l’ancienneté, amélioration des dispositifs Perco et CET, généralisation de la sur surcomplémentaire réservée aux cadres, revalorisation et travail de fond sur le métier de patrouilleur, etc… toutes les demandes Unsa sont refusées.

L’Unsa regrette amèrement cet exercice de provocation et espère qu’au-delà du thème des augmentations de salaires la Direction prenne ses responsabilités et accepte un moratoire sur nos métiers, leurs responsabilités et rémunérations.
 

Prochaine réunion : 28 janvier

lundi 13 janvier 2020

Retrait provisoire de l’âge pivot, c’est du pipeau !


Retraites

  Retrait provisoire de l’âge pivot, c’est du pipeau !



Les pseudo-annonces faites par le gouvernement via le courrier du premier ministre ne sont pas une réponse valable aux attentes des salariés de tous les secteurs.

L’instauration d’un âge pivot puis son retrait provisoire du projet de loi ne sont que des leurres destinés à la division syndicale, au découragement des manifestants et à l’incompréhension générale.

L’Unsa n’est pas demandeur de cette réforme injuste. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette politique du moins pire.

Tout ceci n’est qu’une mise en scène politique pitoyable témoin de la coupure entre ceux qui nous gouvernent et les salariés.

Face à cette injustice sociale, l’Unsa Autoroutes Sanef appelle les salariés qui le peuvent ou qui le souhaitent à rejoindre les manifestations prévues le 16 janvier, le préavis de grève Unsa Autoroutes Sanef étant illimité.